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Le retour du soleil et la qualité de la rencontre aidant, l'ambiance de ce Racing/Monaco aura été plus qu'encourageante avant la réception explosive de Lyon. Les quelques 21500 spectateurs auront espéré et participé jusqu'au bout. En vain...
LFP 1 - 0 Simples supporters qui travaillent ou étudient
Tout commence par un « coup de stress » généralisé que l'on doit à la Ligue de Football Professionnel et son choix de fixer cette rencontre un mercredi à 19h. Pressés qu'ils étaient de rejoindre la Meinau, les fans alsaciens de ballon rond ont du batailler ferme pour être présents à l'heure du coup d'envoi donné par Miss Alsace 2005 herself. Un accident sur l'autoroute, des tramways pris d'assaut, et voilà comment Monsieur Thiriez et sa clique recueillent des milliers de pensées aigries d'un coup d'un seul... C'est d'autant plus dommage que les basketteuses du Racing brillantes promues parmi l'élite du basket français étaient présentées au public peu avant le coup d'envoi. L'hommage qui leur a été rendu n'a pas été le plus bruyant que l'on ait vu du côté de la Meinau !
Invitées providentielles
Comme depuis quelques saisons maintenant, les femmes ont été mises à l'honneur pour ce Racing - Monaco. Ainsi, plusieurs milliers de dames et autres demoiselles prirent place dans les travées de la Meinau, apportant un peu de douceur dans ce monde de brutes. Des supportrices ou simples curieuses qui ont par ailleurs sympathiquement participé à l'ambiance aux quatre coins du stade.
Autre invitées de choix du côté du Krimmeri : les températures printanières. Avec le redoux enregistré depuis le début de la semaine, c'était un véritable régal de retrouver les joies d'un football chaleureux pratiqué sur une belle pelouse. Qu'ils semblent loin ces trois longs mois de soirées glaciales à suivre son équipe en sautillant sur son siège. « Pourvu que ça dure !», comme dirait l'autre.
1er acte : une bonne volonté flagrante... mais pas récompensée
Arrivés tant bien que mal dans les tribunes, les 21500 spectateurs ont à peine eu le temps de s'asseoir que les joueurs de la Principauté allumaient déjà les premières mèches par l'intermédiaire de Saviola et de Chevanton. Le portier meinauvien, bien sorti dans les pieds de l'éternel râleur urugayen, s'interpose avec autorité et constate par la même que sa côte de popularité est toujours aussi importante auprès du public. Les « Cassard, Cassard !» pleuvent, tout le monde pousse un ouf de soulagement et comprend qu'il est temps de contre-attaquer.
Mamadou Niang décide alors de revêtir le costume de chauffeur de salle. A la 19ème minute, il délivre un centre parfait pour Yacine Abdessadki. La passe millimétrée semble durer des heures, tout le stade voit déjà la frappe idéale que l'international marocain se doit de réaliser. Celle-ci, sèche et tendue, part avec puissance, mais Flavio Roma repousse avec brio la tentative du Racingman dans un bruit assourdissant fait de déception et d'admiration devant la parade de l'italien.
Galvanisés par cette première occasion sérieuse, les supporters du Racing se mettent à encourager leurs protégés sur chacune des possessions de balle. Des efforts qui ne resteront pas vains bien longtemps, puisque deux minutes plus tard, servi de manière peu académique en profondeur par Mamadou Niang, Alexander Farnerud se présente seul face au gardien monégasque. Tout le monde se lève et encourage le jeune Suédois. Bad luck, la tentative est encore une fois repoussée par Roma...
Un suspens palpable, un jeu offensif rythmé et généreux, le public de la Meinau sent que les strasbourgeois ne sont pas loin du but...A quelques minutes de la fin du premier acte, l'infatigable Sénégalais, probablement agacé par l'échec de ses coéquipiers, se lance dans un raid interminable pour devenir le héros de la soirée et faire exploser de joie une Meinau qui n'attend que cela.
Un, deux, trois Monégasques passés en revue tel un funambule sur son fil. 21500 paires d'yeux pleins d'espoirs se braquent sur les dribbles chaloupés de Mamadou Niang.
Celui-ci, en bout de course, ne peut cadrer sa frappe dans le brouhaha que l'on peut imaginer...
La mi-temps est finalement sifflée sous les applaudissements nourris d'un public plein de bonne volonté et qui n'a cessé de croire en l'ouverture du score.
2ème acte : Le calme après la tempête... sans oublier une belle imbécillité
Après un challenge Wanadoo ponctué, une fois n'est pas coutume, par une sympathique salve d'applaudissements pour féliciter les deux équipes féminines qui se sont affrontées, la seconde mi-temps reprenait tambours battants.
Le kop reprenait ses chants de plus belle après une petite mise au point effectuée par les capos. Et Niang, fidèle à lui-même, relayait ce message de motivation sur la pelouse.
A la 49ème minute de jeu, le Sénégalais, après un superbe coup de rein, fait se lever toute la tribune OUEST (et bien plus) quand sa frappe meurt à quelques centimètres du poteau du but de Flavio Roma... Une fois de plus, un long murmure fait de déception et d'espoir pour la suite, parcourt les gradins d'une Meinau en ébullition...
Quitte à se répéter, Niang, à peine deux minutes plus tard, ne peut cadrer sa tête à bout portant suite à un coup-franc d'Abdessadki. Le public commence à croire son équipe maudite, mais espère une victoire jusqu'au bout...
A l'heure de jeu, les équipes marquent le pas... Les débats se rééquilibrent, le jeu au milieu devient encore plus musclé, la tension est de mise. L'ambiance dans les tribunes retombe alors en conséquence...
L'entrée en jeu de Pontus Farnerud, ancien racingman, suscitera toutefois une grande clameur, le passage du Suédois sous le maillot alsacien ayant laissé un très bon souvenir aux supporters locaux. Un faux rythme innocent s'installe...
Chevanton rappelle toutefois au public alsacien que la partie est loin d'être terminée, mais le magistral Cassard se fait un vrai plaisir de lui signifier que ce soir, il ne marquerait pas. Sous les vivas de la foule bien entendu, le portier alsacien étant indéniablement la nouvelle coqueluche du côté du Krimmeri.
Les dix dernières minutes de jeu sont très stressantes, on s'énerve sur la pelouse, mais également dans les tribunes. Pour preuve cet acte stupide d'un énième (imbécile) spectateur qui n'a rien trouvé de mieux que de lancer un couteau, certes fermé, en direction du pourtant très fair-play Flavio Roma. En espérant que les médias ne grossiront pas l'importance de l'incident et que le fautif soit retrouvé et exclu manu militari de la Meinau jusqu'à la fin de la saison...
La partie s'achève par quelques coups de pieds arrêtés pour le Racing. Croyant en la chance des siens jusqu'au bout, le stade tout entier reprend alors massivement un « Allez les Bleus » d'une belle puissance vocale. En vain...
Monsieur Derrien siffle la fin de cette belle partie sous les applaudissements de la plupart des spectateurs.
La venue de Lyon : des raisons d'espérer
Le public alsacien, à défaut d'avoir été extraordinaire, n'a cessé de croire en la victoire et n'a pour une fois pas sifflé les joueurs du Racing. Ce qui paraît normal dans d'autres stades de France est souvent rare à la Meinau...
Les applaudissements nourris des spectateurs, la motivation renaissante du kop, la popularité et la classe de Cassard (dont le public a encore scandé le nom à la fin de la rencontre) ou encore la gnaque de Niang, sont autant de raisons d'espérer avant la venue des Gones. Les festivités de samedi s'annoncent relevées pour les Strasbourgeois, que ce soit sur la pelouse ou dans les tribunes, face à un parkage lyonnais qui risque d'être chaud bouillant. On en piaffe d'impatience. Vivement samedi !
Tout commence par un « coup de stress » généralisé que l'on doit à la Ligue de Football Professionnel et son choix de fixer cette rencontre un mercredi à 19h. Pressés qu'ils étaient de rejoindre la Meinau, les fans alsaciens de ballon rond ont du batailler ferme pour être présents à l'heure du coup d'envoi donné par Miss Alsace 2005 herself. Un accident sur l'autoroute, des tramways pris d'assaut, et voilà comment Monsieur Thiriez et sa clique recueillent des milliers de pensées aigries d'un coup d'un seul... C'est d'autant plus dommage que les basketteuses du Racing brillantes promues parmi l'élite du basket français étaient présentées au public peu avant le coup d'envoi. L'hommage qui leur a été rendu n'a pas été le plus bruyant que l'on ait vu du côté de la Meinau !
Invitées providentielles
Comme depuis quelques saisons maintenant, les femmes ont été mises à l'honneur pour ce Racing - Monaco. Ainsi, plusieurs milliers de dames et autres demoiselles prirent place dans les travées de la Meinau, apportant un peu de douceur dans ce monde de brutes. Des supportrices ou simples curieuses qui ont par ailleurs sympathiquement participé à l'ambiance aux quatre coins du stade.
Autre invitées de choix du côté du Krimmeri : les températures printanières. Avec le redoux enregistré depuis le début de la semaine, c'était un véritable régal de retrouver les joies d'un football chaleureux pratiqué sur une belle pelouse. Qu'ils semblent loin ces trois longs mois de soirées glaciales à suivre son équipe en sautillant sur son siège. « Pourvu que ça dure !», comme dirait l'autre.
1er acte : une bonne volonté flagrante... mais pas récompensée
Arrivés tant bien que mal dans les tribunes, les 21500 spectateurs ont à peine eu le temps de s'asseoir que les joueurs de la Principauté allumaient déjà les premières mèches par l'intermédiaire de Saviola et de Chevanton. Le portier meinauvien, bien sorti dans les pieds de l'éternel râleur urugayen, s'interpose avec autorité et constate par la même que sa côte de popularité est toujours aussi importante auprès du public. Les « Cassard, Cassard !» pleuvent, tout le monde pousse un ouf de soulagement et comprend qu'il est temps de contre-attaquer.
Mamadou Niang décide alors de revêtir le costume de chauffeur de salle. A la 19ème minute, il délivre un centre parfait pour Yacine Abdessadki. La passe millimétrée semble durer des heures, tout le stade voit déjà la frappe idéale que l'international marocain se doit de réaliser. Celle-ci, sèche et tendue, part avec puissance, mais Flavio Roma repousse avec brio la tentative du Racingman dans un bruit assourdissant fait de déception et d'admiration devant la parade de l'italien.
Galvanisés par cette première occasion sérieuse, les supporters du Racing se mettent à encourager leurs protégés sur chacune des possessions de balle. Des efforts qui ne resteront pas vains bien longtemps, puisque deux minutes plus tard, servi de manière peu académique en profondeur par Mamadou Niang, Alexander Farnerud se présente seul face au gardien monégasque. Tout le monde se lève et encourage le jeune Suédois. Bad luck, la tentative est encore une fois repoussée par Roma...
Un suspens palpable, un jeu offensif rythmé et généreux, le public de la Meinau sent que les strasbourgeois ne sont pas loin du but...A quelques minutes de la fin du premier acte, l'infatigable Sénégalais, probablement agacé par l'échec de ses coéquipiers, se lance dans un raid interminable pour devenir le héros de la soirée et faire exploser de joie une Meinau qui n'attend que cela.
Un, deux, trois Monégasques passés en revue tel un funambule sur son fil. 21500 paires d'yeux pleins d'espoirs se braquent sur les dribbles chaloupés de Mamadou Niang.
Celui-ci, en bout de course, ne peut cadrer sa frappe dans le brouhaha que l'on peut imaginer...
La mi-temps est finalement sifflée sous les applaudissements nourris d'un public plein de bonne volonté et qui n'a cessé de croire en l'ouverture du score.
2ème acte : Le calme après la tempête... sans oublier une belle imbécillité
Après un challenge Wanadoo ponctué, une fois n'est pas coutume, par une sympathique salve d'applaudissements pour féliciter les deux équipes féminines qui se sont affrontées, la seconde mi-temps reprenait tambours battants.
Le kop reprenait ses chants de plus belle après une petite mise au point effectuée par les capos. Et Niang, fidèle à lui-même, relayait ce message de motivation sur la pelouse.
A la 49ème minute de jeu, le Sénégalais, après un superbe coup de rein, fait se lever toute la tribune OUEST (et bien plus) quand sa frappe meurt à quelques centimètres du poteau du but de Flavio Roma... Une fois de plus, un long murmure fait de déception et d'espoir pour la suite, parcourt les gradins d'une Meinau en ébullition...
Quitte à se répéter, Niang, à peine deux minutes plus tard, ne peut cadrer sa tête à bout portant suite à un coup-franc d'Abdessadki. Le public commence à croire son équipe maudite, mais espère une victoire jusqu'au bout...
A l'heure de jeu, les équipes marquent le pas... Les débats se rééquilibrent, le jeu au milieu devient encore plus musclé, la tension est de mise. L'ambiance dans les tribunes retombe alors en conséquence...
L'entrée en jeu de Pontus Farnerud, ancien racingman, suscitera toutefois une grande clameur, le passage du Suédois sous le maillot alsacien ayant laissé un très bon souvenir aux supporters locaux. Un faux rythme innocent s'installe...
Chevanton rappelle toutefois au public alsacien que la partie est loin d'être terminée, mais le magistral Cassard se fait un vrai plaisir de lui signifier que ce soir, il ne marquerait pas. Sous les vivas de la foule bien entendu, le portier alsacien étant indéniablement la nouvelle coqueluche du côté du Krimmeri.
Les dix dernières minutes de jeu sont très stressantes, on s'énerve sur la pelouse, mais également dans les tribunes. Pour preuve cet acte stupide d'un énième (imbécile) spectateur qui n'a rien trouvé de mieux que de lancer un couteau, certes fermé, en direction du pourtant très fair-play Flavio Roma. En espérant que les médias ne grossiront pas l'importance de l'incident et que le fautif soit retrouvé et exclu manu militari de la Meinau jusqu'à la fin de la saison...
La partie s'achève par quelques coups de pieds arrêtés pour le Racing. Croyant en la chance des siens jusqu'au bout, le stade tout entier reprend alors massivement un « Allez les Bleus » d'une belle puissance vocale. En vain...
Monsieur Derrien siffle la fin de cette belle partie sous les applaudissements de la plupart des spectateurs.
La venue de Lyon : des raisons d'espérer
Le public alsacien, à défaut d'avoir été extraordinaire, n'a cessé de croire en la victoire et n'a pour une fois pas sifflé les joueurs du Racing. Ce qui paraît normal dans d'autres stades de France est souvent rare à la Meinau...
Les applaudissements nourris des spectateurs, la motivation renaissante du kop, la popularité et la classe de Cassard (dont le public a encore scandé le nom à la fin de la rencontre) ou encore la gnaque de Niang, sont autant de raisons d'espérer avant la venue des Gones. Les festivités de samedi s'annoncent relevées pour les Strasbourgeois, que ce soit sur la pelouse ou dans les tribunes, face à un parkage lyonnais qui risque d'être chaud bouillant. On en piaffe d'impatience. Vivement samedi !
