Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Nantes - RCS, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par jphilou
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Les voiles sont de sortie en tribune Loire © jphilou

A l'autre bout de la France, le Racing n'a pas rempli sa mission malgré le soutien de ses fidèles. Petit retour sur cette escapade en Loire Atlantique et présentation du match vécu dans les tribunes de la Beaujoire.

Il est 13h en ce samedi 26 février, (happy birthday sir rico) lorsque les Strasbourgeois débarquent dans cette belle ville de Nantes, après avoir laissé le car près du stade cette joyeuse colonie se mit en route ou plutôt en tram pour rejoindre le centre ville à la quête d'une pitance bien méritée après une douzaine d'heures de route. Le dévolu fut finalement jeté sur la même crêperie que l'an passé, et les excellentes galettes ne firent pas long feu ! Pour digérer, une petite marche est de rigueur. Tel un troupeau à l'abandon, la cohorte erra à la recherche d'un bar diffusant OL-St-Etienne, afin de finir cet après-midi ensoleillé. Une fois le camp de base établi dans un pub, certains en profitent pour faire la sieste, d'autres sont rejoints dans leurs discussions par des supporters autochtones toujours aussi sympathiques.

18h, il est l'heure de se remettre en route (en tram pardon) afin de rejoindre le but du périple. Au bout d'une petite demi-heure, se dressa devant nous pour la seconde fois de la journée ce stade de la Beaujoire toujours aussi magnifique, paré cette fois de ses habits de lumières, à l'ombre desquelles est organisée une partie de foot mémorable ou de nombreux spectateurs venus pour la cause, firent à leur étonnement office de défenseurs bien malgré eux. Une fois le coup de sifflet final donné pour mettre fin à ce lever de rideau improvisé, les Strasbourgeois investissent enfin les lieux.

A gauche de l'entrée du parcage « visiteurs », il est impossible de ne pas voir la fameuse buvette. On pourrait s'éterniser sur ces fameux hot-dogs que l'Europe entière envie aux Nantais, et que dire de ces pop-corns dont la réputation a franchi l'Atlantique ! Mais ce n'était pas le but du voyage... Au moment de rentrer dans les tribunes, l'émerveillement est au rendez-vous : bien que n'étant pas un « mythe » comme d'autre stades, la Beaujoire est unique par son architecture harmonieuse tout en courbe qui donne l'image d'un endroit très convivial. A noter que pour ne rien gâcher de ce tableau, le terrain et les tribunes ne sont séparés que par un petit grillage d'1 mètre de haut.

C'est finalement un peu plus de 25 000 personnes qui sont venues assister à ce match opposant le 16e au 15e. Peu avant le coup d'envoi, le speaker ne manque pas de souhaiter la bienvenue aux visiteurs du jour ainsi qu'à leurs supporters, les Ultras Boys 90 qui ont fait le voyage,. chose peu courante dans les stades français. Il n'y eu que très peu de sifflets à ce moment, ce qui prouve encore une fois le fair-play des supporters et spectateurs Nantais. Le temps pour le public de reprendre l'hymne de la Beaujoire, les 22 acteurs font leur entrée en scène et sont accueillis par un très beau voile aux couleur du club jaune et vert, déployé par la tribune Loire située derrière un des buts.

Le jeu peut commencer, les Nantais n'ont de cesse d'encourager leur équipe, tout comme les strasbourgeois la leur (mais avec moins de sérieux il est vrai), ils devront néanmoins attendre la 45ème minute et le but de Keseru pour exprimer toute leur joie, joie rapidement relayée par un bruit de sirène sorti de nulle part (enfin si, de la sono). La mi-temps est sifflée, le temps pour chacun de tester la fameuse buvette et de se ravitailler ou de se réchauffer tant bien que mal, le froid étant de plus en plus glacial. Pendant la mi-temps les « Ultras » des deux camps brandissent les mêmes banderoles : « Rivaux dans les tribunes », et « Unis contre la répression » et entonnent un chant commun en hommage au travail de la LFP.

Alors que le froid tétanise tout le monde, Niang ravive la flamme dans les coeurs alsaciens dès la reprise. Les supporters strasbourgeois ne se font alors pas prier pour encourager encore plus leurs favoris, mais au fil du temps, et plus particulièrement après le second but nantais, la lassitude s'installe. A l'inverse, les canaris revigorés par cet évènement reprirent de plus belle leurs chants qui n'avaient jamais cessé, même si Mouloungui entré en jeu à la place de Farnerud leur procure quelques sueurs froides.

Finalement l'arbitre siffle la fin de la rencontre et permet ainsi aux fidèles de rejoindre enfin la douce chaleur de leurs maisons, le coeur léger et dans la joie de la victoire, alors que les visiteurs devront encore patienter de longues minutes pour rejoindre le carrosse qui les ramènera dans la capitale européenne, attristés de ne pas avoir vu leurs protégés confirmer les prestations de haut vol entrevues précédemment dans leur antre de la Meinau.

Malgré la déception, la bonne humeur est de mise pour le chemin du retour. La neige et les airs d'Yves Duteil un peu « remaniés » accompagnent les Alsaciens pour une bonne partie du trajet. Petit à petit, chacun rejoint Morphée avec la fierté d' avoir représenté le Racing à l'autre bout de la France.

jphilou

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