FCBP - RCS, côté tribunes

Oh ! Que c'est beau.

Après quelques errances géographiques virtuelles sur le GPS entre Bourg et Peronnas, nous arrivons en fin d'après midi dans la cité bressanne. Le temps de visiter le Monastère royal de Brou et le coté touriste est déjà achevé. C'est donc à la recherche d'un endroit chauffé et servant des rafraichissements que nous partons. La tâche est moins aisée qu'il n'y paraît, une partie des établissements ouvrant après 8 heures, l'autre n'ouvrant visiblement plus du tout. Néanmoins la mission est accomplie et c'est animés d'une bienveillante naïveté que nous nous mettons en route pour le stade municipal de Peronnas.

On n'a pas eu d'bol !

Arrivés au stade nous sommes accueillis par les supporteurs du Racing qui achètent leurs billets au guichet et qui nous indiquent le parking le plus proche, celui d'une entreprise locale qui fera l'espace du soir office de parking visiteur. Nous rejoignons donc rapidement la tribune en préfabriqué qui nous est attribuée et qui accueille environ 80 alsaciens venus soutenir les bleus.

Le match commence fort puisque le Racing encaisse directement un but qui, au vu de la forme actuelle de l'équipe, nous condamne à vivre une morne rencontre se soldant par une défaite. Devant cette perspective peu réjouissante, je décide d'en apprendre un peu plus sur les coutumes locales et me rend donc à la grande buvette située derrière l'un des buts.

Si la bière vient de la cité des brasseurs, il ne s'agit malheureusement que d'une sous production hollandaise. Il est donc plus raisonnable de se tourner vers un vin chaud qui lui seul peut réchauffer les doigts comme les coeurs. L'accueil est des plus sympathiques avec les bénévoles qui ne sont d'ailleurs pas tous très au fait du classement voire de la division où évolue le FCBP. La mi-temps est sifflée sur le score de un à zéro pour les locaux, et bien que les visiteurs n'aient - semble-t-il - pas encore débuté la partie, il faut que les supporteurs reprennent des forces. C'est la ruée sur les frites et les sandwichs knacks qui à défaut de venir d'Alsace, rempliront les estomacs.

Y s'foutent bien de notre gueule.

La partie peut reprendre malheureusement sur des bases identiques à la première. Les chants commencent à baisser d'intensité coté Strasbourg. Dans la tribune en face, les Bourg fans s'en donnent à coeur joie et bien qu'on ne les entende pas bien, la vingtaine de supporteurs semblent être des plus remuants. Un second but viendra les récompenser.

Je retente alors ma chance du coté de la tribune visiteur qui continue de chanter malgré un match qui semble déjà perdu. Fidèle à sa tradition le Racing trouve enfin le chemin des filets alors que nous sommes dans les arrêts de jeu. But inutile et irritant car il démontre que l'équipe a les ressources nécessaires pour relever la tête. L'arbitre laisse jouer quelques minutes encore mais les 3 points restent du coté de l'Ain. Les joueurs rentrent rapidement aux vestiaires à l'exception de Pinaud capitaine du soir et meilleur homme sur le terrain. Il vient donner quelques explications aux supporteurs à la fois déçus par le fond et la forme. Benedick le seconde discrètement.

Encore une défaite pour le Racing à l'extérieur, il ne reste plus qu'un match à Dunkerque pour vaincre le signe indien de cette première partie de saison. Les joueurs seraient bien inspirés de penser aux cadeaux de Noël de leurs nombreux et pas frileux suiveurs.