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Un beau samedi de football pour les supporteurs strasbourgeois, autant sur le terrain que dans les gradins. Revivons l'ambiance de ce RCS VOC.
Samedi soir, 20 heures. Un horaire habituel pour le football, mais devenu plutôt exotique pour les fans du Racing. Contrairement au premier match de la saison, l'entrée au stade se fait sans attente et laisse même le temps aux plus téméraires de faire un tour du coté de la nouvelle boutique du club : un préfabriqué aux parois vitrées qui tient semble être à mi-chemin entre l'abribus et le sauna finlandais de chez Leroy (Claude ?) Merlin. Mais qu'importe le flacon, le maillot extérieur de couleur blanche ainsi que l'hideux troisième maillot sont en vente.
Un peu plus de 11 000 spectateurs sont rassemblés au stade, il semble que ce soit devenu le tarif domicile pour cette saison de national. Preuve s'il en fallait que l'engouement autour du club a traversé l'été 2013. Une bonne nouvelle pour la billetterie et le porte-monnaie de Marck Keller. D'ailleurs ce match est pour de nombreux supporteurs l'occasion d'étrenner leurs abonnements, la série de match à l'extérieur et les vacances prolongées ayant fait rater le match d'Uzès à plus d'un.
Le Quart de Virage Nord Ouest affiche presque complet, à tel point que le voile Strasbourg, imaginé et réalisé lors de la saison de CFA2 dans le but d'éviter de voir les supporteurs se disperser dans une tribune pas assez remplie, aura peut être bientôt fait son temps et laissera la place à une forêt de bras levés vers le ciel pour vénérer notre Racing sacré ... enfin nous verrons avec le temps. Pour le moment c'est l'entrée des joueurs sur le terrain. Les bleus sont en bleu, les Vannetais en noir et blanc. Le coup d'envoi est donné par un monsieur aux cheveux blancs.
Pas d'animation particulière dans le kop à l'entrée des joueurs mais une série de banderole exprimant l'humeur du jour. La première est destinée à la Ligue Professionnelle de Football et en particulier à son président : « Liberté d'expression bafouée, refus de dialoguer et clubs rackettés, LFP = dictature déguisée ». Bien que la troisième division dépende de la fédération et non de la ligue, les UB90 ont tenu à être solidaires de leurs collègues de seconde division. En effet le collectif SOS Ligue 2 connait cette saison toutes les difficultés du monde à faire passer son message en faveur d'un football populaire. C'est à dire ou les rencontres seraient programmées pour qu'un maximum de spectateurs puissent se rendre au stade et non en fonction des grilles de programmes TV. Or cette saison la Ligue par l'intermédiaire de son président Frédéric Thiriez a officiellement demandé aux clubs de faire disparaitre les banderoles de contestation, sous peine de sanctions financières. Une attitude tout bonnement impensable au pays des droits de l'Homme et de la liberté d'expression.
La seconde banderole est plus festive. « 15 Jahren HARLEKINS, immer weiter Atzen » le message est destiné aux ultras du Hertha Berlin qui célébraient la création de leur groupe de supporteurs en 1998. Plusieurs chants leur seront dédicacés, dont le toujours vibrant "Ha Hohé Hohé Hertha BSC".
Revenons sur l'ambiance de ce match à domicile, qui de l'avis général aura été un grand cru. Est-ce le manque de match à la Meinau, est ce le temps frais de cette fin d'été, toujours est il que les cordes vocales strasbourgeoises auront été mises à contribution samedi. Dès le début du match, il y a un frémissement qui appelle à une grande soirée. Les gestuelles sont particulièrement bien reprises par tout le virage, en particulier la partie haute qui depuis quelques mois a retrouvé une nouvelle dynamique sous l'impulsion du Kop Ciel et Blanc. Le point d'orgue de la soirée est atteint lorsque Sichi vient célébrer son but avec les supporteurs. Lui & ses collègues entament ce que l'on appelle habituellement une « Bébéto ». José Roberto Gama de Oliveira l'exceptionnel attaquant brésilien ayant été le premier a célébrer la naissance de son fils en mimant de border un couffin imaginaire.
La joie des joueurs du RCS est communicative et le kop peut ensuite appeler plusieurs fois le reste du stade à le suivre dans une orgie vocale, permettant à tout le monde de savourer cette seconde victoire. Aux Armes, Strasbourgeois, Tous ensemble, etc. l'ensemble du stade se lève pour fêter les vainqueurs du soir. Après la rencontre les Racingmen font le désormais traditionnel tour d'honneur, le sourire aux lèvres. Les recrues Liénard & Belahmeur semblent particulièrement enchantées par l'ambiance de la Meinau. Bien que défaits, les joueurs vannetais sont également applaudis lors de leur décrassage, eux aussi ont participé à la fête. Pourvu que ça dure.
Un peu plus de 11 000 spectateurs sont rassemblés au stade, il semble que ce soit devenu le tarif domicile pour cette saison de national. Preuve s'il en fallait que l'engouement autour du club a traversé l'été 2013. Une bonne nouvelle pour la billetterie et le porte-monnaie de Marck Keller. D'ailleurs ce match est pour de nombreux supporteurs l'occasion d'étrenner leurs abonnements, la série de match à l'extérieur et les vacances prolongées ayant fait rater le match d'Uzès à plus d'un.
Le Quart de Virage Nord Ouest affiche presque complet, à tel point que le voile Strasbourg, imaginé et réalisé lors de la saison de CFA2 dans le but d'éviter de voir les supporteurs se disperser dans une tribune pas assez remplie, aura peut être bientôt fait son temps et laissera la place à une forêt de bras levés vers le ciel pour vénérer notre Racing sacré ... enfin nous verrons avec le temps. Pour le moment c'est l'entrée des joueurs sur le terrain. Les bleus sont en bleu, les Vannetais en noir et blanc. Le coup d'envoi est donné par un monsieur aux cheveux blancs.
Pas d'animation particulière dans le kop à l'entrée des joueurs mais une série de banderole exprimant l'humeur du jour. La première est destinée à la Ligue Professionnelle de Football et en particulier à son président : « Liberté d'expression bafouée, refus de dialoguer et clubs rackettés, LFP = dictature déguisée ». Bien que la troisième division dépende de la fédération et non de la ligue, les UB90 ont tenu à être solidaires de leurs collègues de seconde division. En effet le collectif SOS Ligue 2 connait cette saison toutes les difficultés du monde à faire passer son message en faveur d'un football populaire. C'est à dire ou les rencontres seraient programmées pour qu'un maximum de spectateurs puissent se rendre au stade et non en fonction des grilles de programmes TV. Or cette saison la Ligue par l'intermédiaire de son président Frédéric Thiriez a officiellement demandé aux clubs de faire disparaitre les banderoles de contestation, sous peine de sanctions financières. Une attitude tout bonnement impensable au pays des droits de l'Homme et de la liberté d'expression.
La seconde banderole est plus festive. « 15 Jahren HARLEKINS, immer weiter Atzen » le message est destiné aux ultras du Hertha Berlin qui célébraient la création de leur groupe de supporteurs en 1998. Plusieurs chants leur seront dédicacés, dont le toujours vibrant "Ha Hohé Hohé Hertha BSC".
Revenons sur l'ambiance de ce match à domicile, qui de l'avis général aura été un grand cru. Est-ce le manque de match à la Meinau, est ce le temps frais de cette fin d'été, toujours est il que les cordes vocales strasbourgeoises auront été mises à contribution samedi. Dès le début du match, il y a un frémissement qui appelle à une grande soirée. Les gestuelles sont particulièrement bien reprises par tout le virage, en particulier la partie haute qui depuis quelques mois a retrouvé une nouvelle dynamique sous l'impulsion du Kop Ciel et Blanc. Le point d'orgue de la soirée est atteint lorsque Sichi vient célébrer son but avec les supporteurs. Lui & ses collègues entament ce que l'on appelle habituellement une « Bébéto ». José Roberto Gama de Oliveira l'exceptionnel attaquant brésilien ayant été le premier a célébrer la naissance de son fils en mimant de border un couffin imaginaire.
La joie des joueurs du RCS est communicative et le kop peut ensuite appeler plusieurs fois le reste du stade à le suivre dans une orgie vocale, permettant à tout le monde de savourer cette seconde victoire. Aux Armes, Strasbourgeois, Tous ensemble, etc. l'ensemble du stade se lève pour fêter les vainqueurs du soir. Après la rencontre les Racingmen font le désormais traditionnel tour d'honneur, le sourire aux lèvres. Les recrues Liénard & Belahmeur semblent particulièrement enchantées par l'ambiance de la Meinau. Bien que défaits, les joueurs vannetais sont également applaudis lors de leur décrassage, eux aussi ont participé à la fête. Pourvu que ça dure.
