Q

comme le Quintuplé anecdotique de David Ledy contre Oberschaeffolsheim. Cette confrontation avait des allures de match amical en pleine saison. Même le Mamadou Niang présent à Oberschaeffolsheim n'était qu'une parodie de l'ancien Strasbourgeois.

R

comme Retourné. Figure de style à laquelle s'obligea David Ledy à chaque rencontre. Hélas s'il en mit au fond en CFA2, il les rata tous cette saison. N'est pas Zlatan qui veut.



R comme Rouge. Pas le drapeau, le sang de l'ouvrier. Pas non plus comme le Pinot Noir. Si, si, Dü Süffer de Rouge à 13° de Kiravi, le Pinot Noir est Rouge, mais fin du HS. Rouge comme le maillot de la montée. Maillot conçu en hâte pour le déplacement à Moulins et qui fut porté à Grenoble et à la Colombière contre Raon. Il fut également prêté aux joueurs de Villefranche lors de leur visite à la Meinau. Certains privilégiés se le sont vus offrir par quelques joueurs à Epinal.

S

comme Streaming. La diffusion vidéo en direct fut lancée au début de la saison par StrasTV-RBS-Planète Racing. La qualité était affreuse et l'initiative pas du tout, mais alors pas du tout du goût des dirigeants. TSL la reprit lors de la rencontre à Picot avec une qualité acceptable pour la développer sur d'autres rencontres. Une bien belle idée, mais un rendu visuel par toujours à la hauteur des attentes comme l'horrible première mi-temps à Raon, euh à Épinal. Tous, y compris les détracteurs de TSL espèrent de nouvelles diffusions en National avec une qualité améliorée.

S comme Seau. Souvent, trop souvent, le Racing eut cette saison la tête dans le seau. Mais il l'eut au propre à Sochaux.



S comme Séchet dit le Sec, entraineur de l'US Raon qui parvint en deux semaines à métamorphoser un club d'honnêtes gens, dévoués, dépassés par l'ampleur de l'évènement en club de bûcherons, club à abattre, nouvel ennemi héréditaire du Racing au même titre que les deux FCM (Metz et Mulhouse). Alors que François Keller préparait sa troupe à cette finale, Séchet intriguait, manigançait, manipulait, présent à chaque réunion d'organisation. Un but, un seul, interdire l'accès aux quelques 2000 supporters strasbourgeois qui avaient déjà acquis leur billet. Il tempêta, menaça de forfait. Grande gueule oui! Car forfait jamais il ne déclara. Il provoqua la délocalisation qu'il prétendait refuser, gagnant de haute lutte la restriction d'accès strasbourgeois à 350 spectateurs. La raison finit par l'emporter, le préfet et la fédé décalèrent la rencontre d'une semaine, la délocalisant à Épinal en autorisant 2800 spectateurs (seulement) par équipe. Trop, beaucoup trop aux yeux, mais aussi aux oreilles de Séchet.

T

comme Train Bleu. Au temps du Racing glorieux et de l'A35 inexistante, il permettait aux Haut-Rhinois de rallier la Meinau depuis St-Louis. Cette année, comme en CFA2, on le remit au goût du jour pour le derby à Mulhouse. Par crainte des célèbres hooligans strasbourgeois, les CRS se chargèrent de l'accueil à Dornach. Attention, les images qui vont suivre sont terribles. Vous y verrez le chef hooligan descendre du train et un hooligan armé d'une béquille traverser les voies.

U

comme UB90. Ben oui, autant faire dans le classique. Toujours présents avec d'autres pour le Racing jusqu'en CFA. Toujours aussi bruyants et enthousiastes. Un groupe qui ne casse rien, sauf........... les oreilles de Séchet. Une de leurs banderoles inspira Marc Keller pour fêter la montée place Broglie mais aussi pour la carte d'abonnements.

V

comme Victoire obligatoire ou Victoire impérative. La mauvaise, la très mauvaise expression récurrente (un mauvais running gag pour les zob cédés de l'anglais) qui eut cours toute la saison. La faute à une série de matches nuls d'entrée et de trop nombreuses défaites. Après la branlée moulinoise, il n'était plus question de victoire impérative. Tout était foutu, à moins d'une improbable série de 7 victoires, et encore.
Et pourtant....

W

comme Wunder geschehen.
Après la mémorable branlée contre Moulins à la Meinau, nous partions dans l'idée qu'en gagnant les 7 dernières rencontres, la montée pouvait demeurer une éventualité sans être assurée. Monter? Il faudrait un miracle.

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Y

comme Yzeure. Une grosse, très grosse désillusion. Alors qu'on tentait de passer le non-match perdu à Chasselay par pertes et profits, Yzeure vint s'imposer à la Meinau. Une accumulation d'erreurs individuelles mit la Stub en feu après cette seconde défaite de la saison. Mais Yzeure c'est aussi le premier des 7 matches qu'il fallait gagner pour conserver un espoir de montée. Après un nul à domicile contre Mulhouse et une branlée à domicile contre Moulins, c'était mission impossible. Pour François Keller, c'est LE match référence, le match vers la montée, le match qu'il ne manque pas de relever pour manifester ses remerciements aux supporters. Probablement le seul match à l'extérieur où l'adversaire se sentit à domicile puisque seule une cinquantaine d'Alsaciens se déplacèrent.

Z

comme Ziman Duki. Énormément de bonne volonté, mais ne sut résister à la terrible pression (pas celle de la tireuse Meteor Dü Dolla) qui pèse sur les joueurs du Racing, même en CFA. Même en CFA... Merci d'avoir essayé et bonne chance pour la suite.
Z comme Zorro Noro. Mais voilà, Steph revint à court de temps de jeu, à court de préparation. Un ou deux bon matches d'entrée et il fut largué par la suite, la faute à une condition physique insuffisante qui le mit à la merci de blessures. Le mental et la volonté étaient là, c'est le corps qui ne suivit pas. Le coup de patte lui est toujours là, j'en veux pour preuve ce coup-franc contre Chasselay. Il est passé sur le billard avant la fin de saison, il se retape, espérons revoir LE Noro que nous avons connu, disons à partir de fin septembre.

Co-rédigé avec mediasoc