A

comme Alsace. Alsace, région d'origine du Racing, car il lui est arrivé de se délocaliser dans le passé. Alsace, Région administrative et politique, dont la subvention annuelle de 600.000 € sur 3 ans a permis au Racing de ne pas sombrer définitivement après l'épisope Sitterlé. Mais ces 600.000 € ont une contrepartie.

A comme Ajout de la lettre éponyme au logo. A comme dernière lettre du désormais RCSA. A comme Aigreur et Acrimonie parmi de nombreux supporters suite à cette modification.

B

comme Bouteille d'eau. Bouteilles que l'on trouva en masse autour de la pelouse à Sochaux (40° à l'ombre) et qui servirent à désaltérer des joueurs en phase de déshydratation. Mais la bouteille d'eau remplacera-t-elle le ballon lors des entrainements pour raisons budgétaires, on peut se le demander. Toujours est il que François Keller a testé lors de la réception du PSG.



B comme Budget. Un budget en déficit comme tous les ans que les actionnaires ont dû combler par une remise au pot d'environ 500 k€ selon Marc Keller dès la fin de leur premier exercice. Inquiétant pour la suite.

B comme Bacchantes. A ce niveau on ne peut plus parler de moustache. Moustache c'est d'un ordinaire. Les belles bacchantes d'un supporter raonnais qui exerce le beau métier de sous-préfet de Saint-Dié, finalement renvoyé dans sa sous-préfecture par le préfet des Vosges qui prit l'affaire de la délocalisation en main.

C

comme Croci ou plutôt comme Crocimero. Crocimero futur hôtelier et ex-entraineur mulhousien n'eut de cesse de s'apitoyer sur son sort, stigmatisant le méchant voisin bas-rhinois qui profita de généreuses subventions cette année et d'une profondeur de banc inégalée. Tout fut injuste cette saison, les mauvais résultats, le gel, le Racing, la fédé, les arbitres, le Racing, la Région et surtout le Racing. Ah Croci, entraineur intrépide, Napoléon (sans île) mulhousien qui fit défendre son équipe à la Meinau alors que le Racing était en infériorité numérique.




C comme CRS. Petits hommes bleus coiffés de casques, protégés par un armure en kevlar et un bouclier, équipés de bombes lacrymogènes et matraque. Présents à chaque rencontre de L1 et L2, mais aussi en CFA dès lors que se déplace le terrible Racing. Présents au péage avant Grenoble, à la gare de Dornach et au bas des cols vosgiens pour accueillir les Strasbourgeois. Ils durent intervenir à Mulhouse, pour empêcher des “supporters“ mulhousiens de casser du Strasbourgeois et le seul interpellé fut un Nancéen. Va comprendre Charles!



On les vit en nombre, en grand nombre, pas assez nombreux d'ailleurs aux cris des supporters strasbourgeois à Raon, euh à Epinal veux-je dire. Très efficaces d'ailleurs lorsqu'ils exfiltrèrent quelques jeunes Raonnais alors qu'ils avaient les Alsaciens à l'oeil.



C comme La Colombière, anonyme stade spinalien, inconnu jusqu'au jour où le préfet des Vosges y délocalisa la finale Raon – Racing. La capacité de 7.800 places fut limitée à 5.600 avec une répartition 50-50 pour chaque protagoniste. C'est surement la raison pour laquelle on trouva environ 3.200 Alsaciens pour peut-être 1.400 Raonnais. Le Racing vainquit, monta, la Colombière entra dans la mythologie strasbourgeoise et fut promue au rang d'annexe de la Meinau. “On est chez nous, on est chez nous“ chantaient les nôtres avant la rencontre.




C comme Connexion pourrie. Dès lors qu'il y a un peu de monde à la Meinau, plus rien ne passe sur le net. Le summum fut atteint lors de la venue de Moulhuse. RBS-StrasTV et TSL-Arc-En-Ciel étaient inaudibles, le stream TSL invisible, les DNA et l'Alsace illisibles. Heureusement il y avait FBA avec sa ligne dédiée. Il en alla de même contre le PSG où même les SMS et les appels destinés à François Keller indiquant le score de la rencontre raonnaise ne passèrent pas.
Le Racing, un stade de L1, une équipe de National, mais une connexion de m.... (merci à Wiaz et Michel Polac pour l'inspiration)

D

comme Démocratie Participative. Une certaine Ségolène Royal qui n'a aucun maillot du Racing floqué à son nom (ben elle n'a jamais été Présidente de la République) en avait fait son mode de fonctionnement en 2007. Au Racing le concept s'évanouit lorsque Sitterlé prit du recul. Depuis? Depuis, rien, juste une écharpe du renouveau qui sert de vestige. Marco si tu me lis...

D comme Délocalisation, mot trop en vogue depuis 20 ans pour nommer pudiquement ces fermetures d'usine qu'on retrouve sous une autre forme en Extrême-Orient. Les Vosges et son industrie textile ont terriblement souffert de ce phénomène de délocalisation. Maintenant qu'il n'y a pratiquement plus d'usine textile à délocaliser, on délocalise des rencontres sportives, hormis que le déplacement s'effectue vers le sud-ouest sans quitter le département. Au moins le département demeure-t-il préservé.

E

comme Équité sportive, leitmotiv pour motiver les joueurs raonnais. Équité sportive bafouée, foulée aux pieds, martyrisée, objet de je ne sais quel complot fédéral destiné à faire monter le Racing.

E comme Engouement du public. En moins de 8h au chrono tout le contingent réservé au grand public pour la finale à Raon avait trouvé preneur. Les laissés-pour-compte prirent le temps de franchir les Vosges pour s'approvisionner dans les QUATRE points de vente.