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- Côté tribunes
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Des salades, des gendarmes et Ludovic Giuly : bienvenu à Chasselay !
Après un déplacement très oenologique, et prolifique en buts et en points, à Villefranche-sur-Saône, le Racing avait à nouveau rendez-vous dans le Beaujolais pour y affronter le Mont-d'Or Azergues Football, ou tout simplement Chasselay. Avec à peine 2600 habitants, cette petite bourgade, située à 15km au nord de Lyon, fait un peu figure d'équipe surprise en CFA, surtout quand elle reçoit le club d'une ville 100 fois plus peuplée. Mais le club a tout de même connu quelques célébrités, outre Romain Gasmi, puisque le poète Louis Nicollin et Ludovic Giuly sont issus du coin, et contribuent financièrement au fonctionnement du MDA Foot. En guise d'hommage, le stade a été baptisé du nom de l'ancien joueur de Monaco et de Paris, tandis que le club-house / buvette porte le nom de Loulou de Montpellier, dont une petite partie de sa collection de maillots orne les murs.
Pour suivre le Racing dans ce petit coin champêtre, au milieu des champs de salades et de maïs, un bus de 46 personnes affrété par les UB90, ainsi qu'une petite dizaine de voitures, venues d'Alsace, de la région lyonnaise ou d'ailleurs, ont fait le déplacement. Au total, une bonne soixantaine de supporters envahissent les abords du petit stade Ludovic Giuly, encadrés par un important dispositif de gendarmes, mobilisés pour prévenir une éventuelle visite de courtoisie de supporters lyonnais. Il n'en fut rien.
Arrivés au guichet, petite surprise : les bénévoles prétendent avoir reçu des consignes de la part des forces de l'ordre pour ne pas laisser les supporters strasbourgeois monter en tribune. Information démentie par les gendarmes dans la foulée, la petite tribune, assez peu garnie jusque-là, peut donc bien nous accueillir. Installée au-dessus du banc des remplaçants du RCS pas A (le speaker du stade ayant lui pris la mauvais habitude de juxtaposer le nom de la région à celui du club), la troupe bleu et blanc se lance dans son récital de chants habituel, sous le regard surpris des quelques dizaines de spectateurs locaux. Sur le terrain, la prestation est loin d'être satisfaisante, François Keller passe la majeure partie à hurler ses consignes et à pester. Le but de Chasselay arrive logiquement juste avant la mi-temps, et douche quelque peu l'enthousiasme en tribune.
La seconde période sera moins prolifique en chants, le Racing ne parvenant toujours pas à élever son niveau de jeu. Le souvenir du non-match de Moulins il y a à peine quelques semaines trotte dans les têtes. Les minutes s'égrainent lentement et déjà se dessine la première défaite de la saison, malgré une ultime occasion (à vrai dire, la seule) de Ledy. Au coup de sifflet final, les joueurs rentrent tête basse aux vestiaires, se contentant d'un petit signe de la main ou d'un regard pour leurs supporters. Le trajet retour est évidemment bien long, même si la perspective du prochain déplacement du Racing a de quoi remotiver les troupes. 10/11/12, on va à Mulhouse !
Pour suivre le Racing dans ce petit coin champêtre, au milieu des champs de salades et de maïs, un bus de 46 personnes affrété par les UB90, ainsi qu'une petite dizaine de voitures, venues d'Alsace, de la région lyonnaise ou d'ailleurs, ont fait le déplacement. Au total, une bonne soixantaine de supporters envahissent les abords du petit stade Ludovic Giuly, encadrés par un important dispositif de gendarmes, mobilisés pour prévenir une éventuelle visite de courtoisie de supporters lyonnais. Il n'en fut rien.
Arrivés au guichet, petite surprise : les bénévoles prétendent avoir reçu des consignes de la part des forces de l'ordre pour ne pas laisser les supporters strasbourgeois monter en tribune. Information démentie par les gendarmes dans la foulée, la petite tribune, assez peu garnie jusque-là, peut donc bien nous accueillir. Installée au-dessus du banc des remplaçants du RCS pas A (le speaker du stade ayant lui pris la mauvais habitude de juxtaposer le nom de la région à celui du club), la troupe bleu et blanc se lance dans son récital de chants habituel, sous le regard surpris des quelques dizaines de spectateurs locaux. Sur le terrain, la prestation est loin d'être satisfaisante, François Keller passe la majeure partie à hurler ses consignes et à pester. Le but de Chasselay arrive logiquement juste avant la mi-temps, et douche quelque peu l'enthousiasme en tribune.
La seconde période sera moins prolifique en chants, le Racing ne parvenant toujours pas à élever son niveau de jeu. Le souvenir du non-match de Moulins il y a à peine quelques semaines trotte dans les têtes. Les minutes s'égrainent lentement et déjà se dessine la première défaite de la saison, malgré une ultime occasion (à vrai dire, la seule) de Ledy. Au coup de sifflet final, les joueurs rentrent tête basse aux vestiaires, se contentant d'un petit signe de la main ou d'un regard pour leurs supporters. Le trajet retour est évidemment bien long, même si la perspective du prochain déplacement du Racing a de quoi remotiver les troupes. 10/11/12, on va à Mulhouse !
