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Après des prestations en dent de scie, le RCS abordait ce match avec un monceau d'incertitudes.
N.B : Cet article concerne le résultat du RCS. Le RCSA (Racing Club Saint André les Vergers), a quant à lui gagné 23 à 3 face à Nanterre au rugby.
Certes, Strasbourg n'avait toujours pas perdu cette saison avant d'accueillir en son antre le modeste club de Montceau, mais le fond de jeu apparaissait ou disparaissait selon d'obscurs enchantements et des prévisions des marées. La rencontre face au FC Montceau-Bourgogne apparaît, dès lors, comme un match piège.
François Keller devait donc composer avec de multiples blessures ou suspensions, notamment l'absence de ses deux latéraux de formation : Francisco Donzelot et Vincent Guignery. C'est donc Joris Ursch qui prend la place du premier dans le Onze de départ, Sikimic glissant latéralement tout en cédant sa place à Billy Modeste.
Cette composition évoluera au gré des entrées de Coulibaly, Benchenane et Binder, mais on remarquera durant le match la permutation entre le jeune Ursch et le combatif Gauthier Pinaud.
David contre Golliard
Montceau n'est pas uniquement une ville qui permet de voir fleurir toutes sortes de jeux de mots comme abondent les langues de bois à Troyes, c'est aussi une équipe qui vise dans un premier temps à se créer quelques occasions. Les Strasbourgeois cherchent vite à se rassurer offensivement après des frappes de boeuf des Bourguignons, apparemment une spécialité locale. Noro positionné en meneur de jeu distille des passes à Ledy dans un premier temps, qui échoue face à Langlois, le portier adverse, avant de trouver de manière alambiquée la tête du capitaine Ludovic Golliard qui smashe à bout portant une tête puissante pour ouvrir le score.
Sikimessi : Sow good!
Pendant ce temps, Saidou Sow tend à agacer le public venu en nombre. Même s'il réussit de bons appels et décalages, il semble que le droit à l'erreur ne lui soit plus permis. Sorti à la mi-temps, il cède sa place à Coulibaly qui, en pilier devant la défense, joue astucieusement de sa carrure pour muscler l'entrejeu. Notons toutefois que si Sow refuse souvent le jeu en première intention et s'enferme près du poteau de corner, il est à l'origine du coup-franc amenant le but du capitaine du RCS.
Peu avant la 60ème minute, Pinaud, décalé dans le couloir droit par Stéphane Noro, adresse un centre qui file devant le but bourguignon, arrive dans les pieds de Sikimic, lequel ne « renie ses gènes et sa race » pour des gènes ibères. Son lob millimétré ce n'est pas de la réussite, un peu de mauvaise foi que diable !- atterrit dans la lucarne opposée de Langlois sous les yeux médusés des remplaçants de Montceau. 2-0, la Meinau scande le nom du génial Serbe.
Montceau qui semblait encore y croire s'effondre, Stéphane Noro continue de montrer une envie à toute épreuve et tente encore de marquer, son lob se voit sauvé sur la ligne par le défenseur central adverse. Ira-t-on jusqu'à en déduire que Sikimic est plus technique que Noro ?
A l'autre bout du terrain Ziman Duki s'envole à nouveau pour détourner une frappe lointaine avec souplesse et talent.
Noro à l'origine du premier but et du second but par ses passes, est également à l'origine du troisième et dernier but alsacien. Le décalage pour Perrin est parfait, même si celui glisse, il se rattrape bien en repiquant vers le centre et frappant avec la puissance d'un benjamin, il voit sa balle mourir dans les cages adverses.
«Couvrez-moi de ce logo que je ne saurai voir»
Les 20 minutes suivantes seront assez ternes, le spectacle se fait en tribune, face à un énorme voile du véritable blason du club réalisé conjointement par la FSRCS, les Ultras et le KCB. Une magnifique oeuvre qui restera le temps de la saison en tribune Est.
Que voulez vous de plus ? 100 points et un Bischheim-Mars.
Certes, Strasbourg n'avait toujours pas perdu cette saison avant d'accueillir en son antre le modeste club de Montceau, mais le fond de jeu apparaissait ou disparaissait selon d'obscurs enchantements et des prévisions des marées. La rencontre face au FC Montceau-Bourgogne apparaît, dès lors, comme un match piège.
François Keller devait donc composer avec de multiples blessures ou suspensions, notamment l'absence de ses deux latéraux de formation : Francisco Donzelot et Vincent Guignery. C'est donc Joris Ursch qui prend la place du premier dans le Onze de départ, Sikimic glissant latéralement tout en cédant sa place à Billy Modeste.
Cette composition évoluera au gré des entrées de Coulibaly, Benchenane et Binder, mais on remarquera durant le match la permutation entre le jeune Ursch et le combatif Gauthier Pinaud.
David contre Golliard
Montceau n'est pas uniquement une ville qui permet de voir fleurir toutes sortes de jeux de mots comme abondent les langues de bois à Troyes, c'est aussi une équipe qui vise dans un premier temps à se créer quelques occasions. Les Strasbourgeois cherchent vite à se rassurer offensivement après des frappes de boeuf des Bourguignons, apparemment une spécialité locale. Noro positionné en meneur de jeu distille des passes à Ledy dans un premier temps, qui échoue face à Langlois, le portier adverse, avant de trouver de manière alambiquée la tête du capitaine Ludovic Golliard qui smashe à bout portant une tête puissante pour ouvrir le score.
Sikimessi : Sow good!
Pendant ce temps, Saidou Sow tend à agacer le public venu en nombre. Même s'il réussit de bons appels et décalages, il semble que le droit à l'erreur ne lui soit plus permis. Sorti à la mi-temps, il cède sa place à Coulibaly qui, en pilier devant la défense, joue astucieusement de sa carrure pour muscler l'entrejeu. Notons toutefois que si Sow refuse souvent le jeu en première intention et s'enferme près du poteau de corner, il est à l'origine du coup-franc amenant le but du capitaine du RCS.
Peu avant la 60ème minute, Pinaud, décalé dans le couloir droit par Stéphane Noro, adresse un centre qui file devant le but bourguignon, arrive dans les pieds de Sikimic, lequel ne « renie ses gènes et sa race » pour des gènes ibères. Son lob millimétré ce n'est pas de la réussite, un peu de mauvaise foi que diable !- atterrit dans la lucarne opposée de Langlois sous les yeux médusés des remplaçants de Montceau. 2-0, la Meinau scande le nom du génial Serbe.
Montceau qui semblait encore y croire s'effondre, Stéphane Noro continue de montrer une envie à toute épreuve et tente encore de marquer, son lob se voit sauvé sur la ligne par le défenseur central adverse. Ira-t-on jusqu'à en déduire que Sikimic est plus technique que Noro ?
A l'autre bout du terrain Ziman Duki s'envole à nouveau pour détourner une frappe lointaine avec souplesse et talent.
Noro à l'origine du premier but et du second but par ses passes, est également à l'origine du troisième et dernier but alsacien. Le décalage pour Perrin est parfait, même si celui glisse, il se rattrape bien en repiquant vers le centre et frappant avec la puissance d'un benjamin, il voit sa balle mourir dans les cages adverses.
«Couvrez-moi de ce logo que je ne saurai voir»
Les 20 minutes suivantes seront assez ternes, le spectacle se fait en tribune, face à un énorme voile du véritable blason du club réalisé conjointement par la FSRCS, les Ultras et le KCB. Une magnifique oeuvre qui restera le temps de la saison en tribune Est.
Que voulez vous de plus ? 100 points et un Bischheim-Mars.
