Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La saison des anciens strasbourgeois (2/2)

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Perbet, goléador de Jupiler Ligue © kibitz

Suite des aventures de nos anciennes gloires...

Kévin Gameiro, 25 ans, Paris SG (L1)


Saison difficile pour celui qui avait explosé sous le maillot de Lorient. Transféré au PSG avant l'arrivée de Qatar Sport Investments, Kévin Gameiro a d'abord pu conserver une place de titulaire sous les ordres d'Antoine Kombouaré, l'entraîneur à l'origine de sa venue. Malgré une entente loin d'être optimale avec Nenê, Menez et Pastore, il parvient tout de même à inscrire 9 buts, dont un triplé à Ajaccio. Mais l'arrivée de Carlo Ancelotti va peu à peu le mettre à l'écart, l'Italien préférant un système de jeu sans avant-centre. En manque de temps, et avec un horizon bouché par la perspective d'un recrutement clinquant, l'attaquant devra sans doute quitter la capitale pour se relancer, et peut-être retrouver l'équipe de France.

Emil Gargorov, 31 ans, Razgrad (Bulgarie)


De retour en Bulgarie en janvier 2011, après des expériences plutôt mitigées à l'étranger, Emil Gargorov s'est engagé l'été dernier au Ludogorets Razgrad, équipe promue en première division mais aux ambitions assez élevées. Maître à jouer de son équipe, le petit milieu rayonne comme lors de ses plus belles heures au CSKA Sofia, à tel point qu'il effectue son retour en sélection nationale en février. Sa ligne statistique est, elle, plutôt impressionnante puisqu'en 26 rencontres, il a inscrit 13 buts et délivré 7 passes décisives. Mais surtout, dans son sillage, Razgrad a décroché un inédit doublé coupe-championnat. A 31 ans, Gargorov va donc à nouveau goûter à la Ligue des Champions la saison prochaine.

Magaye Gueye, 21 ans, Everton (Angleterre)


Parti en Angleterre à la faveur d'une première saison, sous le maillot strasbourgeois, réussie sur le plan individuel, Magaye Gueye a d'abord connu une première saison d'apprentissage à Everton, avec un temps de jeu assez réduit. On pouvait alors craindre qu'il rejoigne la liste de ces jeunes espoirs qui se sont brulés les ailes outre-Manche. Mais le jeune international espoir a de la ressource et du potentiel, et est parvenu à grappiller du temps de jeu, que ce soit en Premier League (17 matchs dont 3 titularisations) ou en Cup (6 matchs, 5 titularisations). A son crédit également, le titre d'homme du match lors d'un match contre Sunderland, dans lequel il a inscrit un but et délivré deux passes décisives. A 21 ans, Magaye semble être sur la bonne voie pour réussir son rêve de percer en Angleterre.

Régis Gurtner, 25 ans, Boulogne-sur-Mer (L2)


Titulaire indiscutable au Racing la saison dernière, Régis Gurtner est parti tenter sa chance à l'étage au-dessus, en s'engageant à Boulogne-sur-Mer. Sur la Côte d'Opale, le portier est mis en concurrence avec le numéro 1 du poste, Florian Bague. Mais à la faveur d'une excellente préparation d'avant saison, c'est lui qui démarre la saison dans ce rôle. D'un point de vu collectif, les débuts sont difficile, mais Régis parvient à briller par la qualité de ses parades. Au mois de mars, après une défaite contre Lens qui plonge un peu plus les Boulonnais vers la zone rouge, Pascal Planque décide de faire tourner son effectif, et donc de changer de gardien, afin de trouver la solution, mais rien n'y fait. A nouveau titulaire pour les trois dernières rencontres, Gurtner ne peut empêcher la descente de son club. A priori, son avenir se dessine toujours là-bas, même si sa saison ne manquera pas d'attirer quelques recruteurs.

Boubacar Kébé, 25 ans, Cherbourg (National)


Comme Franck Dja Djédjé, Boubacar Kébé a été le symbole des dissensions entre Philippe Ginestet et Jean-Marc Furlan en matière de recrutement. Engagé contre l'avis de l'entraîneur, le jeune attaquant ne s'est jamais imposé en Alsace, pas vraiment aidé par des blessures multiples. Après la liquidation judiciaire du Racing, il s'engage chez le promu cherbourgeois. En compagnie de Nicolas Belvito, le Burkinabè s'impose d'entrée comme le fer de lance de l'attaque normande. Parfois capitaine, il clôt sa saison avec 9 buts au compteur.

Billy Ketkeophomphone, 22 ans, Sion (Suisse) puis Tours (L2)


Suivi par plusieurs clubs après une saison pleine de promesses en National, Billy Ketkeo a finalement choisi de signer à Sion. Le club valaisan reste sur une belle saison, ponctuée par une victoire en coupe de Suisse qui lui a ouvert les portes de la Ligue Europa. Mais le club du sulfureux Christian Constantin se retrouve au coeur d'un imbroglio judiciaire, qui empêche le jeune attaquant d'être aligné. Celui-ci décide donc de résilier son contrat au mois de janvier, et de signer dans la foulée à Tours, en L2. Chez les Ciel et Noir, Billy gagne enfin du temps de jeu, et dispute 14 matchs de L2, sans toutefois affoler son compteur but. La saison prochaine devra être celle de la confirmation.

Guillaume Lacour, 31 ans, Evian-Thonon-Gaillard (L1)


Fidèle durant 9 saisons, Guillaume Lacour avait rejoint Evian-Thonon-Gaillard après la descente du Racing en National. En Savoie, il enchaine 28 titularisations de rang, avant de se blesser au mois de mars 2011. Dès lors, c'est le début des galères. Opéré de l'adducteur droit, il ne peut fêter la montée historique de son équipe sur le terrain. De retour à l'entraînement à la fin du mois d'août, il rechute au mois de septembre et se fait de nouveau opérer. Il faudra cette fois-ci attendre le mois de mars pour voir l'ancien capitaine strasbourgeois pointer le bout de son nez sur un banc de première division. Entré en jeu à Auxerre en toute fin de match, il sera ensuite titularisé à trois reprises. Après cette saison quasiment blanche et en fin de contrat, Lacour aura fort à faire pour retrouver un club.

Danijel Ljuboja, 33 ans, Legia Varsovie (Pologne)


Danijel Ljuboja aura autant marqué la Meinau par ses éclairs de génies que par une certaine nonchalance. Après son départ vers le PSG, sa carrière aura connu quelques écueils, notamment du côté de l'Allemagne. Relancé par un passage intéressant à Grenoble en 2010, l'attaquant s'est exilé cette saison au Legia Varsovie. Au sein d'un effectif jeune et talentueux (Rafal Wolski et Michal Zyro risque notamment de faire parler d'eux prochainement), il devient l'un des joueurs majeurs du championnat, grâce à des débuts tonitruants (5 buts lors des 5 premiers matchs). Son bilan de 11 buts, et 6 passes décisives, en 30 rencontres en font le quatrième meilleurs buteur de l'Ekstraklasa, derrière notamment ce bon vieux Tomasz Frankowski. Avec encore un an de contrat, Ljuboja devrait encore un peu roder dans les surfaces de réparation polonaises.

Marcos Dos Santos, 32 ans, Troyes (L2)


Après avoir soufflé le chaud et le froid au Racing, entre buts géniaux et matchs fantomatiques, Marcos est allé rejoindre Jean-Marc Furlan à Troyes en 2010. Sa première saison est plus qu'honorable puisque le Brésilien plante 9 buts, soit son meilleur total en carrière, jusque là. Cette saison, il repart dans un rôle de titulaire, dans une équipe qui va créer la surprise. Promue en L2 seulement deux ans auparavant, l'ESTAC parvient à arracher la montée en fin de saison. Et l'attaquant n'y est pas pour rien puisque, associé avec Raphaël Caceres, il forme un duo redoutable, auteur de 22 buts, sur les 45 de l'équipe. Sous contrat encore deux saison dans l'Aube, il s'apprête à découvrir la L1 à 32 ans.

Ali-Azouz Mathlouthi, 25 ans, Lens (L2)


Auteur d'une saison de National très remarquée, Ali Mathlouthi avait l'embarras du choix pour poursuivre sa carrière cette saison. C'est finalement à Lens qu'il atterrit, avec l'objectif de participer activement à la remontée du club en L1. Malgré la concurrence de Pollet, Toudic et Eduardo, et les résultats moyens, l'attaquant grappille du temps de jeu sur le côté droit, et joue 12 matchs (dont 3 titularisations) lors des 14 premières journées. Mais dès le mois de novembre, Ali ne rentre plus dans les plans de Jean-Louis Garcia et enchaîne matchs en CFA, pépins physiques et retards à l'entraînement. Durant le mercato, il part même à l'essai en Roumanie, mais refuse d'y signer pour raisons familiales. En guise de point d'orgue de cette saison raté, l'attaquant se blesse aux adducteurs. Blacklisté chez les Sang et Or, son avenir s'annonce trouble.

Tristan M'Bongo, 29 ans, Luzenac (National)


Pas vraiment à l'aise avec le rythme de vie d'un joueur professionnel, Tristan M'Bongo a traversé la saison 2010/11 comme une ombre, malgré une jolie réputation acquise en National avec Luzenac (17 buts la saison précédente). Sans surprise, c'est dans le club ariégeois qu'il signe sitôt la fin de son contrat en Alsace. Installé sur son côté gauche de prédilection, l'attaquant enchaîne les matchs et retrouve le chemins des filets de manière assez régulière. Ses 10 buts permettent ainsi à Luzenac de rempiler pour une saison au troisième niveau français, et ainsi de pérenniser son avenir. Tristan, lui, ne devrait pas quitter la capitale du talc.

Eric Mouloungui, 28 ans, Nice (L1)


A Nice depuis 2008, Eric Mouloungui a bien fait profiter le stade du Ray de ses dribbles chaloupés et de ses qualités de vitesse. Après une saison 2010/11 plus que réussie, avec ses 8 buts, l'attaquant aborde cet exercice dans la peau d'un titulaire presque indiscutable, aux côtés d'un Anthony Mounier. 26 matchs, 4 buts, le Gabonais participe au maintien des siens, et attise les convoitises des certaines clubs, dont l'OM, désormais à l'affût de tous les bons coups peu onéreux. Mais malgré cet intérêt, c'est aux Emirats Arabes Unis, plus précisément à Al Wahda, qu'il poursuivra sa carrière, pour 750 000€ net par an.

Stéphane Noro, 32 ans, Apollon Limassol (Chypre)


Catalogué par certains comme un des grands joueurs du Racing, malgré un passage de seulement 6 mois en troisième division, Stéphane Noro aurait sans doute pu prétendre retrouver la L2, à la faveur de ce passage réussi sous le maillot bleu. Finalement, c'est à Chypre qu'il décide de poursuivre sa carrière, séduit par le projet de Didier Ollé-Nicolle et la signature de son pote Milovan Sikimic. Mais comme bien souvent dans ce championnat, l'Apollon Limassol a du mal à assurer le versement des salaires de certains éléments, au point que l'entraîneur français mette les voiles dès le mois de novembre. Pour Noro en revanche, les choses se passent plutôt bien, le milieu de terrain jouant régulièrement (18 matchs, dont 14 titularisations, et 3 buts). A priori, l'avenir du milieu de terrain passe encore par Chypre, à moins qu'un club français flaire le bon coup. Une chose est sûre, ce ne sera pas le Racing...

Quentin Othon, 24 ans, Troyes (L2)


Grand espoir du Racing, Quentin Othon avait vu son ascension stoppée par le tacle d'un certain Olivier Giroud et la grave blessure à la cheville qui en a résulté. Malgré une bonne saison sous les ordres de Pascal Janin, le petit milieu enchainera ensuite les prêts infructueux, à Nantes et à Châteauroux. Heureusement pour lui, Jean-Marc Furlan, l'entraineur de Troyes, s'est souvenu de son ancien protégé et est venu le chercher au mois de septembre. Ses débuts dans l'Aube sont assez timides, avec à peine 4 titularisations et quelques entrées en jeu lors de la première moitié de saison. Tout change sur le cycle retour, puisque Quentin s'impose progressivement au milieu de terrain et surprend par sa qualité de passe. Au final, sa saison aura été plutôt réussie, avec 19 matchs joués. De quoi aborder la prochaine, en L1, avec confiance.

Julien Outrebon, 28 ans, Troyes (L2)


Solide défenseur de National à la mentalité exemplaire, Julien Outrebon a profité d'un passage réussi au Racing pour toquer à l'étage du dessus et signer à Troyes (destination décidément prisée par les anciens strasbourgeois). Malgré une concurrence assez rude, Saunier et Rincon notamment, le défenseur réalise un bon début de saison, avec 9 apparitions lors des 14 premières journées. Mais un soir de novembre, à Nantes, tout bascule: N'Goyi commet un véritable attentat et découpe le pauvre Julien. Le diagnostic est sans appel : rupture du péroné et ligaments arrachés, la saison de l'ancien joueur de Créteil est terminée. Il reprend la compétition en CFA2 au mois d'avril mais ne rejouera pas en L2. Avec la montée de l'ESTAC en L1, son horizon est plutôt bouché, puisqu'il sera a priori le 4ème choix dans la hiérarchie des défenseurs centraux.

Gregory Paisley, 35 ans, Guingamp (L2)


L'ancien capitaine du Racing, qui avait à l'époque engendré une petite polémique suite à une interview (lire Paisley démission !), a quitté la L1 l'été dernier pour s'engager à Guingamp, fraichement promu. Un dernier défi pour le défenseur de 35 ans. En Bretagne, Paisley occupe le flanc gauche de la défense et enchaine les titularisations, avant de perdre progressivement sa place en toute fin de saison. Pas forcément toujours irréprochable, il finira cet exercice avec 26 rencontres au compteur. En fin de contrat, le joueur pourrait se voir proposer un nouveau bail d'un an, avec pour objectif d'encadrer les jeunes du centre de formation.

Jérémy Perbet, 27 ans, Mons (Belgique)


Arrivé sans doute un peu trop jeune pour s'imposer à Strasbourg, Jérémy Perbet a posé ses valises en Belgique en 2008. Après un passage plutôt réussi à Tubize (24 buts en 47 matchs de D1 et de D2) et un autre nettement moins à Lokeren, le buteur avait rejoint le club de Mons, alors en D2, en janvier 2011. 14 buts en 14 matchs plus tard, son club retrouve la Jupiler League, et Perbet commence à cultiver une jolie petite réputation Outre-Quiévrain. Mais c'est sans commune mesure avec ce qui va suivre cette saison. Le buteur poursuit sur sa lancée et se met à planter des buts à un rythme effréné: 22 réalisations lors de la saison régulière, plus 3 en play-off, on n'avait plus ça depuis un bon moment en Belgique. L'ancien gamin un peu frêle du Puy-en-Velay devient dès lors la nouvelle hype des gazettes de transferts. Auréolé de son titre de meilleur joueur de la saison, il intéresse désormais une flopée de clubs européens, dont Parme, Marseille, le Standard ou encore Monaco.

Alexi Peuget, 21 ans, Reims (L2)


Propulsé titulaire par Laurent Fournier la saison dernière, Alexi Peuget avait réalisé une première saison de National plutôt correcte. Ses prestations ont en tout cas séduit les recruteurs du Stade de Reims, puisqu'il débarque dans la cité champenoise cet été, histoire de parfaire sa formation en L2. Malgré une concurrence assez rude, le jeune milieu parvient à grappiller du temps de jeu, avant de disparaître de la circulation au mois de mars, la faute à une blessure, puis à la rudesse de la course à la montée en L1. Au final, Alexi aura disputé 12 matchs, dont 5 où il est aligné d'entrée de jeu. Sans doute pas encore armé pour se frotter aux joutes de la L1, le jeune milieu sera prêté.

Morgan Schneiderlin, 22 ans, Southampton (Angleterre)


Parti en Angleterre à seulement 19 ans, on pouvait prédire le pire pour la carrière de Morgan Schneiderlin, surtout lorsque son club de Southampton est tombé en D3. Promu en Championship cette saison, l'ancien club du génial Matt Le Tissier a surpris tout le monde en accrochant la montée en Premier League. Et le milieu alsacien n'y est pas pour rien. Avec 42 matchs joués, pour 2 buts et 3 passes décisives, il a été l'un des grands artisans de cette réussite, et abordera la saison prochaine dans la peau d'un titulaire.

Anthony Weber, 24 ans, Reims (L2)


Capitaine de la réserve du Racing, et loué pour son potentiel, Anthony Weber n'a jamais vraiment eu la chance de percer dans son club d'origine. Non retenu par Gilbert Gress à l'été 2009, le défenseur a explosé en National, au Paris FC, avant de rejoindre Reims en L2. Après une première saison plutôt moyenne (13 matchs), il s'impose durant celle-ci comme le taulier de la défense central. C'est bien simple, Weber a disputé l'intégralité des 38 matchs de L2 (pour 3 buts), et s'est vu récompensé par une nomination dans l'équipe type de l'UNFP. Une réelle performance qui lui ouvre les portes de la L1, où il devrait conserver sa place en défense centrale.

Simon Zenke, 23 ans, Samsunspor (Turquie)


Moqué pour son allure, décrié pour son inefficacité, la carrière strasbourgeoise de Simon Zenke n'aura pas été transcendante. Parti se relancer à Samsunspor, en D2 turque, la saison dernière, le Nigérian avait affolé les compteurs avec 16 buts inscrits. Promu en première division, son club recrute alors massivement, notamment en attaque. Le temps de jeu de Zenke diminue donc naturellement, même s'il parvient tout doucement à s'imposer sur le côté droit. Au final, il parvient tout de même à disputer 23 rencontres, pour un but et 4 passes décisives. Insuffisant pour empêcher son club de retomber en deuxième division.

athor

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