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Il n'y a pas que Sitterlé sur les bords de la Krimmeri, il y a un club aussi. Oh, wait.
La suprématie du groupe C de CFA 2 se jouait en ce samedi d'avril, entre une équipe interdite de montée et une équipe interdite de ne pas monter. Le contexte était difficile, la tâche encore plus rude pour les Bleus.
L'équipe titularisée par François Keller pour ce match au sommet ressemble fort à celle que les supporters ont pu applaudir lundi dernier : la défense, malgré le retour de Vincent Guignery, est identique à celle alignée ces derniers temps, à la surprise de multiples personnes. De plus, Tommy De Jong et Anthony Sichi ne sont pas présents, ni sur la pelouse, ni sur le banc strasbourgeois.
L'école des femmes
En ouverture, les filles de Vendenheim reçoivent le Paris Saint-Germain, qui compte notamment dans ses rangs la plus-que-charmante Laure Boulleau. A ce titre, la populaire au plus près de la jolie latérale a rarement été aussi remplie cette saison, de nombreux supporters rêvassant de croiser ses courbes.
Les Alsaciennes plient cependant face aux professionnelles, et malgré les quatre buts concédés, ne lâchent rien et avec le soutien d'un stade loin d'être vide rendent coup pour coup.
L'attrape-coeurs
Si les efforts des Bas-Rhinoises s'avèrent vains sur le plan sportif, ils sont sans doute payant sur le plan cardiaque (oui, oui, du coeur). Encore un secteur où la crise est proche, et si la latérale droite alsacienne souhaite me réanimer qu'elle n'hésite pas à me contacter. Les joueurs strasbourgeois semblent également agréablement surpris du jeu pratiqué, leurs regards ne décrochant pas du terrain lors de leur échauffement derrière la ligne de but.
Toutes les bonnes choses ayant une fin, les femmes regagnent la cuisine et le coup-d'envoi est donné pour l'habituelle tambouille.
En tête à tête
Les Strasbourgeois commencent tambour battant leur match, Auxerre ne pouvant totalement développer son jeu mais à l'image de la bonne entame de la rencontre face à la réserve dijonnaise, les efforts ne sont pas récompensés par un but. Auxerre réplique par une forte possession de balle pendant quelques minutes, jusqu'à un raid de Gauthier Pinaud taclé à l'entrée de la surface et une fois relevé, immédiatement mis à terre par le gardien auxerrois. Les supporters hurlent, les joueurs râlent, l'arbitre siffle un coup-franc pour les réservistes.
Au quart d'heure de jeu, un premier corner tiré par Benjamin Genghini est repris par une tête puissante de Ludovic Golliard, juste sous la barre, que le portier auxerrois détourne d'une claquette. Le corner suivant permet à nouveau au gardien de s'employer sur une tête ce coup-ci de Billy Modeste dont la reprise frontale est à nouveau détournée in extremis, cette fois ci de se lucarne, par le même gardien.
L'Association de la jeunesse auxerroise n'a au final jamais aussi bien porté son nom. Le latéral droit devant encore collectionner les cartes Pokémon, et son homologue à gauche exposant à la face du monde son amour des Visiteurs par sa coupe moyenâgeuse. Nous l'appellerons donc Godefroy.
We are the champions
Encore un gardien qui sort le match de sa vie se dit-on et Saidou Sow manque d'intelligence de jeu en oubliant totalement ses partenaires isolés sur une frappe aux 16 mètres qui finit largement au dessus. Cependant, cette action est vite oubliée lorsque Pacho Donzelot fixe Godefroy, qui n'est pas une muraille, puis centre au deuxième poteau où David Ledy reprend et envoie la balle au fond des filets.
Une poignée de minutes plus tard à peine trois les esprits s'échauffent lorsque Donzelot, très actif en ce début de match, est mis à terre. Le défenseur central icaunais coupable à la fois de la faute et du début d'altercation se fait surprendre par un Pinaud en embuscade qui transforme le coup-franc de Thomas Martin en but au premier poteau.
God : blesse you!
La suite du match effleure l'ennui total, entre un Racing qui multiplie les passes dans l'entre-jeu et une jeune équipe auxerroise qui ne fait pas preuve d'une grande envie, chacun de leurs jeunes joueurs préférant se démarquer plutôt que de marquer. Robin Binder rentré en lieu et place de David Ledy cherchera à redonner de l'allant à la pointe de l'attaque alsacienne, ce qu'il s'appliqua à faire pendant les 20 minutes qui lui ont été donné de jouer. Le (très) jeune attaquant a fait preuve d'un jeu intéressant dans un match cadenassé. L'équipe entière a joué de manière solidaire : appliqués et volontaires en première période, aucun des joueurs n'a rechigné à la tâche ingrate de défendre et de presser le porteur du ballon.
Les blessures successives de Thomas Martin, victime d'une entorse en première mi-temps, et de David Ledy, cumulant une contracture de la cuisse et une luxation de l'épaule, inquiètent. Strasbourg perd ici deux cadres majeurs, dépositaires du jeu strasbourgeois, mais gagne une solidité défensive qui enchante lorsque Kéhi capte magnifiquement bien un ballon en deux temps dans les pieds de l'attaquant adverse, ou quand Billy Modeste parodie Kung-fu Panda à quelques minutes du coup de sifflet final.
Strasbourg bat donc Auxerre III, avec la manière pour les buts, et l'expérience pour conserver l'écart. Le Racing est donc premier, avec sept points d'écart sur un concurrent direct : Vesoul, qui se déplacera dans deux semaines à la Meinau. Et si les Bleus montrent d'aussi belles choses qu'en début de rencontre, du côté sportif, tous les voyants seront au bleu.
L'équipe titularisée par François Keller pour ce match au sommet ressemble fort à celle que les supporters ont pu applaudir lundi dernier : la défense, malgré le retour de Vincent Guignery, est identique à celle alignée ces derniers temps, à la surprise de multiples personnes. De plus, Tommy De Jong et Anthony Sichi ne sont pas présents, ni sur la pelouse, ni sur le banc strasbourgeois.
L'école des femmes
En ouverture, les filles de Vendenheim reçoivent le Paris Saint-Germain, qui compte notamment dans ses rangs la plus-que-charmante Laure Boulleau. A ce titre, la populaire au plus près de la jolie latérale a rarement été aussi remplie cette saison, de nombreux supporters rêvassant de croiser ses courbes.
Les Alsaciennes plient cependant face aux professionnelles, et malgré les quatre buts concédés, ne lâchent rien et avec le soutien d'un stade loin d'être vide rendent coup pour coup.
L'attrape-coeurs
Si les efforts des Bas-Rhinoises s'avèrent vains sur le plan sportif, ils sont sans doute payant sur le plan cardiaque (oui, oui, du coeur). Encore un secteur où la crise est proche, et si la latérale droite alsacienne souhaite me réanimer qu'elle n'hésite pas à me contacter. Les joueurs strasbourgeois semblent également agréablement surpris du jeu pratiqué, leurs regards ne décrochant pas du terrain lors de leur échauffement derrière la ligne de but.
Toutes les bonnes choses ayant une fin, les femmes regagnent la cuisine et le coup-d'envoi est donné pour l'habituelle tambouille.
En tête à tête
Les Strasbourgeois commencent tambour battant leur match, Auxerre ne pouvant totalement développer son jeu mais à l'image de la bonne entame de la rencontre face à la réserve dijonnaise, les efforts ne sont pas récompensés par un but. Auxerre réplique par une forte possession de balle pendant quelques minutes, jusqu'à un raid de Gauthier Pinaud taclé à l'entrée de la surface et une fois relevé, immédiatement mis à terre par le gardien auxerrois. Les supporters hurlent, les joueurs râlent, l'arbitre siffle un coup-franc pour les réservistes.
Au quart d'heure de jeu, un premier corner tiré par Benjamin Genghini est repris par une tête puissante de Ludovic Golliard, juste sous la barre, que le portier auxerrois détourne d'une claquette. Le corner suivant permet à nouveau au gardien de s'employer sur une tête ce coup-ci de Billy Modeste dont la reprise frontale est à nouveau détournée in extremis, cette fois ci de se lucarne, par le même gardien.
L'Association de la jeunesse auxerroise n'a au final jamais aussi bien porté son nom. Le latéral droit devant encore collectionner les cartes Pokémon, et son homologue à gauche exposant à la face du monde son amour des Visiteurs par sa coupe moyenâgeuse. Nous l'appellerons donc Godefroy.
We are the champions
Encore un gardien qui sort le match de sa vie se dit-on et Saidou Sow manque d'intelligence de jeu en oubliant totalement ses partenaires isolés sur une frappe aux 16 mètres qui finit largement au dessus. Cependant, cette action est vite oubliée lorsque Pacho Donzelot fixe Godefroy, qui n'est pas une muraille, puis centre au deuxième poteau où David Ledy reprend et envoie la balle au fond des filets.
Une poignée de minutes plus tard à peine trois les esprits s'échauffent lorsque Donzelot, très actif en ce début de match, est mis à terre. Le défenseur central icaunais coupable à la fois de la faute et du début d'altercation se fait surprendre par un Pinaud en embuscade qui transforme le coup-franc de Thomas Martin en but au premier poteau.
God : blesse you!
La suite du match effleure l'ennui total, entre un Racing qui multiplie les passes dans l'entre-jeu et une jeune équipe auxerroise qui ne fait pas preuve d'une grande envie, chacun de leurs jeunes joueurs préférant se démarquer plutôt que de marquer. Robin Binder rentré en lieu et place de David Ledy cherchera à redonner de l'allant à la pointe de l'attaque alsacienne, ce qu'il s'appliqua à faire pendant les 20 minutes qui lui ont été donné de jouer. Le (très) jeune attaquant a fait preuve d'un jeu intéressant dans un match cadenassé. L'équipe entière a joué de manière solidaire : appliqués et volontaires en première période, aucun des joueurs n'a rechigné à la tâche ingrate de défendre et de presser le porteur du ballon.
Les blessures successives de Thomas Martin, victime d'une entorse en première mi-temps, et de David Ledy, cumulant une contracture de la cuisse et une luxation de l'épaule, inquiètent. Strasbourg perd ici deux cadres majeurs, dépositaires du jeu strasbourgeois, mais gagne une solidité défensive qui enchante lorsque Kéhi capte magnifiquement bien un ballon en deux temps dans les pieds de l'attaquant adverse, ou quand Billy Modeste parodie Kung-fu Panda à quelques minutes du coup de sifflet final.
Strasbourg bat donc Auxerre III, avec la manière pour les buts, et l'expérience pour conserver l'écart. Le Racing est donc premier, avec sept points d'écart sur un concurrent direct : Vesoul, qui se déplacera dans deux semaines à la Meinau. Et si les Bleus montrent d'aussi belles choses qu'en début de rencontre, du côté sportif, tous les voyants seront au bleu.
