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- Après-match
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- Par chris68
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Le Racing, qui a maîtrisé son sujet stéphanois, n'a toutefois pas su trouver la faille pour arracher une victoire qui était à sa portée. Au moins son public a été épargné par une nouvelle mauvaise surprise...
La Meinau est peu garnie. Un peu plus de 12 000 courageux spectateurs ont bravé le froid... Ils n'auront guère d'occasions pour se réchauffer.
Avec la suspension de Pagis et un Farnerud décevant, Mamadou Niang se retrouve seul en pointe dans un dispositif tactique inédit. L'absence de Deroff est quant à elle comblée par la 7ème titularisation de la saison de Guillaume Lacour. Mais malgré les bonnes prestations de ces deux joueurs, cette rencontre fut avant tout un combat du milieu de terrain. Passes courtes, jeu parfois brouillon des deux équipes, les mouvements offensifs sont bien rares. St-Etienne préfère rester replié en défense et attend des Strasbourgeois fébriles. Les Bleus ne parviennent que rarement à percuter, à percer un rideau défensif des verts, très bien en place.
La seule véritable occasion alsacienne laissait pourtant présager d'un Racing conquérant. Mamadou Niang faisant enfin preuve de réalisme. Bien servi dans la profondeur par Lacour, il rentre dans la surface tout en puissance, contourne la défense adverse et exécute Janot d'un tir croisé qui heurte le poteau avant de finir au fond des filets. (1-0, 10ème )
Le maigre public donne de la voix, son équipe commence le match de la meilleure des manières. Mais c'est alors que s'installe un faux rythme qui endort les hommes de Duguéproux et les spectateurs. C'est bien simple, il n 'y aura après ce but, plus aucune véritable occasion à signaler dans cette première mi-temps pour le Racing. Le ballon circule bien, chaque équipe réalise même des séries de passes à 10, mais au final on joue plus à la baballe qu'autre chose. Les Verts, soutenus par de nombreux fans ayant fait le déplacement, en profitent tout de même pour pointer le bout de leur nez. Et l'égalisation viendra d'un coup de pied arrêté concédé encore une fois bêtement. Hellebuyck voit son coup franc repoussé plein axe par la défense strasbourgeoise. Diawara, aux 16 mètres, reprend le ballon comme il vient, son tir est dévié d'une talonnade par Hognon étrangement seul aux 6mètres. Cassard ne peut rien faire. (1-1 32ème)
Les Strasbourgeois ne réagiront qu'au début de la seconde mi-temps en prenant peu à peu le match en main. Mais ils se heurtent, comme en première mi-temps à un mur vert. Arrache s'enlise dans ses passements de jambe. Johansen a bien du mal à se libérer de cette tenaille verte. Seuls Abdessadki et Niang parviennent à inquiéter la défense stéphanoise et c'est ainsi que quelques actions chaudes se déroulent devant les buts de Janot. Sur un excellent travail offensif de Lacour sur le côté droit, on croit même que Niang, seul aux 6m va marquer le deuxième but mais il s'emmêle les pinceaux et butte sur un gardien impérial. (55ème) Son homologue alsacien aura l'occasion de s'illustrer sur le contre de St-Etienne en repoussant un tir de Compan. (56ème) Ce sera l'une de ses seules parades. Car les 22 acteurs entament alors une longue traversée du désert.
Les Stéphanois, satisfaits de ce point dans l'optique du maintien (leur réel objectif paraît-il) se contentent de (bien) défendre et leurs rares occasions sont rapidement avortées. En grande partie grâce à Karim Haggui, auteur d'une excellente partie. Le Tunisien, impérial, solide comme un roc et auteur de brillants jaillissements peut sans aucun doute se voir attribué le titre honorifique d'homme du match. Grâce à lui et à un Lacour dont la performance ne laisse pas penser un instant qu'il s'agit d'un remplaçant, et enfin un Kanté toujours aussi rassurant, la défense alsacienne canalise les frileux assauts des hommes d'Elie Baup. En face, même constat. Niang a beau remuer comme un beau diable, multipliant ses efforts et se dépensant sans compter, il n'a rien à faire. Esseulé en attaque, il a manqué de soutien et ses incursions dans la surface ont été trop rares.
Malgré l'entrée (très discrète) de Farnerud le jeu n'évolue pas. Les Stéphanois montrent toutefois qu'ils savent mener des contre-attaques ultra rapides, mais l'arrière garde alsacienne veille. Côté Racing, Karim Haggui doit sans doute encore regretter d'avoir tergiverser alors qu'il était bien lancé en profondeur dans la surface. Une frappe immédiate aurait sans doute eu d'autres conséquences. Le score en reste finalement là malgré quelques dernières incursions ratées de Salim Arrache dont la performance hier soir laisse penser qu'il prendra place sur le banc au prochain match.
Le Racing obtient finalement un match nul fort logique, même s'ils pouvaient espérer mieux face à un St-Etienne loin d'être tonitruant. Grâce à ce point, le Racing grapille une place et se retrouve 16ème. Il continue sa série d'invincibilité à la Meinau et casse la spirale de défaites dans laquelle il s'engouffrait. Bref un match qui ne restera pas dans les annales mais qui laisse tout de même de l'espoir pour la suite...
Avec la suspension de Pagis et un Farnerud décevant, Mamadou Niang se retrouve seul en pointe dans un dispositif tactique inédit. L'absence de Deroff est quant à elle comblée par la 7ème titularisation de la saison de Guillaume Lacour. Mais malgré les bonnes prestations de ces deux joueurs, cette rencontre fut avant tout un combat du milieu de terrain. Passes courtes, jeu parfois brouillon des deux équipes, les mouvements offensifs sont bien rares. St-Etienne préfère rester replié en défense et attend des Strasbourgeois fébriles. Les Bleus ne parviennent que rarement à percuter, à percer un rideau défensif des verts, très bien en place.
La seule véritable occasion alsacienne laissait pourtant présager d'un Racing conquérant. Mamadou Niang faisant enfin preuve de réalisme. Bien servi dans la profondeur par Lacour, il rentre dans la surface tout en puissance, contourne la défense adverse et exécute Janot d'un tir croisé qui heurte le poteau avant de finir au fond des filets. (1-0, 10ème )
Le maigre public donne de la voix, son équipe commence le match de la meilleure des manières. Mais c'est alors que s'installe un faux rythme qui endort les hommes de Duguéproux et les spectateurs. C'est bien simple, il n 'y aura après ce but, plus aucune véritable occasion à signaler dans cette première mi-temps pour le Racing. Le ballon circule bien, chaque équipe réalise même des séries de passes à 10, mais au final on joue plus à la baballe qu'autre chose. Les Verts, soutenus par de nombreux fans ayant fait le déplacement, en profitent tout de même pour pointer le bout de leur nez. Et l'égalisation viendra d'un coup de pied arrêté concédé encore une fois bêtement. Hellebuyck voit son coup franc repoussé plein axe par la défense strasbourgeoise. Diawara, aux 16 mètres, reprend le ballon comme il vient, son tir est dévié d'une talonnade par Hognon étrangement seul aux 6mètres. Cassard ne peut rien faire. (1-1 32ème)
Les Strasbourgeois ne réagiront qu'au début de la seconde mi-temps en prenant peu à peu le match en main. Mais ils se heurtent, comme en première mi-temps à un mur vert. Arrache s'enlise dans ses passements de jambe. Johansen a bien du mal à se libérer de cette tenaille verte. Seuls Abdessadki et Niang parviennent à inquiéter la défense stéphanoise et c'est ainsi que quelques actions chaudes se déroulent devant les buts de Janot. Sur un excellent travail offensif de Lacour sur le côté droit, on croit même que Niang, seul aux 6m va marquer le deuxième but mais il s'emmêle les pinceaux et butte sur un gardien impérial. (55ème) Son homologue alsacien aura l'occasion de s'illustrer sur le contre de St-Etienne en repoussant un tir de Compan. (56ème) Ce sera l'une de ses seules parades. Car les 22 acteurs entament alors une longue traversée du désert.
Les Stéphanois, satisfaits de ce point dans l'optique du maintien (leur réel objectif paraît-il) se contentent de (bien) défendre et leurs rares occasions sont rapidement avortées. En grande partie grâce à Karim Haggui, auteur d'une excellente partie. Le Tunisien, impérial, solide comme un roc et auteur de brillants jaillissements peut sans aucun doute se voir attribué le titre honorifique d'homme du match. Grâce à lui et à un Lacour dont la performance ne laisse pas penser un instant qu'il s'agit d'un remplaçant, et enfin un Kanté toujours aussi rassurant, la défense alsacienne canalise les frileux assauts des hommes d'Elie Baup. En face, même constat. Niang a beau remuer comme un beau diable, multipliant ses efforts et se dépensant sans compter, il n'a rien à faire. Esseulé en attaque, il a manqué de soutien et ses incursions dans la surface ont été trop rares.
Malgré l'entrée (très discrète) de Farnerud le jeu n'évolue pas. Les Stéphanois montrent toutefois qu'ils savent mener des contre-attaques ultra rapides, mais l'arrière garde alsacienne veille. Côté Racing, Karim Haggui doit sans doute encore regretter d'avoir tergiverser alors qu'il était bien lancé en profondeur dans la surface. Une frappe immédiate aurait sans doute eu d'autres conséquences. Le score en reste finalement là malgré quelques dernières incursions ratées de Salim Arrache dont la performance hier soir laisse penser qu'il prendra place sur le banc au prochain match.
Le Racing obtient finalement un match nul fort logique, même s'ils pouvaient espérer mieux face à un St-Etienne loin d'être tonitruant. Grâce à ce point, le Racing grapille une place et se retrouve 16ème. Il continue sa série d'invincibilité à la Meinau et casse la spirale de défaites dans laquelle il s'engouffrait. Bref un match qui ne restera pas dans les annales mais qui laisse tout de même de l'espoir pour la suite...
