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- Par athor
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Deux victoires en deux matchs, huit buts marqués, la saison du Racing est partie sur des chapeaux de roues. Mais face au promu thaonnais, il s'agira de rester vigilant.
Après un été on ne peut plus mouvementé, conclu par la décision du Racing d'évoluer cette saison en CFA2, il y a à peine trois semaines, la mission confiée à François Keller apparaissait comme extrêmement périlleuse. Un groupe entier à reconstruire, un environnement à convaincre et des supporters à reconquérir. L'ancien coach de la réserve du club, championne de... CFA2 la saison dernière, se retrouvait confronté à une montagne.
Mais la liquidation judiciaire du Racing, associée à une synergie rarement vue du côté de la Meinau, ont permis de façonner à vitesse grand V un favori indiscutable pour la montée en CFA. En l'espace d'une poignée de jours, et dans le sillage de David Ledy, une douzaine d'éléments rompus aux joutes des étages supérieurs ont rejoint un groupe encore composé de jeunes pousses il y a un mois. Résultat, et même si la mayonnaise n'a évidemment pas encore tout à fait pris, le Racing a déjà survolé ses deux premiers matchs.
Face à Forbach, qui vise le maintien, tout d'abord, les Strasbourgeois n'ont pas fait de détails en s'imposant 4-0, malgré une première mi temps poussive. Et comme un symbole de renouveau et de la refondation du club sur les bases de son centre de formation, c'est le jeune Alexandre Gisselbrecht qui a ouvert la marque. Une semaine plus tard, dans une Meinau pleine comme jamais de mémoire de 5ème division, les attaquants connaissent la même réussite et passent quatre buts à l'ASIM. Là encore, tout n'a pas été parfait, mais la différence de niveau, en termes d'individualité, est criante. Néanmoins, François Keller "est conscient du travail qu'il reste à abattre pour être plus performant dans le contenu des matchs". Car avec ce statut d'épouvantail du groupe, le Racing sera attendu partout, dans la peau du club pro se déplaçant chez les amateurs pour le compte de la coupe de France.
La coupe de France, c'est justement par ce bais que l'ES Thaon-les-Vosges a croisé la route du club strasbourgeois la saison dernière. Au 8ème tour, les hommes de Laurent Fournier, alors 12èmes en National, avaient infligé un 3-0 sans appel au pensionnaire de DH Lorraine, la division la plus élevée à l'échelon régional. 11 mois plus tard, les trois divisions d'écart ont disparu et Strasbourg se déplace ce samedi chez ce promu, aux ambitions évidemment modestes, mais bien décider à jouer sa carte à fond pour arracher des points à son adversaire.
A son groupe vainqueur de la division d'honneur régionale, Thaon a ajouté quelques habitués des matchs au pays de la mirabelle et de Patricia Kaas, comme Cédric Delafraye, le gardien de but de Forbach, ou Gabin Lider, arrivé en provenance de Thionville. L'objectif des hommes de Michel Swistek est évidemment simple: terminer au dessus de la ligne de flottaison de la 11ème place, pour éviter une relégation et les conséquences de la réforme du football amateur. Pour pérenniser le foot dans cet ancien fleuron textile, le maintien est donc une nécessité.
Difficile toutefois d'être plus exhaustif sur les Vosgiens, et de tenter une hypothétique composition d'équipe. Une nouvelle fois, les supporters strasbourgeois plongeront dans l'inconnu, dans un stade Robert Sayer qui risque de connaître une affluence sympathique.
Du côté strasbourgeois, la semaine a été calme, à peine ponctuée par deux essais infructueux. L'Allemand Sergio Peter, blessé, et l'ancien joueur du championnat singapourien, Karim Boudjema, n'ont pas convaincu le staff. Ce dernier est toujours à la recherche d'un milieu offensif gauche. Il y a tout de même une recrue, ou plutôt un retour, celui de Francisco Donzelot. Mais celui ci ayant paraphé une convention amateur, sa qualification ne se fera pas avant le 1er octobre. D'ici là, c'est le jeune Eric Nyatchou Ndema qui tentera de défendre sa place sur le côté droit de la défense. Pour le reste, le groupe de 16 reste classique, puisqu'on retrouve exactement les mêmes joueurs que face à Illzach-Modenheim. Il n'est en revanche pas exclu que François Keller modifie son onze de départ. Des joueurs comme Coulibaly ou Gisselbrecht, tous deux plutôt en vue avec l'équipe réserve, sont ainsi susceptibles de débuter la partie.
Mais la liquidation judiciaire du Racing, associée à une synergie rarement vue du côté de la Meinau, ont permis de façonner à vitesse grand V un favori indiscutable pour la montée en CFA. En l'espace d'une poignée de jours, et dans le sillage de David Ledy, une douzaine d'éléments rompus aux joutes des étages supérieurs ont rejoint un groupe encore composé de jeunes pousses il y a un mois. Résultat, et même si la mayonnaise n'a évidemment pas encore tout à fait pris, le Racing a déjà survolé ses deux premiers matchs.
Face à Forbach, qui vise le maintien, tout d'abord, les Strasbourgeois n'ont pas fait de détails en s'imposant 4-0, malgré une première mi temps poussive. Et comme un symbole de renouveau et de la refondation du club sur les bases de son centre de formation, c'est le jeune Alexandre Gisselbrecht qui a ouvert la marque. Une semaine plus tard, dans une Meinau pleine comme jamais de mémoire de 5ème division, les attaquants connaissent la même réussite et passent quatre buts à l'ASIM. Là encore, tout n'a pas été parfait, mais la différence de niveau, en termes d'individualité, est criante. Néanmoins, François Keller "est conscient du travail qu'il reste à abattre pour être plus performant dans le contenu des matchs". Car avec ce statut d'épouvantail du groupe, le Racing sera attendu partout, dans la peau du club pro se déplaçant chez les amateurs pour le compte de la coupe de France.
La coupe de France, c'est justement par ce bais que l'ES Thaon-les-Vosges a croisé la route du club strasbourgeois la saison dernière. Au 8ème tour, les hommes de Laurent Fournier, alors 12èmes en National, avaient infligé un 3-0 sans appel au pensionnaire de DH Lorraine, la division la plus élevée à l'échelon régional. 11 mois plus tard, les trois divisions d'écart ont disparu et Strasbourg se déplace ce samedi chez ce promu, aux ambitions évidemment modestes, mais bien décider à jouer sa carte à fond pour arracher des points à son adversaire.
A son groupe vainqueur de la division d'honneur régionale, Thaon a ajouté quelques habitués des matchs au pays de la mirabelle et de Patricia Kaas, comme Cédric Delafraye, le gardien de but de Forbach, ou Gabin Lider, arrivé en provenance de Thionville. L'objectif des hommes de Michel Swistek est évidemment simple: terminer au dessus de la ligne de flottaison de la 11ème place, pour éviter une relégation et les conséquences de la réforme du football amateur. Pour pérenniser le foot dans cet ancien fleuron textile, le maintien est donc une nécessité.
Difficile toutefois d'être plus exhaustif sur les Vosgiens, et de tenter une hypothétique composition d'équipe. Une nouvelle fois, les supporters strasbourgeois plongeront dans l'inconnu, dans un stade Robert Sayer qui risque de connaître une affluence sympathique.
Du côté strasbourgeois, la semaine a été calme, à peine ponctuée par deux essais infructueux. L'Allemand Sergio Peter, blessé, et l'ancien joueur du championnat singapourien, Karim Boudjema, n'ont pas convaincu le staff. Ce dernier est toujours à la recherche d'un milieu offensif gauche. Il y a tout de même une recrue, ou plutôt un retour, celui de Francisco Donzelot. Mais celui ci ayant paraphé une convention amateur, sa qualification ne se fera pas avant le 1er octobre. D'ici là, c'est le jeune Eric Nyatchou Ndema qui tentera de défendre sa place sur le côté droit de la défense. Pour le reste, le groupe de 16 reste classique, puisqu'on retrouve exactement les mêmes joueurs que face à Illzach-Modenheim. Il n'est en revanche pas exclu que François Keller modifie son onze de départ. Des joueurs comme Coulibaly ou Gisselbrecht, tous deux plutôt en vue avec l'équipe réserve, sont ainsi susceptibles de débuter la partie.
