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- Côté tribunes
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- Auteur(s)
- Par anais
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Allez Racing, tes supporters sont là... même à Bastia. Voici le récit d'un long périple qui n'a pas effrayé les fidèles du RCS.
La mobilisation est presque exceptionnelle compte tenu de la situation du club. En effet, ce sont cinq voitures pleines qui partent de Strasbourg dans la soirée de vendredi. Départ entre 22 heures et minuit pour rallier Gênes pour certains, Livourne pour d'autres et prendre la mer.
Débarqués sur l'île de beauté vers midi pour la plupart, c'est le moment de profiter des restaurants et de leurs terrasses, de la plage, de la mer et du soleil.
En fin d'après-midi, tout le monde se réunit sur un parking à la demande des policiers, qui souhaitent nous escorter jusqu'à Furiani. Ils nous apprennent que le bus des joueurs a été caillassé. Par mesure de sécurité donc, nous sommes conduits jusqu'au parking VIP dans l'enceinte même du stade Armand Cesari.
Nous montons groupés dans la tour qui nous mène à la tribune visiteurs. A peine le temps d'accrocher les nombreux drapeaux et autres étendards (UB90, PG, RCS fans, drapeaux alsaciens, etc.) prévus pour « habiller » le parcage et le match commence déjà.
Avec les quelques vacanciers présents, nous sommes finalement une trentaine en tribune. Beaucoup se mettent torse nu et les chants sont constants et relativement puissants jusqu'à la mi-temps. Malgré la distance avec le terrain et le vent, nous nous faisons bien entendre.
Côté bastiais, on trouve notamment une banderole « bienvenue en enfer » mais surtout les Bastia 1905, dont le bloc est bien garni et compact et qui assurent une belle ambiance.
L'affluence est très honorable pour le club corse avec environ 4000 spectateurs dans les gradins. La latérale, en face de nous, qui avait été démolie, est en cours de reconstruction.
A la pause, on irait bien faire un petit tour à la buvette mais comme l'hospitalité locale a ses limites, il n'y en a pas.
En deuxième période, les chants reprennent mais le penalty calme un peu les ardeurs. L'équipe ne lâche rien mais ne parvient pas à égaliser. Lorsque l'arbitre siffle la fin du match, nous avons perdu et sommes donc relégables. Comme pour les pros, le sentiment qui prédomine est la frustration. Certains nous saluent en marchant vers les vestiaires.
La sécurité nous garde dans la tribune jusqu'à ce que le bus des joueurs quitte le stade, on en profite donc pour faire quelques photos de groupe. On ignore également les quelques supporters du Sporting qui sont montés sur la pelouse pour s'approcher et nous insulter.
Pour la majorité, rendez-vous est donné au port de plaisance pour profiter une nouvelle fois des terrasses et de la cuisine insulaire. Et après un bon repas, un peu de repos à l'hôtel, au camping ou à la belle étoile.
Certains ont encore la chance de passer toute la matinée dans la ville corse mais pour tous, il faut passer par la case ferry et les longues heures de route pour rentrer en Alsace.
La défaite est difficile à digérer mais pour ceux qui ont fait le déplacement, c'est toujours une grande fierté que d'être allé aussi loin pour défendre les couleurs du club de notre coeur.
Débarqués sur l'île de beauté vers midi pour la plupart, c'est le moment de profiter des restaurants et de leurs terrasses, de la plage, de la mer et du soleil.
En fin d'après-midi, tout le monde se réunit sur un parking à la demande des policiers, qui souhaitent nous escorter jusqu'à Furiani. Ils nous apprennent que le bus des joueurs a été caillassé. Par mesure de sécurité donc, nous sommes conduits jusqu'au parking VIP dans l'enceinte même du stade Armand Cesari.
Nous montons groupés dans la tour qui nous mène à la tribune visiteurs. A peine le temps d'accrocher les nombreux drapeaux et autres étendards (UB90, PG, RCS fans, drapeaux alsaciens, etc.) prévus pour « habiller » le parcage et le match commence déjà.
Avec les quelques vacanciers présents, nous sommes finalement une trentaine en tribune. Beaucoup se mettent torse nu et les chants sont constants et relativement puissants jusqu'à la mi-temps. Malgré la distance avec le terrain et le vent, nous nous faisons bien entendre.
Côté bastiais, on trouve notamment une banderole « bienvenue en enfer » mais surtout les Bastia 1905, dont le bloc est bien garni et compact et qui assurent une belle ambiance.
L'affluence est très honorable pour le club corse avec environ 4000 spectateurs dans les gradins. La latérale, en face de nous, qui avait été démolie, est en cours de reconstruction.
A la pause, on irait bien faire un petit tour à la buvette mais comme l'hospitalité locale a ses limites, il n'y en a pas.
En deuxième période, les chants reprennent mais le penalty calme un peu les ardeurs. L'équipe ne lâche rien mais ne parvient pas à égaliser. Lorsque l'arbitre siffle la fin du match, nous avons perdu et sommes donc relégables. Comme pour les pros, le sentiment qui prédomine est la frustration. Certains nous saluent en marchant vers les vestiaires.
La sécurité nous garde dans la tribune jusqu'à ce que le bus des joueurs quitte le stade, on en profite donc pour faire quelques photos de groupe. On ignore également les quelques supporters du Sporting qui sont montés sur la pelouse pour s'approcher et nous insulter.
Pour la majorité, rendez-vous est donné au port de plaisance pour profiter une nouvelle fois des terrasses et de la cuisine insulaire. Et après un bon repas, un peu de repos à l'hôtel, au camping ou à la belle étoile.
Certains ont encore la chance de passer toute la matinée dans la ville corse mais pour tous, il faut passer par la case ferry et les longues heures de route pour rentrer en Alsace.
La défaite est difficile à digérer mais pour ceux qui ont fait le déplacement, c'est toujours une grande fierté que d'être allé aussi loin pour défendre les couleurs du club de notre coeur.
