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- Avant-match
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- Par almendralejo
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Strasbourg veut se rassurer, tandis que Dijon veut confirmer. Qui peut nous dire à quelle sauce ils se feront manger?
Au sortir du non-match exécuté à Istres, ce Racing dont on méconnaît les ressources psychologiques devra montrer qu'il a les tripes pour se faire respecter. Ça pousse derrière, et traîner en chemin risque de rendre encore plus fébrile cette équipe qui a longtemps navigué à vue. En face, ce soir, c'est Dijon, dont l'appétit vient en mangeant, qui régale et qui pourrait assaisonner ce gros à sa sauce.
L'hiver a accouché d'une souris
Pimpant de décembre à mars, les suiveurs imaginaient que le Racing, le sourire revenu, allait tutoyer des sommets, dans le sillage de sept matchs sans défaite. Les hommes de Janin assuraient à domicile et grappillaient, si ce n'est une victoire, des points loin de leur base. Nantes, Brest, Caen, du gros gibier à leur tableau de chasse. Vint Angers qui n'avait pas gagné à la Meinau depuis l'an 1945 pour détraquer les compteurs et enrayer la mécanique ronronnante drivée par le commandant Janin. Le port était proche mais le brouillard fronça sérieusement les sourcils après la déconvenue de Tours, un premier non-match d'une ampleur inédite, un naufrage à marée basse. Ce n'était pas un accident sans suite, puisque deux semaines plus tard, le Racing dérivait, comme on coule en silence, impuissant. Les données sont claires : Bastia, Istres et Guingamp, qu'on croyait noyés, sortent la tête de l'eau et n'ont pas dit leur dernier mot ; Vannes, Chateauroux ne voudront pas périr. Les cinq poursuivants vont jouer crânement leur chance. Le Racing ne devra donc compter que sur lui-même pour s'en sortir tout seul. Pour ce faire, une composition qui par le passé a donné quelques garanties. Une défense rugueuse à défaut d'être merveilleuse approvisionnera le kick and rush saison 2010, à l'abordage des flibustiers dijonnais. On compte sur la doublette Gueye-Fauvergue, dix-huit buts à eux deux pour couler le navire adverse. La grande curiosité vient de l'apparition dans le groupe de Marcos, disparu de la circulation, dont on reste quand même dubitatif sur l'apport et l'impact. On pourrait souhaiter davantage que l'épatant Farez Brahmia refasse parler de lui.C'est plus sûr. Ce Racing est capable de tout, on verra si c'est un bon soir et si ça veut sourire.
Dijon en mode ascendant
En face, une équipe requinquée connaît la joie des ambitions nouvelles. Sept matchs sans défaite, série en cours. Assez médiocre d'un point de vue comptable jusque lors, le club bourguignon suit une pente ascendante qui peut la laisser espérer des lendemains proche des cîmes. Pendant longtemps, Dijon a cumulé le handicap d'un effectif pléthorique, quoique séduisant sur le papier, mais dont la bonne alchimie (ou la bonne mayo) restait à trouver. Dijon a attiré de vieilles gloires telles que Eric Carrière, Mickaël Isabey, Grégory Malicki ou David Linarès, quelques prêts et des jeunes. On lit beaucoup de bien sur le duo d'attaquant Sebastian Ribas - LynelKitambala, qui fait parler la poudre et la poussière. Un jeu en contre leur convient bien et les place en quatrième position des meilleures attaques de la catégorie. Lors de ses deux derniers matches, l'équipe a inscrit à chaque fois trois buts, voilà qui a de quoi inquiéter du côté de Krimmeri. Mais force est de constater que cette saison les dynamiques s'inversent assez facilement, pour preuve Ajaccio. Toujours est-il que les dijonnais, s'il gagne ce soir, peuvent se positionner comme outsider à la montée. C'est ce qu'Angers était venu chercher, avec profit.
Les compositions probables :
L'hiver a accouché d'une souris
Pimpant de décembre à mars, les suiveurs imaginaient que le Racing, le sourire revenu, allait tutoyer des sommets, dans le sillage de sept matchs sans défaite. Les hommes de Janin assuraient à domicile et grappillaient, si ce n'est une victoire, des points loin de leur base. Nantes, Brest, Caen, du gros gibier à leur tableau de chasse. Vint Angers qui n'avait pas gagné à la Meinau depuis l'an 1945 pour détraquer les compteurs et enrayer la mécanique ronronnante drivée par le commandant Janin. Le port était proche mais le brouillard fronça sérieusement les sourcils après la déconvenue de Tours, un premier non-match d'une ampleur inédite, un naufrage à marée basse. Ce n'était pas un accident sans suite, puisque deux semaines plus tard, le Racing dérivait, comme on coule en silence, impuissant. Les données sont claires : Bastia, Istres et Guingamp, qu'on croyait noyés, sortent la tête de l'eau et n'ont pas dit leur dernier mot ; Vannes, Chateauroux ne voudront pas périr. Les cinq poursuivants vont jouer crânement leur chance. Le Racing ne devra donc compter que sur lui-même pour s'en sortir tout seul. Pour ce faire, une composition qui par le passé a donné quelques garanties. Une défense rugueuse à défaut d'être merveilleuse approvisionnera le kick and rush saison 2010, à l'abordage des flibustiers dijonnais. On compte sur la doublette Gueye-Fauvergue, dix-huit buts à eux deux pour couler le navire adverse. La grande curiosité vient de l'apparition dans le groupe de Marcos, disparu de la circulation, dont on reste quand même dubitatif sur l'apport et l'impact. On pourrait souhaiter davantage que l'épatant Farez Brahmia refasse parler de lui.C'est plus sûr. Ce Racing est capable de tout, on verra si c'est un bon soir et si ça veut sourire.
Dijon en mode ascendant
En face, une équipe requinquée connaît la joie des ambitions nouvelles. Sept matchs sans défaite, série en cours. Assez médiocre d'un point de vue comptable jusque lors, le club bourguignon suit une pente ascendante qui peut la laisser espérer des lendemains proche des cîmes. Pendant longtemps, Dijon a cumulé le handicap d'un effectif pléthorique, quoique séduisant sur le papier, mais dont la bonne alchimie (ou la bonne mayo) restait à trouver. Dijon a attiré de vieilles gloires telles que Eric Carrière, Mickaël Isabey, Grégory Malicki ou David Linarès, quelques prêts et des jeunes. On lit beaucoup de bien sur le duo d'attaquant Sebastian Ribas - LynelKitambala, qui fait parler la poudre et la poussière. Un jeu en contre leur convient bien et les place en quatrième position des meilleures attaques de la catégorie. Lors de ses deux derniers matches, l'équipe a inscrit à chaque fois trois buts, voilà qui a de quoi inquiéter du côté de Krimmeri. Mais force est de constater que cette saison les dynamiques s'inversent assez facilement, pour preuve Ajaccio. Toujours est-il que les dijonnais, s'il gagne ce soir, peuvent se positionner comme outsider à la montée. C'est ce qu'Angers était venu chercher, avec profit.
Les compositions probables :
