Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

L'adversaire : L'AJ Auxerre

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Par rachmaninov
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Guy Roux, l'Alsacien d'Auxerre © Karim Chergui

Le Racing accueille l'AJA samedi soir. Une équipe solide quoiqu'en reconstruction qui avance sans faire de bruit. Méfiance...

Comme tous les grands clubs formateurs, l'AJ Auxerre connaît des cycles qui correspondent au cheminement d'une génération de joueurs. Avec le départ des Cissé, Kapo, Mexes, Boumsong c'est une page de l'histoire du club qui se tourne. ComM. Martins, Laslandes et Diomède il y a quelques années, la génération Cissé appartient désormais au passé. Il faut alors reconstruire une équipe, tâche ardue, dont s'acquitte avec brio Guy Roux depuis de longues années. Et pourtant, à chaque nouveau cycle qui s'amorce, on craint qu'Auxerre ne parvienne à se remettre des départs enregistrés.

Pour ne pas déroger à la règle, on s'est inquiété pour cet AJA, à l'orée de la saison 2004/2005. Exit le quatuor international de stars, parti trouver fortune sous d'autre cieux, en Grande-Bretagne (Cissé à Liverpool, Boumsong aux Rangers) et en Italie (Kapo à la Juventus, Mexes à la Roma). A ces départs se sont ajoutés ceux de Siriex pour la ville rose et de Perrier-Doumbé pour Rennes. Et pour les remplacer sont arrivés des joueurs beaucoup moins huppés a priori : Pieroni, le meilleur buteur du championnat belge, Bolf, l'ex-défenseur central d'Ostrava (Rép. Tchèque) et Benoit Cheyrou, l'ancien Lillois. Pas de quoi grimper aux rideaux...

Mais toute la force d'Auxerre est de compenser les départs par des solutions internes. Cela peut être par l'éclosion d'un tout jeune joueur comme Kaboul (18 ans). Ou encore par l'arrivée à maturité de joueurs déjà au parfum de l'équipe professionnelle depuis quelques temps, mais en mal de temps de jeu comme Mignot ou Grichting. Des garçons aux noms peu ronflants mais qui n'en sont pas moins de solides éléments. Un peu dans la même catégorie, mais en plus talentueux, il ne faut pas oublier les feux follets Akalé et Benjani. En forme, ces deux joueurs ont prouvé qu'ils pouvaient être irrésistibles.

Restent les cadres : Violeau apporte toute son expérience et sa combativité au milieu icaunais. Radet et Jaurès jouent les pistons avec sérieux sur les flancs de la défense auxerroise. Lachuer, joueur sous-estimé, est chargé d'animer le jeu, rôle qui correspond parfaitement à ses qualités techniques remarquables. A ses côté, le dribbleur génial Kalou apporte un grain de folie dans les rencontres et peut à tout moment faire basculer un match sur un exploit (le Racing l'a appris à ses dépens la saison passée). Tainio, joueur très complet, complète le milieu de terrain.

Enfin, dans les buts, on retrouve le grognard Cool, au club depuis 1992 (hormis une année passée à Gueugnon). Un exemple de fidélité pour les mercenaires de tout poil qui peuple les championnats européens.

Fidèle à ses préceptes, Guy Roux a opté pour un système en 4-3-2-1 qui tarde pour l'instant à donner satisfaction en ce qui concerne la qualité du jeu. Mais l'assise défensive est solide et l'attaque réaliste, ce qui permet aujourd'hui de croire que cette nouvelle génération auxerroise fera aussi bien sinon mieux que la précédente. On peut néanmoins douter de la profondeur du banc de touche de Guy Roux et prévoir une baisse de régime lorsque l'infirmerie commencera à se remplir. L'accumulation des matches ces derniers temps pourrait précipiter un peu les choses. A moins que le Racing brise cette spirale positive dès samedi à la Meinau

rachmaninov

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