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- Par fremen-bleu
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Il a résilié son contrat avec le Stade Brestois et traversé la France pour signer au Racing, Basile de Carvalho est donc le renfort offensif réclamé par Pascal Janin. Alors, bon coup ou arnaque ? Quelques éléments de réponse.
Pascal Janin avait fixé ainsi ses priorités pour le Mercato : un milieu gauche, un meneur de jeu et un attaquant axial. Alors que comme l'a révélé Julien Fournier la période a été des plus agitées dans les bureaux du club, le marché des transferts qui n'a pas vu le Racing se délester de ses poids morts (Kébé, Gasmi, Marcos et autres Correïa) s'est conclu par la seule signature de l'attaquant sénégalais Basile De Carvalho venant s'ajouter à celle d'un Albert Baning destiné à pallier la défection de Habib Bellaïd.
L'effectif ne manquait certes pas d'attaquants, cependant, hormis le providentiel mais jeune et fragile Gueye, personne pour épauler efficacement l'indispensable Nicolas Fauvergue ni, surtout, pour le suppléer en cas d'absence prolongée.
De Chapuis à M'Bodji et de Nemeth à Kébé en passant par Rômulo - pour ne citer que les principaux - les tentatives hivernales pour renforcer les différentes cuvées de l'histoire récente du Racing se sont trop souvent soldées par des échecs. Qu'en sera-t-il cette fois ?
Débarqué il y a quelque dix ans à Louhans-Cuiseaux (Bourgogne profonde) en provenance du Casa Sport de Ziguinchor (Sénégal), sa ville natale, Basile De Carvalho (28 ans) est maintenant un vieil habitué du championnat de France.
En National d'abord avec Louhans-Cuiseaux avant que ses prestations (15 buts pour 38 apparitions) n'attirent l'oeil de Sochaux (2002). Avec les Lionceaux, il découvre brièvement la Ligue 1 mais passe le plus clair de son temps avec l'équipe réserve. Prêté à Sedan (Ligue 2) la saison suivante, il s'impose avec 9 buts pour 27 matchs joués. Des performances prometteuses qui ne lui permettent néanmoins pas de gagner du temps de jeu dans le Doubs qu'il quitte pour Brest en janvier 2005 avec un maigre bilan de 5 apparitions en Ligue 1 et 2 en coupe de l'UEFA.
En cinq saisons dans le Finistère, le plus souvent utilisé sur le côté droit de l'attaque, il dispute 107 parties de L2 pour 17 buts inscrits plus quelques uns en Coupe comme le 24 janvier dernier contre Pontivy pour qualifier son équipe dans les prolongations. A ce moment le joueur déclare encore espérer retrouver une place dans l'équipe d'Alex Dupont : « J'aurais mal au coeur, après autant de saisons passées ici, de voir Brest monter et de devoir aller voir ailleurs ». Longuement blessé en début de saison De Carvalho n'a pas réussi à retrouver sa place dans une équipe qui tourne à plein régime.
A Strasbourg « pour se relancer » il retrouve Pascal Janin qui l'a dirigé entre octobre 2007 et décembre 2008 et avec qui il a « passé deux très bonnes années » (ses meilleures avec ce club). L'attaquant d'origine cap-verdienne vit son rêve et « le réalise tous les jours. Alors à l'entraînement, (il) rigole, (...) travaille dans la joie et la bonne humeur ».
Malgré son grand coeur - il a crée une association humanitaire - et sa bonne humeur, le grand Basile (183 cm) a vu son départ quasi-unanimement salué avec joie par les supporters-internautes du Stade Brestois. Pourquoi ? Outre ses nombreux pépins physiques et une réelle maladresse devant les cages adverses, c'est une certaine melonite que lui reprochent les Finistériens ; ainsi sa récente déclaration : « Quand je suis arrivé, le club n'était pas aussi fort. J'étais le premier joueur de L1 (!) à rejoindre Brest ». Ingratitude sans doute ? Il est vrai que « le foot n'a pas de mémoire ».
Il semblerait donc que nous soyons en présence d'un attaquant expérimenté à ce niveau de compétition, aux qualités réelles pour la Ligue 2 et potentiellement sujet à la grosse tête. Top ou flop ?
Avec un contrat dont la durée annoncée n'est que de cinq mois, le RCS esquive en tous cas le risque tant de fois avéré de se retrouver avec un nouveau boulet sur les bras. Basile De Carvalho a désormais cinq mois pour se montrer - comme il l'a fait à Sedan - en aidant le club à sauver sa peau dans l'antichambre de l'élite.
Pour les citations :
Le Telegramme
20 Minutes
Brest.maville
L'effectif ne manquait certes pas d'attaquants, cependant, hormis le providentiel mais jeune et fragile Gueye, personne pour épauler efficacement l'indispensable Nicolas Fauvergue ni, surtout, pour le suppléer en cas d'absence prolongée.
De Chapuis à M'Bodji et de Nemeth à Kébé en passant par Rômulo - pour ne citer que les principaux - les tentatives hivernales pour renforcer les différentes cuvées de l'histoire récente du Racing se sont trop souvent soldées par des échecs. Qu'en sera-t-il cette fois ?
Débarqué il y a quelque dix ans à Louhans-Cuiseaux (Bourgogne profonde) en provenance du Casa Sport de Ziguinchor (Sénégal), sa ville natale, Basile De Carvalho (28 ans) est maintenant un vieil habitué du championnat de France.
En National d'abord avec Louhans-Cuiseaux avant que ses prestations (15 buts pour 38 apparitions) n'attirent l'oeil de Sochaux (2002). Avec les Lionceaux, il découvre brièvement la Ligue 1 mais passe le plus clair de son temps avec l'équipe réserve. Prêté à Sedan (Ligue 2) la saison suivante, il s'impose avec 9 buts pour 27 matchs joués. Des performances prometteuses qui ne lui permettent néanmoins pas de gagner du temps de jeu dans le Doubs qu'il quitte pour Brest en janvier 2005 avec un maigre bilan de 5 apparitions en Ligue 1 et 2 en coupe de l'UEFA.
En cinq saisons dans le Finistère, le plus souvent utilisé sur le côté droit de l'attaque, il dispute 107 parties de L2 pour 17 buts inscrits plus quelques uns en Coupe comme le 24 janvier dernier contre Pontivy pour qualifier son équipe dans les prolongations. A ce moment le joueur déclare encore espérer retrouver une place dans l'équipe d'Alex Dupont : « J'aurais mal au coeur, après autant de saisons passées ici, de voir Brest monter et de devoir aller voir ailleurs ». Longuement blessé en début de saison De Carvalho n'a pas réussi à retrouver sa place dans une équipe qui tourne à plein régime.
A Strasbourg « pour se relancer » il retrouve Pascal Janin qui l'a dirigé entre octobre 2007 et décembre 2008 et avec qui il a « passé deux très bonnes années » (ses meilleures avec ce club). L'attaquant d'origine cap-verdienne vit son rêve et « le réalise tous les jours. Alors à l'entraînement, (il) rigole, (...) travaille dans la joie et la bonne humeur ».
Malgré son grand coeur - il a crée une association humanitaire - et sa bonne humeur, le grand Basile (183 cm) a vu son départ quasi-unanimement salué avec joie par les supporters-internautes du Stade Brestois. Pourquoi ? Outre ses nombreux pépins physiques et une réelle maladresse devant les cages adverses, c'est une certaine melonite que lui reprochent les Finistériens ; ainsi sa récente déclaration : « Quand je suis arrivé, le club n'était pas aussi fort. J'étais le premier joueur de L1 (!) à rejoindre Brest ». Ingratitude sans doute ? Il est vrai que « le foot n'a pas de mémoire ».
Il semblerait donc que nous soyons en présence d'un attaquant expérimenté à ce niveau de compétition, aux qualités réelles pour la Ligue 2 et potentiellement sujet à la grosse tête. Top ou flop ?
Avec un contrat dont la durée annoncée n'est que de cinq mois, le RCS esquive en tous cas le risque tant de fois avéré de se retrouver avec un nouveau boulet sur les bras. Basile De Carvalho a désormais cinq mois pour se montrer - comme il l'a fait à Sedan - en aidant le club à sauver sa peau dans l'antichambre de l'élite.
Pour les citations :
Le Telegramme
20 Minutes
Brest.maville
