Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Vannes, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par guigues
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© fer-de-lance

Le Racing nouveau est-il aussi prometteur que le vin bourru ? Le public de la Meinau est-il aussi bourru que le vin nouveau ? Les réponses dans cet article.

Il était difficile de prévoir l'ambiance de la Meinau pour ce RCS-Vannes. Si le club chéri des Alsaciens est toujours bon dernier à 20H25, il a néanmoins montré un autre visage lors des 2 dernières rencontres et notamment le choc face au leader caennais qui s'était déroulé dans un quasi huis-clos. Suspense donc pour ce match.

La rencontre débute avec une minute de silence dédiée à Brice, ce supporteur toulousain jamais revenu du déplacement de son équipe en Serbie, car lâchement assassiné dans les rue de Belgrade. L'émotion est palpable, même si il y aura toujours des imbéciles pour s'illustrer pendant ces moments de recueillement. Une banderole "RIP BRICE" restera accrochée tout au long de la partie, comme ce fut déjà le cas au stade Jean Bouin d'Angers.

Dès le début de la rencontre le Kop donne de la voix pour encourager son équipe. Une banderole explicite accompagne les retrouvailles entre le RCS et son public : "le raison veut pleurer, mais le coeur veut chanter". Le message est clair, les supporteurs veulent que les joueurs leurs démontrent qu'ils ont fait le bon choix en restant fidèles, malgré le classement, le froid et les railleries de ceux qui sont au chaud devant MCS.

On notera un étendard de soutien aux interdits de stade suite aux malencontreux incidents de Caen et qui seront privés de football pendant beaucoup trop longtemps.

L'ambiance débute timidement, même si le Racing a la bonne idée de bien débuter la partie, puis d'ouvrir le score par l'intermédiaire de Magaye Gueye. L'expulsion de Cassard réchauffe les travées et échauffe les esprits, quelques quolibets bien sentis interpellent l'arbitre qui a osé exclure l'idole de la Meinau. Stéphane Cassard quitte la pelouse ovationné par son public, alors que la faute ne fait aucun doute. Il s'agit là du privilège des grands.

A 10 contre 11, le Racing dispute un véritable combat de tous les instants. L'engagement physique et les occasions ratées rendent le public nerveux et l'ambiance ne décolle pas vraiment. Il faut attendre la toute fin de match pour qu'il puisse enfin se lâcher et commencer à savourer la victoire tant attendue depuis août dernier. C'est tout d'abord le Humba qui résonne dans le stade, le Humba chant venant d'outre-Rhin et lancé ce soir au mégaphone par l'un des animateurs du WildParkstadion.

Comme nombre de ses camarades, il a encore fait le voyage pour encourager le RCS et rend ainsi la pareille aux Strasbourgeois, qui accompagnent le KSC dans la difficile épreuve de la Bundesliga2.

Plus inhabituelle, la présence de supporteurs de Hull City est également à souligner. Ces derniers n'ont pas hésité à traverser la Manche pour venir découvrir la Meinau et ainsi répondre à l'invitation cordiale d'un supporteur strasbourgeois. Malgré l'enjeu sportif limité pour des amateurs de football habitués à visiter Old Traford ou Anfield, ils ont semblé apprécier une ambiance alsacienne atypique, lorsque l'on est habitué à devoir rester sagement assis sous la surveillance de 3 stewards. Étonnant non ?

En guise de bouquet final, la tribune Ouest répond bruyamment au classique chant appelant les supporteurs aux armes pour aller chercher les 3 points inespérés. Le stade peut enfin exulter, les supporteurs se congratuler. Ils sont récompensés d'avoir bravé la raison pour n'écouter que leur coeur.

En même temps que l'été indien, c'est le signe indien du Racing qui prend fin. Peut-être le début d'une belle aventure ? Si le coeur veut y croire.

guigues

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