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- Par rachmaninov
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Depuis quelques années, Bordeaux est un club qui ne fait plus de bruit. Exit les stars, les gros salaires et autres folies, place à la rigueur et à l'austérité. Le millésime 2004/2005 ne déroge pas à cette règle.
En 1999, Bordeaux est sacré champion de France au terme d'un final au suspense mémorable. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes côté girondin. On apprend dans la foulée que le club a trouvé un repreneur, il s'agit de M6. Curieux revirement pour cette chaîne qui revendiquait le slogan «0 % football» lors de la coupe du monde 1998 (pas de bol, la France a remporté la compétition...). L'objectif affiché par M6 est clair : stabiliser le club au plus haut niveau national. Les supporters bordelais qui croient avoir trouvé « leur Canal+ » se frottent les mains...
Mais M6 s'avère aussi pingre que Canal+ est dépensier et très vite on se rend compte que "la petite chaine qui monte" n'a aucune ambition pour le club. Depuis cinq ans, le club ne cesse de s'affaiblir à chaque marché des transferts et commet d'étonnantes erreurs de casting (Deivid, Christian, etc...).
La dernière intersaison illustre à merveille cette triste tendance à devenir une équipe du ventre-mou : Eduardo Costa, Paulo Costa, Celades, Alicarte, Deivid, Pochettino, Caneira ont quitté le navire tout comme Feindouno parti tardivement pour St Etienne de façon fort peu cavalière.
Pour remplacer tous ces joueurs, le club a recruté astucieux, sans trop sortir le chéquier : le bouillant Cyril Rool est venu apporter son punch et sa combattivité, l'improbable champion d'Europe grec Kapsis est venu apporter son expérience en défense centrale, tout comme Lilian Laslandes de retour au bercail avec pour mission d'encadrer les jeunes chiens fous du secteur offensif. Bordeaux a aussi recruté dans le championnat National deux jeunes prometteurs à savoir l'ancien Nîmois Renaud Cohade (20 ans) et l'ancien Cannois Julien Faubert (21 ans). Ce dernier, arrière latéral, a déjà mis dans sa poche le public bordelais grâce à sa rapidité exceptionnelle. A surveiller...
Camel Meriem est revenu de son prêt à l'OM transfiguré. L'éternel espoir du foot français (un de plus...) semble enfin commencer à donner sa pleine mesure à la baguette du jeu bordelais. Visiblement, le courant semble mieux passer avec Michel Pavon qu'avec l'ancien coach Elie Baup, évincé il y a un an.
Michel Pavon, parlons-en ! Il s'est retrouvé à la tête de l'équipe première alors en grande difficulté. Avec lui, pas de grigris, ni de roulettes ou de football champagne. Il a su infléchir les résultats en s'appuyant sur un jeu rude et attentiste au point de s'imposer en ce début de saison comme le roi des matches nuls.
Ulrich Ramé reste l'immuable gardien de but de cette équipe, et ce depuis 1997. Sans être faramineuses, ses performances restent correctes, un peu à l'image de l'équipe. Autre « star » de l'équipe : Alberto Riera. Sans ses quelques passages à vides, l'Espagnol serait un danger permanent de par ses centres léchés et sa technique impeccable. Frank Jurietti, David Jemmali et Marc Planus sont de sérieux compléments de Kapsis dans le secteur défensif.
Enfin le compartiment offensif bordelais est animé par le jeune et talenteux Marouane Chamakh (joueur souvent à son avantage face au Racing). L'international marocain dont les performances ont intéressé quelques clubs européens vient de prolonger son contrat en Aquitaine, tout comme le jeune international français Rio Mavuba. Ces deux joueurs sont l'exemple même de la nouvelle stratégie du club depuis 2 ans qui est de miser en bonne partie sur les jeunes. Enfin, Jean-Claude Darcheville n'en finit pas de traîner des blessures qui le tiennent éloigné des terrains depuis trop longtemps. Assurément un gros handicap pour l'attaque girondine.
Samedi soir, le Racing devra se méfier de cette discrète équipe bordelaise, bâtie pour jouer le contre qui a bien l'intention de faire pour une fois autre chose qu'un n-ième match nul.
Mais M6 s'avère aussi pingre que Canal+ est dépensier et très vite on se rend compte que "la petite chaine qui monte" n'a aucune ambition pour le club. Depuis cinq ans, le club ne cesse de s'affaiblir à chaque marché des transferts et commet d'étonnantes erreurs de casting (Deivid, Christian, etc...).
La dernière intersaison illustre à merveille cette triste tendance à devenir une équipe du ventre-mou : Eduardo Costa, Paulo Costa, Celades, Alicarte, Deivid, Pochettino, Caneira ont quitté le navire tout comme Feindouno parti tardivement pour St Etienne de façon fort peu cavalière.
Pour remplacer tous ces joueurs, le club a recruté astucieux, sans trop sortir le chéquier : le bouillant Cyril Rool est venu apporter son punch et sa combattivité, l'improbable champion d'Europe grec Kapsis est venu apporter son expérience en défense centrale, tout comme Lilian Laslandes de retour au bercail avec pour mission d'encadrer les jeunes chiens fous du secteur offensif. Bordeaux a aussi recruté dans le championnat National deux jeunes prometteurs à savoir l'ancien Nîmois Renaud Cohade (20 ans) et l'ancien Cannois Julien Faubert (21 ans). Ce dernier, arrière latéral, a déjà mis dans sa poche le public bordelais grâce à sa rapidité exceptionnelle. A surveiller...
Camel Meriem est revenu de son prêt à l'OM transfiguré. L'éternel espoir du foot français (un de plus...) semble enfin commencer à donner sa pleine mesure à la baguette du jeu bordelais. Visiblement, le courant semble mieux passer avec Michel Pavon qu'avec l'ancien coach Elie Baup, évincé il y a un an.
Michel Pavon, parlons-en ! Il s'est retrouvé à la tête de l'équipe première alors en grande difficulté. Avec lui, pas de grigris, ni de roulettes ou de football champagne. Il a su infléchir les résultats en s'appuyant sur un jeu rude et attentiste au point de s'imposer en ce début de saison comme le roi des matches nuls.
Ulrich Ramé reste l'immuable gardien de but de cette équipe, et ce depuis 1997. Sans être faramineuses, ses performances restent correctes, un peu à l'image de l'équipe. Autre « star » de l'équipe : Alberto Riera. Sans ses quelques passages à vides, l'Espagnol serait un danger permanent de par ses centres léchés et sa technique impeccable. Frank Jurietti, David Jemmali et Marc Planus sont de sérieux compléments de Kapsis dans le secteur défensif.
Enfin le compartiment offensif bordelais est animé par le jeune et talenteux Marouane Chamakh (joueur souvent à son avantage face au Racing). L'international marocain dont les performances ont intéressé quelques clubs européens vient de prolonger son contrat en Aquitaine, tout comme le jeune international français Rio Mavuba. Ces deux joueurs sont l'exemple même de la nouvelle stratégie du club depuis 2 ans qui est de miser en bonne partie sur les jeunes. Enfin, Jean-Claude Darcheville n'en finit pas de traîner des blessures qui le tiennent éloigné des terrains depuis trop longtemps. Assurément un gros handicap pour l'attaque girondine.
Samedi soir, le Racing devra se méfier de cette discrète équipe bordelaise, bâtie pour jouer le contre qui a bien l'intention de faire pour une fois autre chose qu'un n-ième match nul.
