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- Par fremen-bleu
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Non, ce n'est pas une blague, le Racing s'apprête bel et bien à affronter pour la première fois de son histoire le club breton du Vannes OC. Rapide présentation du petit poucet mais néanmoins 4e de ce jeune championnat de Ligue 2.
Un petit air de coupe de France :
Le tout jeune Vannes Olympique Club fait en effet figure d'invité surprise à ce niveau de compétition lui qui découvre tout juste le monde du professionnalisme. Fondé en 1998 par la fusion du Véloce vannetais, association omnisport depuis 1892, et son rival le FC Vannes, second club de la ville fondé en 1946. Dans les années 1980, la ville est le théatre de féroces derby de troisième division entre le Véloce et celui qui s'appelle encore l'UCK Vannes.
Le club issu de la fusion des deux clubs en difficulté démarre son aventure en CFA2. Le succès ne se fait pas attendre puisque le VOC décrochera son accession au Championnat de France Amateur dès sa première saison d'existence. Après 5 années plutôt tranquilles généralement passées dans le haut de tableau de CFA, le club breton termine à la première place de son groupe décrochant ainsi une montée historique en National (2004-2005). S'ils n'ont pas été moins de 1000 Vannetais à chaque match pour pousser leur équipe, ils seront le double pour l'encourager vers le maintien : Vannes sera 12ème la première saison, 16ème la seconde.
Acteur de l'ascension du VOC, Didier Drogba qui, s'il n'a jamais enflammé la Rabine qu'il a quitté à 15 ans, a pris ses premières licences au club breton qui recevra, par le jeu des indemnités de formation, pas moins de 450 000 Euros à l'occasion de son transfert de Marseille à Chelsea. Une somme qui représente alors la moitié du budget du club !
La courte histoire des Vénètes comme on les appelle aussi - a déjà été ponctuée d'épopées en Coupe de France. En 1999/2000, ils tombent à domicile contre les Troyens alors en Première Division, l'année suivante ce sont les hommes de Guy Roux qui viendront s'imposer en 1/8 de finale. Auxerre toujours qui reviendra s'imposer à Vannes en 2004/2005 au même stade de la compétition ! C'est deux ans plus tard que le VOC connaîtra sa véritable heure de gloire en s'inclinant en ¼ de finale sur le score sans appel de 5 buts à rien mais au Stade Vélodrome, tout de même...
Un parcours qui aura eu le mérite d'aiguiser l'appétit d'un petit poucet bien décidé à retrouver le chemin du Vélodrome pour un jour se venger. En conséquence, le VOC ne fait rien moins que de progresser de 15 places en une saison pour décrocher le titre de champion de National et surtout une promotion historique en Ligue 2 ! Au stade de la Rabine on se pourlèche les babines à la perspective d'affiches inédites !
Un promu décomplexé...
Avec peu de moyens, Patrick le Mignan, 34 ans, plus jeune entraîneur de Ligue 2 et pourtant à la tête du VOC depuis 2002, doit construire une équipe capable de relever le difficile challenge du maintien.
L'effectif est ainsi chamboulé. On recrute à tout va et dans toutes les lignes, à la recherche de joueurs expérimentés de Ligue 2. Dans les buts, le jeune espoir caennais Benoît Costil est prêté pour chercher du temps de jeu. En défense, Pascal Delhommeau, ancien Nantais, quitte Metz tandis que signent Oumar Ndiaye (Caen), Aurélien Faivre (Libourne), Damien Bridonneau (Bastia), Stéphane Hernandez (Amiens), Patrick Leugueun (Guinguamp). Au milieu, des noms « connus » comme Boudarène, Avezac ou Mehdi Leroy rejoignent la Bretagne. Autre nom connu... Eugène Ekobo prêté par le Racing ! Ghislain Gimbert, Hassan Hamada et Kemal Bourhani suivent en attaque. Il est intéressant de constater que la plupart des recrues sont natives d'une zone géographique plutôt proche de Vannes ou ont évolué dans des clubs proches (Hamada né à Brest, Bourhani formé à Guinguamp et venant de Lorient, le Nantais Delhommeau, Leroy né à Saint-Nazaire,etc.)
S'il est difficile de préjuger combien de temps cet assemblage tiendra, force est de constater que Vannes a débuté sa saison sur des bases idéales et ne sera jamais battue d'avance. Actuellement 4èmes, les Bretons ont débuté par une victoire à l'extérieur (0-1 à Clermont) et on déjà fait tomber à la Rabine deux gros bras que sont Troyes et Lens et, s'ils se sont lourdement inclinés à Ajaccio (4-0), signe de lacunes évidentes, ils ont très vite su rebondir et restent sur une victoire 2-0 sur Angers.
S'il est fort peu probable que Vannes dispute la montée jusqu'au bout de la saison, contrairement à ce que l'on attend du Racing, la montée passe par de bons résultats contre ce genre d'équipe supposées inférieures.
Le tout jeune Vannes Olympique Club fait en effet figure d'invité surprise à ce niveau de compétition lui qui découvre tout juste le monde du professionnalisme. Fondé en 1998 par la fusion du Véloce vannetais, association omnisport depuis 1892, et son rival le FC Vannes, second club de la ville fondé en 1946. Dans les années 1980, la ville est le théatre de féroces derby de troisième division entre le Véloce et celui qui s'appelle encore l'UCK Vannes.
Le club issu de la fusion des deux clubs en difficulté démarre son aventure en CFA2. Le succès ne se fait pas attendre puisque le VOC décrochera son accession au Championnat de France Amateur dès sa première saison d'existence. Après 5 années plutôt tranquilles généralement passées dans le haut de tableau de CFA, le club breton termine à la première place de son groupe décrochant ainsi une montée historique en National (2004-2005). S'ils n'ont pas été moins de 1000 Vannetais à chaque match pour pousser leur équipe, ils seront le double pour l'encourager vers le maintien : Vannes sera 12ème la première saison, 16ème la seconde.
Acteur de l'ascension du VOC, Didier Drogba qui, s'il n'a jamais enflammé la Rabine qu'il a quitté à 15 ans, a pris ses premières licences au club breton qui recevra, par le jeu des indemnités de formation, pas moins de 450 000 Euros à l'occasion de son transfert de Marseille à Chelsea. Une somme qui représente alors la moitié du budget du club !
La courte histoire des Vénètes comme on les appelle aussi - a déjà été ponctuée d'épopées en Coupe de France. En 1999/2000, ils tombent à domicile contre les Troyens alors en Première Division, l'année suivante ce sont les hommes de Guy Roux qui viendront s'imposer en 1/8 de finale. Auxerre toujours qui reviendra s'imposer à Vannes en 2004/2005 au même stade de la compétition ! C'est deux ans plus tard que le VOC connaîtra sa véritable heure de gloire en s'inclinant en ¼ de finale sur le score sans appel de 5 buts à rien mais au Stade Vélodrome, tout de même...
Un parcours qui aura eu le mérite d'aiguiser l'appétit d'un petit poucet bien décidé à retrouver le chemin du Vélodrome pour un jour se venger. En conséquence, le VOC ne fait rien moins que de progresser de 15 places en une saison pour décrocher le titre de champion de National et surtout une promotion historique en Ligue 2 ! Au stade de la Rabine on se pourlèche les babines à la perspective d'affiches inédites !
Un promu décomplexé...
Avec peu de moyens, Patrick le Mignan, 34 ans, plus jeune entraîneur de Ligue 2 et pourtant à la tête du VOC depuis 2002, doit construire une équipe capable de relever le difficile challenge du maintien.
L'effectif est ainsi chamboulé. On recrute à tout va et dans toutes les lignes, à la recherche de joueurs expérimentés de Ligue 2. Dans les buts, le jeune espoir caennais Benoît Costil est prêté pour chercher du temps de jeu. En défense, Pascal Delhommeau, ancien Nantais, quitte Metz tandis que signent Oumar Ndiaye (Caen), Aurélien Faivre (Libourne), Damien Bridonneau (Bastia), Stéphane Hernandez (Amiens), Patrick Leugueun (Guinguamp). Au milieu, des noms « connus » comme Boudarène, Avezac ou Mehdi Leroy rejoignent la Bretagne. Autre nom connu... Eugène Ekobo prêté par le Racing ! Ghislain Gimbert, Hassan Hamada et Kemal Bourhani suivent en attaque. Il est intéressant de constater que la plupart des recrues sont natives d'une zone géographique plutôt proche de Vannes ou ont évolué dans des clubs proches (Hamada né à Brest, Bourhani formé à Guinguamp et venant de Lorient, le Nantais Delhommeau, Leroy né à Saint-Nazaire,etc.)
S'il est difficile de préjuger combien de temps cet assemblage tiendra, force est de constater que Vannes a débuté sa saison sur des bases idéales et ne sera jamais battue d'avance. Actuellement 4èmes, les Bretons ont débuté par une victoire à l'extérieur (0-1 à Clermont) et on déjà fait tomber à la Rabine deux gros bras que sont Troyes et Lens et, s'ils se sont lourdement inclinés à Ajaccio (4-0), signe de lacunes évidentes, ils ont très vite su rebondir et restent sur une victoire 2-0 sur Angers.
S'il est fort peu probable que Vannes dispute la montée jusqu'au bout de la saison, contrairement à ce que l'on attend du Racing, la montée passe par de bons résultats contre ce genre d'équipe supposées inférieures.
