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- Par superdou
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Le Racing entame une très difficile semaine durant laquelle il sera opposé à deux clubs contre lesquels il n'a jamais gagné à l'extérieur. La première étape l'amène à Caen, une équipe au jeu spectaculaire, efficace et léché, puis ce sera au t
Le Racing est malade, c'est une certitude. Après la seconde mi-temps de Monaco, on a même pu croire un moment qu'il était mort. Mais une bête malade est parfois dangereuse, et c'est tout ce que l'on souhaite au Racing face à des Caennais qui, bien que promus cette saison, partiront grands favoris de cette rencontre.
Une équipe au jeu agréable
Si on vous parle d'une équipe qui a un beau fond de jeu, qui se procure beaucoup d'occasions, mais qui possède un gardien très faible, cela vous rappelle-t-il quelque chose ?
Cette image qui collait à la peau du Racing de l'an passé est en train de devenir la marque Caennaise de cette saison.
Et grâce à son jeu volontaire et spectaculaire, à l'image de celui qu'avait mis en place le même Remy avec Sedan il y a quelques saisons, les Normands font des résultats, et non des moindres.
Il a ainsi battu rien de moins que Monaco et Lens, a tenu en échec le PSG sur sa pelouse, en aurait fait de même à Auxerre sans un but de dernière seconde des Bourguignons. Seul le match d'ouverture face à Istres, s'achevant sur un match nul, à déçu. Le club reste toutefois sur une défaite à Lille, ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour le Racing, le promu ne désirant pas briser son bon début de saison par deux défaites consécutives.
Un Racing toujours sans âme
A l'autre bout du terrain, on retrouve notre Racing. Un Racing qui souffre, malgré un léger mieux dans l'envie face à Lens. Mais si l'envie est quelque chose d'obligatoire pour n'importe quel joueur, qu'il joue les dimanche avec les vétérans de son village ou en ligue 1, cette qualité seule est nettement insuffisante.
En effet, il manque toujours cette volonté de jouer pour les autres, de se sacrifier pour l'équipe, cette joie de taper dans un ballon devant des milliers de personnes.
En ce qui concerne le jeu en lui-même, il est toujours aux abonnés absents. On en a toutefois eu des bribes, face à Lens, de la nouvelle tactique du Racing, prônée par un Kombouaré de plus en plus décrié, et qui ressemble à une tactique du désespoir.
En effet, la nouvelle méthode, c'est se recroqueviller derrière, et lancer des contres via les ailiers Arrache et Le Pen qui cherchent rapidement dans la profondeur Niang ou Pagis.
Cette tactique a plutôt été payante face à Lens, mais ne semble pas viable à long terme. Face aux Nordistes, les Bleus ont eu une chance incroyable. Outre les nombreux arrêts de Cassard, les poteaux des bleus ont tremblé à deux reprises, miraculeusement même sur la reprise aux 6 mètres de Leroy vers le but vide. De plus, une frappe totalement ratée de Le Pen a fini par hasard au fond du but Lensois au plus fort de la domination des Nordistes.
Inutile de croire que pareille aide providentielle de la chance se reproduira lors de toutes les journées de championnat. Si le Racing n'élève pas son niveau de jeu, son classement ne s'améliorera pas, au contraire.
Une exigence de résultat
Mais après tout, peu importe la manière en ce moment, seul compteront les points. Et ceux-ci ne sont guère nombreux dans la besace des Alsaciens. Une défaite lors de chacun des déplacements de cette semaine pourrait bien définitivement sceller le sort d'Antoine Kombouaré, qui semble bien dépassé par la tournure des évènements.
Trahis par ses cadres, prônant un système de jeu différent toutes les deux journées de championnat, et effectuant des rotations dans l'effectif d'une façon assez étrange, il perd rapidement toute crédibilité, que ce soit aux yeux des supporters comme à ceux de ses dirigeants.
Ainsi, comment comprendre que Bassila, aux prestations désastreuses, n'ai jamais été mis sur la touche, qu'un joueur en pleine forme comme Arrache ait été écarté face à Monaco, que Farnerud ne trouve pas grâce à ses yeux, ou qu'aucun jeune joueur ne soit présent sur le banc de touche depuis de très nombreux matchs.
De surcroît, alors que l'effectif fait apparaître de véritables manques à certains postes, Kombouaré ne veut pas entendre parler de renforts. Pourtant, aucun ailier droit n'apparaît dans l'effectif, pas plus qu'un meneur de jeu. Les arrières latéraux, que ce soit à droite comme à gauche, ne semblent pas du tout avoir le niveau requis pour évoluer durablement en ligue 1, Boka étant peu discipliné tactiquement, Deroff inexistant offensivement, et Abdessadki totalement imprévisible, alternant entre le bon (Lens) et le catastrophique (Toulouse).
Quels joueurs pour quel visage ?
Du coup, prévoir la composition de l'équipe face à Caen se révèle plus de la loterie que de la science exacte.
Bassila va-t-il continuer à avoir la confiance du coach ?
Niang, après sa rentrée prometteuse face à Lens va-t-il retrouver une place de titulaire ?
Le Pen sera-t-il recadré sur son aile gauche en lieu et place d'Arrache ?
Abdessadki conservera-t-il son poste de latéral droit au détriment de Deroff ?
Farnerud fera-t-il sa réapparition sur l'aile droite du terrain ?
Que de questions auxquelles seul notre entraîneur peut répondre, mais de ses choix dépendra son avenir. La défaite est maintenant interdite, car la situation est grave, et il ne faudrait pas qu'elle devienne désespérée.
Composition des équipes
CAEN
Entr.: Remy
Blessés: Mawéné, Lesoimier, Suares, Jovicic, Hébert, Ben Askar
Suspendus: Néant
STRASBOURG
Entr.: Kombouaré
Blessés: Mphela (béquille), Mouloungui (reprise), Dutruel (dos), Vercoutre (5e métatarse), Keita (reprise)
Suspendus: Fahmi
Historique
Caen et Strasbourg se sont affrontés 7 fois, dont 5 fois en ligue 1. Le bilan est le suivant :
0 victoires
2 nuls
5 défaites
5 buts marqués
18 buts encaissés
Les 5 Caen-Strasbourg en ligue 1:
1996-97 Caen - RCS 3-0
1994-95 Caen - RCS 4-0
1993-94 Caen - RCS 3-1
1992-93 Caen - RCS 3-0
1988-89 Caen - RCS 3-3
Une équipe au jeu agréable
Si on vous parle d'une équipe qui a un beau fond de jeu, qui se procure beaucoup d'occasions, mais qui possède un gardien très faible, cela vous rappelle-t-il quelque chose ?
Cette image qui collait à la peau du Racing de l'an passé est en train de devenir la marque Caennaise de cette saison.
Et grâce à son jeu volontaire et spectaculaire, à l'image de celui qu'avait mis en place le même Remy avec Sedan il y a quelques saisons, les Normands font des résultats, et non des moindres.
Il a ainsi battu rien de moins que Monaco et Lens, a tenu en échec le PSG sur sa pelouse, en aurait fait de même à Auxerre sans un but de dernière seconde des Bourguignons. Seul le match d'ouverture face à Istres, s'achevant sur un match nul, à déçu. Le club reste toutefois sur une défaite à Lille, ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour le Racing, le promu ne désirant pas briser son bon début de saison par deux défaites consécutives.
Un Racing toujours sans âme
A l'autre bout du terrain, on retrouve notre Racing. Un Racing qui souffre, malgré un léger mieux dans l'envie face à Lens. Mais si l'envie est quelque chose d'obligatoire pour n'importe quel joueur, qu'il joue les dimanche avec les vétérans de son village ou en ligue 1, cette qualité seule est nettement insuffisante.
En effet, il manque toujours cette volonté de jouer pour les autres, de se sacrifier pour l'équipe, cette joie de taper dans un ballon devant des milliers de personnes.
En ce qui concerne le jeu en lui-même, il est toujours aux abonnés absents. On en a toutefois eu des bribes, face à Lens, de la nouvelle tactique du Racing, prônée par un Kombouaré de plus en plus décrié, et qui ressemble à une tactique du désespoir.
En effet, la nouvelle méthode, c'est se recroqueviller derrière, et lancer des contres via les ailiers Arrache et Le Pen qui cherchent rapidement dans la profondeur Niang ou Pagis.
Cette tactique a plutôt été payante face à Lens, mais ne semble pas viable à long terme. Face aux Nordistes, les Bleus ont eu une chance incroyable. Outre les nombreux arrêts de Cassard, les poteaux des bleus ont tremblé à deux reprises, miraculeusement même sur la reprise aux 6 mètres de Leroy vers le but vide. De plus, une frappe totalement ratée de Le Pen a fini par hasard au fond du but Lensois au plus fort de la domination des Nordistes.
Inutile de croire que pareille aide providentielle de la chance se reproduira lors de toutes les journées de championnat. Si le Racing n'élève pas son niveau de jeu, son classement ne s'améliorera pas, au contraire.
Une exigence de résultat
Mais après tout, peu importe la manière en ce moment, seul compteront les points. Et ceux-ci ne sont guère nombreux dans la besace des Alsaciens. Une défaite lors de chacun des déplacements de cette semaine pourrait bien définitivement sceller le sort d'Antoine Kombouaré, qui semble bien dépassé par la tournure des évènements.
Trahis par ses cadres, prônant un système de jeu différent toutes les deux journées de championnat, et effectuant des rotations dans l'effectif d'une façon assez étrange, il perd rapidement toute crédibilité, que ce soit aux yeux des supporters comme à ceux de ses dirigeants.
Ainsi, comment comprendre que Bassila, aux prestations désastreuses, n'ai jamais été mis sur la touche, qu'un joueur en pleine forme comme Arrache ait été écarté face à Monaco, que Farnerud ne trouve pas grâce à ses yeux, ou qu'aucun jeune joueur ne soit présent sur le banc de touche depuis de très nombreux matchs.
De surcroît, alors que l'effectif fait apparaître de véritables manques à certains postes, Kombouaré ne veut pas entendre parler de renforts. Pourtant, aucun ailier droit n'apparaît dans l'effectif, pas plus qu'un meneur de jeu. Les arrières latéraux, que ce soit à droite comme à gauche, ne semblent pas du tout avoir le niveau requis pour évoluer durablement en ligue 1, Boka étant peu discipliné tactiquement, Deroff inexistant offensivement, et Abdessadki totalement imprévisible, alternant entre le bon (Lens) et le catastrophique (Toulouse).
Quels joueurs pour quel visage ?
Du coup, prévoir la composition de l'équipe face à Caen se révèle plus de la loterie que de la science exacte.
Bassila va-t-il continuer à avoir la confiance du coach ?
Niang, après sa rentrée prometteuse face à Lens va-t-il retrouver une place de titulaire ?
Le Pen sera-t-il recadré sur son aile gauche en lieu et place d'Arrache ?
Abdessadki conservera-t-il son poste de latéral droit au détriment de Deroff ?
Farnerud fera-t-il sa réapparition sur l'aile droite du terrain ?
Que de questions auxquelles seul notre entraîneur peut répondre, mais de ses choix dépendra son avenir. La défaite est maintenant interdite, car la situation est grave, et il ne faudrait pas qu'elle devienne désespérée.
Composition des équipes
CAEN
Entr.: Remy
Blessés: Mawéné, Lesoimier, Suares, Jovicic, Hébert, Ben Askar
Suspendus: Néant
STRASBOURG
Entr.: Kombouaré
Blessés: Mphela (béquille), Mouloungui (reprise), Dutruel (dos), Vercoutre (5e métatarse), Keita (reprise)
Suspendus: Fahmi
Historique
Caen et Strasbourg se sont affrontés 7 fois, dont 5 fois en ligue 1. Le bilan est le suivant :
0 victoires
2 nuls
5 défaites
5 buts marqués
18 buts encaissés
Les 5 Caen-Strasbourg en ligue 1:
1996-97 Caen - RCS 3-0
1994-95 Caen - RCS 4-0
1993-94 Caen - RCS 3-1
1992-93 Caen - RCS 3-0
1988-89 Caen - RCS 3-3
