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- Côté tribunes
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- Par kibitz
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Si la Meinau est le théâtre de nombreux drames, trop souvent ces derniers temps les acteurs sont dans les gradins et les comiques sur le terrain. Une nouvelle fois, le Racing fut un piètre clown qui n'a fait rire que les supporters visiteurs...
On en a rêvé, ils ne l'ont pas fait.
Pour la troisième fois consécutive lors d'un derby contre un mal classé, le Racing réussit l'exploit d'écoeurer une Meinau qui ne demandait qu'à faire la fête.
Un stade déjà pas très plein à la base, mais qui s'est une nouvelle fois vidé rapidement avant la fin du match.
Plus de 18 000 spectateurs seront ainsi recensés, mais le remplissage réel est sans doute bien inférieur au vu des gradins clairsemés.
Niveau messin, c'est encore pire avec même pas 300 supporters venus soutenir leur équipe et renouveler l'humiliation de la coupe quelques semaines auparavant.
Pourtant, malgré cette démobilisation manifeste côté strasbourgeois, alors que le Racing réalise sportivement une saison honorable, le Kop semble lui décidé à profiter de ce derby tant attendu en championnat.
Quelques instants avant l'entrée des joueurs sur la pelouse, deux voiles montent ainsi peu à peu des Populaires Est et Nord jouxtant le Kop, hissés depuis les nacelles situées sous le toit. Sur fond de bâches plastiques transparentes géantes, deux chevaliers aux écussons bas-rhinois et haut-rhinois apparaissent ainsi et semblent montrer la garde, avec les inscriptions « UB » et « 90 » d'un côté et de l'autre.
Ils sont bientôt suivis par un voile en tissu recouvrant tout le Kop et symbolisant les armoiries de la ville de Strasbourg, avec la mention « Strasbourg toujours » sur fond de drapeaux aux couleurs des supporters du Racing.
La réalisation est parfaite et le rendu magnifique, une nouvelle fois les ultras strasbourgeois font preuve d'une grande originalité et d'efficacité, bravo !
Fort de cette mise en scène spectaculaire, le Kop lance avec force ses premiers chants et les encouragements de la première mi-temps sont de bon niveau, contrairement au jeu pratiqué par le Racing. Mais celui-ci a au moins le mérite d'ouvrir le score et de mener dans la liesse imaginable des quelques présents dans ce derby qui ne mobilise décidément plus les foules.
Côté grenat, après avoir enfumé allègrement au sens propre la tribune, les rares Messins décident de régler leurs comptes entre groupes aux idéologies différentes, mais il y a cette fois plus d'esbroufe que de mal et la tribune se calme assez rapidement.
C'est d'ailleurs l'objet de la banderole déployée au début de la seconde mi-temps, raillant l'actualité et les rivalités internes entre supporters messins : « Horda (sur fond de drapeau tricolore) & Faction (aux couleurs jamaïcaines) : united colors of FC Merde ». Au même moment, quelques torches sont allumées, bientôt accompagnées de beaucoup d'autres et l'ambiance repart de plus belle.
Mais le Racing a décidé de dégoûter ses supporters et de choisir l'instabilité sportive et Metz égalise puis prend l'avantage face à une équipe strasbourgeoise apathique et loin d'en vouloir. Un pénalty heureux est sifflé et beaucoup saluent l'égalisation strasbourgeoise. Mais ce qui devait arriver arrive et après quelques minutes d'illusion, le RCS se tire une balle dans le pied et encaisse un troisième et dernier but. C'est l'écoeurement dans les gradins et le stade se vide, tandis que les fans grenats exultent, malgré leur position au fin fond du classement. Si le RCS a gagné à Saint-Symphorien, le FC Metz, tout dernier qu'il soit, s'est imposé deux fois à la Meinau, et sur le moment c'est plutôt douloureux pour les Strasbourgeois...
A nouveau, le Racing déçoit au terme d'un nouveau derby de la honte marqué par un décalage évident entre les discours et l'absence de hargne sur le terrain.
Ce qui est sûr, c'est que le spectacle des tribunes ne méritait pas une telle mise en scène sur le terrain...
Pour la troisième fois consécutive lors d'un derby contre un mal classé, le Racing réussit l'exploit d'écoeurer une Meinau qui ne demandait qu'à faire la fête.
Un stade déjà pas très plein à la base, mais qui s'est une nouvelle fois vidé rapidement avant la fin du match.
Plus de 18 000 spectateurs seront ainsi recensés, mais le remplissage réel est sans doute bien inférieur au vu des gradins clairsemés.
Niveau messin, c'est encore pire avec même pas 300 supporters venus soutenir leur équipe et renouveler l'humiliation de la coupe quelques semaines auparavant.
Pourtant, malgré cette démobilisation manifeste côté strasbourgeois, alors que le Racing réalise sportivement une saison honorable, le Kop semble lui décidé à profiter de ce derby tant attendu en championnat.
Quelques instants avant l'entrée des joueurs sur la pelouse, deux voiles montent ainsi peu à peu des Populaires Est et Nord jouxtant le Kop, hissés depuis les nacelles situées sous le toit. Sur fond de bâches plastiques transparentes géantes, deux chevaliers aux écussons bas-rhinois et haut-rhinois apparaissent ainsi et semblent montrer la garde, avec les inscriptions « UB » et « 90 » d'un côté et de l'autre.
Ils sont bientôt suivis par un voile en tissu recouvrant tout le Kop et symbolisant les armoiries de la ville de Strasbourg, avec la mention « Strasbourg toujours » sur fond de drapeaux aux couleurs des supporters du Racing.
La réalisation est parfaite et le rendu magnifique, une nouvelle fois les ultras strasbourgeois font preuve d'une grande originalité et d'efficacité, bravo !
Fort de cette mise en scène spectaculaire, le Kop lance avec force ses premiers chants et les encouragements de la première mi-temps sont de bon niveau, contrairement au jeu pratiqué par le Racing. Mais celui-ci a au moins le mérite d'ouvrir le score et de mener dans la liesse imaginable des quelques présents dans ce derby qui ne mobilise décidément plus les foules.
Côté grenat, après avoir enfumé allègrement au sens propre la tribune, les rares Messins décident de régler leurs comptes entre groupes aux idéologies différentes, mais il y a cette fois plus d'esbroufe que de mal et la tribune se calme assez rapidement.
C'est d'ailleurs l'objet de la banderole déployée au début de la seconde mi-temps, raillant l'actualité et les rivalités internes entre supporters messins : « Horda (sur fond de drapeau tricolore) & Faction (aux couleurs jamaïcaines) : united colors of FC Merde ». Au même moment, quelques torches sont allumées, bientôt accompagnées de beaucoup d'autres et l'ambiance repart de plus belle.
Mais le Racing a décidé de dégoûter ses supporters et de choisir l'instabilité sportive et Metz égalise puis prend l'avantage face à une équipe strasbourgeoise apathique et loin d'en vouloir. Un pénalty heureux est sifflé et beaucoup saluent l'égalisation strasbourgeoise. Mais ce qui devait arriver arrive et après quelques minutes d'illusion, le RCS se tire une balle dans le pied et encaisse un troisième et dernier but. C'est l'écoeurement dans les gradins et le stade se vide, tandis que les fans grenats exultent, malgré leur position au fin fond du classement. Si le RCS a gagné à Saint-Symphorien, le FC Metz, tout dernier qu'il soit, s'est imposé deux fois à la Meinau, et sur le moment c'est plutôt douloureux pour les Strasbourgeois...
A nouveau, le Racing déçoit au terme d'un nouveau derby de la honte marqué par un décalage évident entre les discours et l'absence de hargne sur le terrain.
Ce qui est sûr, c'est que le spectacle des tribunes ne méritait pas une telle mise en scène sur le terrain...
