Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Misère, misère...

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Après-match
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Par filipe
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Ils ont osé ! Après la prestation catastrophique face à Sochaux il y a deux semaines, les Strasbourgeois ont remis ça face à Metz. Le Racing est décidément incorrigible.

Paroles, paroles...
Après l'humiliation en Coupe de France début février face à ces mêmes Messins et la déroute contre Sochaux il y a quinze jours, on était en droit de penser que le pire était derrière nous. Pourtant, hier soir, le Racing est encore parvenu à franchir un palier supplémentaire en nous offrant un scénario particulièrement pathétique.
Et comme souvent les professions de foi annoncées en cours de semaine n'ont pas été suivi d'actes.
Pourtant rassurés après la solide prestation au Mans, la perspective de faire un grand pas vers le maintien et d'effacer la mauvaise prestation en Coupe de France offraient bien une double source de motivation aux Strasbourgeois. Mais, alors que toutes les conditions semblaient réunies, le Racing est à nouveau totalement passé à côté.

Metz durcit le jeu
Face à des Messins revigorés depuis l'arrivée d'Yvon Pouliquen, les Alsaciens ont été bougés tout au long de la rencontre. Ce sévère tacle de François sur le jeune Schneiderlin à la quatrième minute donnait d'ailleurs rapidement le ton de la soirée.
Et c'est ce même François qui parvient à s'offrir la première occasion au quart d'heure de jeu, après une perte de balle strasbourgeoise, sur une frappe de 30 mètres passant de peu à côté du but de Cassard.
Dans un match haché par des fautes qui se multiplient (les cartons jaunes aussi), le pressing lorrain complique grandement les rares tentatives d'offensives alsaciennes.

Contre toute attente
C'est finalement avec une grande réussite que le RCS parvient à ouvrir le score : Rodrigo tire un coup franc excentré côté gauche, le ballon lui revient et sa reprise de la tête est déviée par Malick Diop qui trompe ainsi son propre gardien (36ème minute).
Rodrigo, un des seuls Strasbourgeois à la hauteur, exhorte alors ces coéquipiers à poursuivre sur cette lancée, mais rien y fait. Metz durcit encore un peu plus le jeu et profite des errements des joueurs locaux pour s'offrir une énorme occasion d'égaliser : à la 44ème minute, Aguirre est seul à quelques mètres du but mais sa frappe passe largement au dessus. Le Racing atteint donc la mi-temps sur le score inespéré de 1-0.

Pas loin du 2-0
A la reprise, Strasbourg a tout de même immédiatement l'occasion de doubler la mise par l'intermédiaire de Gameiro. Le jeune Strasbourgeois, bien esseulé aux côtés des fantomatiques Renteria et Mouloungui, rate malheureusement sa frappe après s'être échappé côté droit.
Mais ce sont bien les Messins qui monopolisent le ballon, le Racing ne pouvant répondre que par des contres maladroitement joués. Quelques minutes après l'occasion de Gameiro, c'est Renteria qui frappe à son tour largement au dessus du but de Marichez.

Metz prend le dessus
Les Alsaciens vont regretter ces actions ratées à la 56ème minute : les deux Gueye combinent côté droit, et suite à un duel gagné face à Bellaïd, Babacar Gueye s'échappe et parvient à tromper Cassard : 1-1.
Une égalisation logique qui semble encore désorganiser un peu plus le jeu strasbourgeois. Malgré la présence de joueurs d'expérience (Cassard, Paisley, Dos Santos, Rodrigo, Alvaro), le Racing est incapable de faire face aux faits de match défavorables et de répondre au jeu de la lanterne rouge du classement : les passes manquées, les contrôles ratés et autres fautes techniques se multiplient et la rencontre prend peu à peu sa dimension pathétique.

Le RCS multiplie les erreurs
C'est finalement grâce à une frappe lointaine de Quentin Othon que le Racing se trouve à deux doigts de reprendre un avantage immérité. A deux doigts, ceux de Marichez, qui rate son intervention : le ballon termine finalement à quelques centimètres de son poteau droit. Cette action a le mérite de réveiller le public et les joueurs locaux... mais pour quelques minutes seulement.
A la 75ème minute, une nouvelle erreur individuelle – en l'occurrence une passe ratée de Bellaïd dans l'axe – permet à Barbosa de frapper à l'entrée de la surface. Cassard ne parvient pas à s'interposer : Metz mène alors logiquement 1-2.

Une égalisation chanceuse
Mais Metz n'étant pas dernier pour rien, Strasbourg parvient tout de même à porter le danger dans le camp adverse : c'est d'abord un ciseau de Gameiro qui est repoussé par Marichez (82ème minute) puis, dans la minute suivante, c'est un penalty très généreusement accordé par l'arbitre qui permet à Alvaro Santos d'égaliser, suite à une faute très peu évidente de Marichez sur Renteria.
Les Messins peuvent légitiment enrager et c'est Cubilier qui exprime sa colère de la façon la plus spectaculaire par un violent tacle sur Renteria. L'ancien Nantais est expulsé (85ème minute) et, quitte à voler de façon indigne un point aux Messins, on se dit alors que Strasbourg pourrait très bien en arracher trois dans une fin de match complètement folle.
Hélas, totalement désorganisé, le Racing accumule encore les erreurs et permet à Agouazi d'adresser sa deuxième passe décisive de la soirée : lancé dans le dos de Bellaïd, N'Diaye trompe Cassard et offre la victoire à son club (88ème minute). Dans les tribunes la désillusion se mêle à la honte.

Un maintien incertain
Le FC Metz passe donc trois buts à la Meinau, ajoutés aux trois marqués début février et aux deux réalisations sochaliennes il y a quinze jours, pour un compte de huit buts encaissés par le RCS en un peu plus d'un mois face à deux rivaux régionaux...
Après les six points pris aux Caennais, Metz prend également l'avantage sur Strasbourg et remporte donc le mini-championnat des promus. Un privilège qu'on est prêt à leur laisser à condition que le maintien soit assuré d'ici le mois de mai. Mais avec l'inconstance affichée semaine après semaine, la place du RCS en L1 pour la saison prochaine est encore loin d'être acquise.
Car aujourd'hui le Racing peut à nouveau prendre à son compte ces mots de Coluche : « Je suis capable du meilleur et du pire. Mais, dans le pire, c'est moi le meilleur ».

filipe

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Stammtisch
  • il-vecchio Pendant que nous avons Patess, d'autres cherchent un entraineur. [lien]
  • lamazonienbleu Les Messins vont passer une très belle soirée
  • lamazonienbleu Et on se fait une bataille de fumis à la fin pour le dernier dv dans la Meinau historique !
  • lamazonienbleu Tout le monde en claquettes chaussettes la semaine prochaine : le public et les joueurs !
  • lamazonienbleu Non, non tenseur tu te trompes encore : beaucoup de stubistes préféreraient perdre contre Metz !
  • tenseur Même si le maintien est déjà acquis
  • tenseur Il faut gagner face à Metz à la Meinau
  • arthas Et Ajorque qui renouait avec une place de titulaire, mais pas de but
  • tendedret Mainz toujours barragiste après 1-1 à Heidenheim
  • guigs67 hello savez vous si il y a entrainement demain et si oui vers quelle h? le calendrier n'est pas à jour sur le site officiel. merci
  • cigonhao Je suis d accord. C est pour ca que je souffre moins devant l app FreeLigue1 que devant la télé
  • arthas Voire la Ligue Europa !
  • arthas Et la finale de Coupe d'Allemagne :D
  • indamixe mene actuellement 3-1
  • indamixe restera 2 matchs abordables au bayer pour une saison parfaite
  • gohelforever tu m'étonnes vu le jeu proposé....
  • cigonhao Syndrome dépressionaire aigue
  • lamazonienbleu En plus pour un dernier hommage à Gameiro et à la Meinau version 1984, il faut une victoire !
  • lamazonienbleu Bizarre tous les stubistes qui espèrent une victoire de Metz... Perso je n'y arrive pas
  • nicolesse68 Hopla un dernier match avant les vacances.

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