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Une nouvelle rubrique sur racingstub.com : « That Racing Show ». Ce n'est pas de l'info, c'est de l'intox ! Tour à tour show effroi, show bouillant ou showstique, une autre façon de voir notre cher Racing...
Parole de dieu
C'était la semaine dernière.
Suite à l'invitation du journal Les Dernières Nouvelles d'Alsace, tous les entraîneurs passés ces trois dernières décennies au Racing Club de Strasbourg étaient regroupés dans les locaux du quotidien. Il s'agissait d'une sorte de « répétition générale » avant l'élection, pour le centenaire du club en 2006, du plus grand entraîneur du Racing toutes générations confondues.
« Bon sang, j'ai loupé ça aussi » dit Antoine Kombouaré, refoulé par le service de sécurité. « Dommage » dit Yvon Pouliquen, « si tu avais gagné la coupe, même en descendant en L2, les supporters auraient gardé une image positive de toi ».
Jacky Duguépéroux étant retenu par un stage en Tchétchènie, Max Hild se proposa pour l'intérim. Il est libre, Max...
Ivan Hasek, lui, devisait avec certains de ses prédécesseurs, dont René Girard et les anciens joueurs Francis Piasecki et Léonard Specht sur les méthodes douteuses employées pour virer les entraîneurs.
La discussion semblait passionnante, mais à un moment Marc Keller appela le technicien tchèque dans une pièce voisine, et quelques minutes plus tard le manager strasbourgeois nous informa qu'à son plus grand regret, Hasek avait dû quitter l'Alsace pour des raisons familiales. Robert Herbin resta impassible à cette nouvelle, en vert et contre tous.
Non loin de là, un homme blond, au visage rougit par le soleil d'Afrique, semblait nerveux. Il faut dire que la présence de ses six gardes du corps l'empêchait de respirer et que son pesant gilet pare-balle sponsorisé par Canal+ gênait ses déplacements. « Tout va bien, répétait-il à l'envie, j'ai une équipe de bon gars en qui j'ai toute confiance » Il parlait bien sûr de ses vigiles... Roger Lemerre lui demanda à l'oreille « Dis, Claude, il te reste des faux passeports ? J'ai envie de faire une pige dans un pays pétrolier durant la trêve, la prime est substantielle, mais je suis surveillé par mes employeurs tunisiens. »
Pendant que Pierre Mankowski se demandait ce qu'il faisait là (nous aussi), une violente altercation mettait aux prises Jurgen Sundermann et Gilbert Gress. Tout le monde se retourna sur les deux hommes, déjà hirsutes et rouges de colère. « Ach so ! Il est clair que je suis le plus grand entraîneur, dit Sundermann. Les Allemands étaient les meilleurs partout à l'époque, tu dois le savoir toi qui a joué en Bundesliga ! ». « Je ne désire pas discuter avec toi, dit Gilbert Gress. Je suis le meilleur, point final. D'ailleurs Dieu lui même me l'a dit encore tout à l'heure... »
Alors toutes les personnes présentes se tournèrent vers Arsène Wenger, qui finissait sa tasse de thé, et lui lancèrent : « C'est vrai, tu lui a dit ça ? »
C'était la semaine dernière.
Suite à l'invitation du journal Les Dernières Nouvelles d'Alsace, tous les entraîneurs passés ces trois dernières décennies au Racing Club de Strasbourg étaient regroupés dans les locaux du quotidien. Il s'agissait d'une sorte de « répétition générale » avant l'élection, pour le centenaire du club en 2006, du plus grand entraîneur du Racing toutes générations confondues.
« Bon sang, j'ai loupé ça aussi » dit Antoine Kombouaré, refoulé par le service de sécurité. « Dommage » dit Yvon Pouliquen, « si tu avais gagné la coupe, même en descendant en L2, les supporters auraient gardé une image positive de toi ».
Jacky Duguépéroux étant retenu par un stage en Tchétchènie, Max Hild se proposa pour l'intérim. Il est libre, Max...
Ivan Hasek, lui, devisait avec certains de ses prédécesseurs, dont René Girard et les anciens joueurs Francis Piasecki et Léonard Specht sur les méthodes douteuses employées pour virer les entraîneurs.
La discussion semblait passionnante, mais à un moment Marc Keller appela le technicien tchèque dans une pièce voisine, et quelques minutes plus tard le manager strasbourgeois nous informa qu'à son plus grand regret, Hasek avait dû quitter l'Alsace pour des raisons familiales. Robert Herbin resta impassible à cette nouvelle, en vert et contre tous.
Non loin de là, un homme blond, au visage rougit par le soleil d'Afrique, semblait nerveux. Il faut dire que la présence de ses six gardes du corps l'empêchait de respirer et que son pesant gilet pare-balle sponsorisé par Canal+ gênait ses déplacements. « Tout va bien, répétait-il à l'envie, j'ai une équipe de bon gars en qui j'ai toute confiance » Il parlait bien sûr de ses vigiles... Roger Lemerre lui demanda à l'oreille « Dis, Claude, il te reste des faux passeports ? J'ai envie de faire une pige dans un pays pétrolier durant la trêve, la prime est substantielle, mais je suis surveillé par mes employeurs tunisiens. »
Pendant que Pierre Mankowski se demandait ce qu'il faisait là (nous aussi), une violente altercation mettait aux prises Jurgen Sundermann et Gilbert Gress. Tout le monde se retourna sur les deux hommes, déjà hirsutes et rouges de colère. « Ach so ! Il est clair que je suis le plus grand entraîneur, dit Sundermann. Les Allemands étaient les meilleurs partout à l'époque, tu dois le savoir toi qui a joué en Bundesliga ! ». « Je ne désire pas discuter avec toi, dit Gilbert Gress. Je suis le meilleur, point final. D'ailleurs Dieu lui même me l'a dit encore tout à l'heure... »
Alors toutes les personnes présentes se tournèrent vers Arsène Wenger, qui finissait sa tasse de thé, et lui lancèrent : « C'est vrai, tu lui a dit ça ? »
