Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Paris SG - RCS: une raclée encourageante ?

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© christou27

Le Racing, doublement battu à la Meinau avant la trêve internationale, reprenait son laborieux chemin en Ligue 1 au Parc des Princes, dans l’antre de l’ogre parisien. Dans ces conditions difficiles et dans un contexte de défiance grandissante vis-à-vis de Patrick Vieira, l’opération reconquête semblait ardue pour l’effectif strasbourgeois. Retour tactique sur cette rencontre.

Le Racing (11ème de L1 et 10 pts au coup d'envoi) se rendait ce samedi 21 octobre 2023 dans la capitale pour y affronter le Paris Saint Germain, 3ème du classement.
Si les Parisiens restent sur une victoire probante à Rennes (3-1), le jeu de possession mis en place par le nouvel entraîneur Luis Enrique semble encore parfois un peu stérile. En face, les Bleus du coach Vieira restent sur deux échecs consécutifs à la Meinau en championnat et une lourde défaite en amical face à Karlsruhe pendant la trêve internationale. Toutefois, plus que ces résultats peu flatteurs, c’est l’absence de progrès collectifs qui renforce la grogne chez une grande partie des supporters alsaciens.

Plusieurs absents côté parisien avec le latéral portugais Nuno Mendes (aucun lien, fils unique), l’attaquant polyvalent Asensio et Presnel Kimpembe, toujours pas revenu dans l’effectif après sa tournée des clubs blessure. Par ailleurs, Luis Enrique décide de laisser au repos plusieurs cadres (Hakimi, Ugarte, Skiniar ou Dembélé) en prévision de la Ligue de Champions et aligne son équipe dans un système hybride en 4-2-4  et 3-3-3-1 selon le positionnement de Soler, Ramos et MBappé:

Equipe


Côté Racing, Karol Fila et Emmanuel Emegha sont toujours absents. Le staff décide également d’écarter Frédéric Guilbert pour « raison technique ». Surprenant. Inquiétant ?
A contrario, retour dans le groupe de Saïdou Sow et de Sanjin Prcic (sûrement pour leur permettre de valider leurs quotas d’heures d’intermittents du spectacle auprès de France Travail).
Le coach strasbourgeois reconduit par ailleurs des choix forts dans sa composition tactique de départ :
- maintien de la défense à 4 et de la charnière centrale Nyamsi/Perrin
- maintien du trio Doukouré, Mwanga et Diarra dans l’axe du milieu de terrain
- confiance à Lebo Mothiba comme attaquant « pivot », seul à la pointe du dispositif.
Une épine dorsale semble donc se dessiner.

Toutefois, une composition tactique de Patrick Viera sans nouveauté(s) ne serait pas vraiment une composition tactique de Patrick Vieira.
Ainsi, le positionnement des trois milieux axiaux est modifié, Doukouré et Mwanga interchangeant leurs postes, ce dernier devenant le « libéro » du milieu de terrain. De plus, Jessy Deminguet est de retour dans le 11, en milieu excentré côté gauche, envoyant Dilane Bakwa coté droit. À mon sens, deux raisons à cela : le manque de rythme physique d’Angelo Gabriel, légèrement blessé dans la semaine, mais aussi une volonté du coach alsacien de favoriser des joueurs plus disciplinés défensivement que l’ailier brésilien.

À titre personnel, si je reste assez sceptique sur certains choix de joueurs, cette adaptation « défensive » du système en 4-3-3 (mis en place depuis plusieurs matchs) vers une 4-1-4-1, a le mérite d’une certaine continuité dans les grandes lignes tactiques. Le côté plus défensif semblant inéluctable dans un match face au PSG, surtout dans une période où l’équipe manque de confiance.

Ainsi, on retrouve le positionnement offensif classique du Racing en 4-3-3, système néanmoins très théorique à la vue de nos faibles temps de possession dans le match, la quasi-totalité de nos attaques étant des transitions (très) rapides.

Equipe


En phase défensive, si le positionnement de Mothiba et de la défense sont figés, celui des cinq milieux évolue selon l’identité et le positionnement du porteur de balle parisien.
Cette adaptation continuelle a un objectif clair : être en surnombre dans l’ensemble des zones médianes pour couper en amont la relation milieu/attaque du Paris SG. Sans doute lucide sur l’incapacité de notre défense centrale à résister aux assauts parisiens dans les petits espaces, Patrick Vieira densifie sa première ligne défensive axial pour maintenir à bonne distance de nos buts la ligne de possession parisienne et l’orienter vers les zones latérales.

Quand le ballon est porté par la défense parisienne :
Equipe


Sur ces situations, les 5 milieux strasbourgeois doivent occuper la largeur du terrain, de la ligne de touche du côté où se trouve le ballon jusqu’au demi-couloir opposé, et coulissent uniquement latéralement. Très peu de sortie sur le porteur.

Quand le ballon est en possession d’un des relayeurs parisiens :
Equipe



Doukouré et Diarra sont quasiment en marquage individuel sur Vitinha et Fabian Ruiz. Dès le passage de la ligne médiane par l’un de ces deux joueurs, l’un des Strasbourgeois sort sur lui. Mwanga se chargeant de couper les options de ligne de passe dans le cœur du jeu, forçant les Parisiens à orienter le jeu vers la touche ou l’autre relayeur (dans ce cas, le cadrage recommence). L’objectif, atteint, était évidemment d’éviter les passes intérieures dans l’interligne. Ramos a été complètement coupé de ses pourvoyeurs de ballons. Mbappé, lui, a choisi de fuir cette zone.

Quand le porteur de balle parisien est décalé sur un côté (gauche du PSG ici):
Equipe


Une fois avoir forcé l’orientation du jeu parisien vers l’extérieur, le joueur excentré (ici Barcola) doit être cadré par l’ailier et le relayeur (ici Bakwa et Doukouré). Le latéral (Senaya) étant chargé de couvrir la zone libre et de contrôler une éventuelle course extérieur d’un Parisien qui dézonne (Mbappé à gauche, Soler dans le rôle d’Hakimi à droite).
La bonne application de ce système aura largement contribué à limiter le nombre d’incursions parisiennes dans notre surface. Néanmoins, un mauvais placement de chaque côté du terrain en première mi-temps auront été sanctionnés par des Parisiens hyper réalistes.
Je considère toutefois ce système défensif très intéressant et réutilisable face à des adversaires présentant d’autres profils de jeu, simplement en ajustant la hauteur du bloc et le l’intensité du pressing (nos ailiers pressant directement les latéraux plutôt que les milieux excentrés par exemple).

D’ailleurs, sur ce dernier point, je regrette que les deux relayeurs strasbourgeois, face à aux porteurs excentrés n’aient pas plus souvent cherché à créer le duel. Bien souvent, ils se contentaient d’occuper une zone pour éviter les retours intérieurs et limiter le risque de combinaisons dans l’interligne. La présence de Mwanga apportant une couverture en cas de duel perdu, le gain du ballon aurait dû être trop souvent visé, la Racing aurait pu bénéficier d’importants espaces libres en phase de transition. On l’aura un peu vu en seconde période.
C’est un des reproches que l’on peut faire aux animations défensives de Patrick Vieira. A force de multiplier les « sécurités », l’équilibre collectif Défense/Attaque penche trop vers l’arrière et rend compliquée les transitions vers l’avant. On avait déjà ce type de réflexion concernant le nombre de joueurs derrière le ballon lors des premières relances.

Concernant le déroulé du match, dès le coup d’envoi, le scénario classique des rencontres du PSG en Ligue 1 se met en place. Les joueurs de la capitale confisquent rapidement le ballon pendant que le bloc strasbourgeois reste en place à hauteur médiane.

Sur une action menée côté gauche par les Parisiens, Barcola trouve Mbappé dans l’interligne strasbourgeoise, ce dernier, après avoir attiré Gerzino Nyamsi loin de sa surface de but, retrouve l’ancien lyonnais, qui centre. Plein axe, Junior Mwanga, qui a parfaitement fait la compensation de son défenseur central, intercepte le ballon mais rate son contrôle et commet une faute sur Gonçalo Ramos en tentant de dégager le ballon.
Penalty tiré par Kyllian Mbappé et déjà 1-0 pour le PSG après de 10 minutes de jeu.
Difficile de commencer plus mal pour le Racing.

Néanmoins, sur l’engagement, jeu long de Lucas Perrin vers le côté gauche et après une bonne exploitation du second ballon, Thomas Delaine obtient un corner, qui débouchera sur un second.
Frappé par Bakwa au premier poteau et après une remise de Perrin en deux temps vers le second, Lebo Mothiba pense égaliser d’un but finalement annulé pour un hors-jeu infime.

S’ensuit 20 minutes de pression des Parisiens, qui profitent de quelques pertes de balles alsaciennes pour s’offrir de quelques opportunités (centre de Soler pour Barcola à la 17ème) mais les strasbourgeois, de leurs côtés, parviennent régulièrement à casser la première ligne de pressing et à s’approcher des buts de Donnarumma (tête de Mothiba sur un centre de Delaine à la 29ème minutes). Le ballon est propriété des joueurs de la capitale, mais le Racing semble assez serein dans sa capacité à contenir les porteurs de balle parisiens loin de ses buts.

Vient la 31ème minutes. Succession de retards dans le placement du bloc strasbourgeois. Sur un décalage côté droit de Marquinhos, un Parisien récupère le ballon le long de la ligne de touche. Deminguet, trop réaxé en début d’action ne peut « cadrer » le milieu excentré et « switch » avec Delaine. Ce dernier se trouve trop loin du porteur pour intervenir sur la passe en profondeur, adressée dans le demi-couloir droit, au TGV de Bondy.
La défense centrale alsacienne est également en retard, Perrin parce qu’il a été fixé par Ramos, qui vient de décrocher 10 secondes plus tôt pour ouvrir l’espace à son collègue d’attaque, Nyamsi parce qu’il hésite à dézoner dans la zone de coéquipier.
D’un côté, le mouvement coordonné des trois joueurs locaux, de l’autre, la mauvaise gestion de la profondeur par une défense centrale dont c’est un point faible évident.
Mbappé prend le dessus dans un espace minuscule sur Lucas Perrin et centre à destination de Carlos Soler qui profite de la défense de poussin de Jessy Deminguet, initialement à son marquage et qui se retourne en écartant les jambes sur le centre de Mbappé, et du manque de réactivité de Nyamsi pour fusiller Mats Sels et donner deux buts d’avance au PSG.

Malgré une derrière frappe à angle fermé du capitaine de l’équipe de France, plus rien ne sera marqué en première mi-temps.

Le Racing est clairement dominé (77 % de possession pour le PSG), mais n’aura cédé que sur une erreur individuelle de Junior Mwanga et une action de classe de Mbappé.
Paris aura su concrétiser ses deux seules frappes cadrées de la mi-temps.
Un chiffre négatif retient toutefois mon attention. Seulement 38 % des duels ont été gagnés par les Strasbourgeois. Trop peu pour dérégler la machine collective du PSG. Le bloc alsacien, pourtant assez bien en place aura trop souvent été à distance d’opposition plutôt que d’intervention, à l’image du second but parisien.

La seconde mi-temps repart sur les mêmes bases statistiques en termes de possession pour le PSG (78 % en seconde mi-temps), toutefois, en s’appuyant sur une organisation équivalente, le Racing fera globalement tout nettement mieux en seconde période. Plus de passes (125 contre 101), un taux de réussite plus élevé (78 contre 71%), plus de réussite dans les dribbles, moins de pertes de balles (52 contre 65) et surtout, deux fois plus de duels gagnés (32 contre 16) avec un taux de gain à 67 % (donc à l’opposé de celui de la 1ère mi-temps).

Concrètement, le Racing concédera moins d’occasions et de tirs en seconde mi-temps et semblera mieux exploiter ses phases de transition. On notera également que le remplacement d’Habib Diarra sur son côté préférentiel (à droite, Ismaël Doukouré passant à gauche) lui aura permis d’avoir une activité bien meilleure dans les ressorties de balles et les courses offensives. Par ailleurs, la rentrée d’Angelo Gabriel aura permis de rééquilibrer les zones d’attaques strasbourgeoises, tant l’activité de Deminguet aura été quasi-inexistante sur son aile.
Pour illustration, ce dernier n’aura touché que 13 ballons en 62 minutes, contre 22 à Angelo en seulement 28 minutes (41 pour Bakwa en 90 minutes). Une énième prestation fantomatique pour le Normand.

Rentreront également en jeu à la place de Lebo Mothiba et Junior Mwanga (aux 73ème et 85ème minutes, Moïse Sahi Dion et Ibrahima Sissoko)
Soit dit en passant, l’attitude du staff, qui n’a procédé qu’à 3 changements sur 5 possibles et qui a fait s’échauffer Kevin Gameiro pendant 20 minutes sans le faire entrer en jeu, est idéale pour « perdre » définitivement un de nos rares joueurs d'expérience. Parenthèse close.
L’équipe terminant la partie, côté Racing, ressemblera donc à cela.

Equipe


Malgré tous ces signaux plutôt positifs d’un point de vue collectif, restera un point noir dans cette seconde période. Un troisième but des locataires du Parc des Princes à la 77ème minutes. Fabian Ruiz profitant d’un centre de Carlos Soler (consécutif à une perte de balle de Junior Mwanga), et de l’apathie générale de notre charnière centrale. Je pointe régulièrement du doigt le manque de mobilité de Nyamsi et Perrin, pour moi rédhibitoire pour une charnière dans une défense à 4. Souvent, les gens pensent que je ne parle que de vitesse et de capacité d’accélération. Pour le coup, cette action illustre plutôt le côté statique de ces deux joueurs (Nyamsi pour ce cas particulier), presque plus déterminant à mes yeux que les deux autres caractéristiques. Sur la transmission de Soler, Nyamsi doit monter sur Ruiz durant le temps de passe pour réduire la distance et "tuer" l’action. Or, il ne réagit qu’au moment de la réception de la passe par Ruiz, lui laissant la possibilité de l’effacer et d’aller marquer (avec talent, certes).

3-0, score final.
Les chiffres bruts font mal mais matérialisent sans doute assez bien la différence de niveau entre les deux équipes. Quand des erreurs individuelles plombaient le Racing, la qualité d’un Mbappé dynamisait le collectif parisien. Nouvelle défaite et le fond du classement qui se rapproche.
Rien qui va arranger la dynamique collective de l’équipe et améliorer les perspectives de Patrick Vieira.

En tout cas, à première vue.

Personnellement, je n’attendais pas grand-chose de ce match d’un point de vue comptable. Pour espérer compenser la différence de qualité et de talent entre les deux équipes, il aurait fallu un collectif alsacien fort de ses certitudes tactiques, soudé et capable d’imposer un défi physique à l’adversaire, ce qu’il n’avait jamais montré depuis le début de la saison.

Toutefois, il faut reconnaître que le travail tactique mis en place par Patrick Vieira et son staff sur cette rencontre a été intéressant et plutôt « efficace » d’un point global. Plusieurs statistiques montrent que le Racing a su gêner les Parisiens dans le jeu, comparativement à leurs autres adversaires depuis le début de la saison en L1.
8 tirs sur l’intégralité du match, c’est le total le plus faible de la saison pour le champion de France en titre (égalité avec le match à Toulouse où Mbappé est remplaçant)
Seulement 26 % du jeu dans notre tiers de terrain. Pourcentage le plus faible pour le PSG depuis le début de la saison (égalité avec Rennes)
46,66 % de duels gagnés sur le match. Deuxième moins bon pourcentage pour Paris (après Nice qui est leur seule défaite).

Tout n’est donc pas à jeter dans ce match. L’animation défensive et les phases de transition amorcées par ce milieu de terrain, notamment en seconde mi-temps, me semble intéressantes et doivent servir de base pour les prochaines rencontres.

Par contre, évidement, compte-tenu du score et de la faiblesse de nos statistiques offensives, difficile de ne pas largement nuancer ces points positifs, même au regard de l’opposition.
Il me semble de plus en plus évident que Patrick Vieira ne reviendra pas à un système à 5 derrière et n’a pas l’intention d’abandonner son attaque à 3. Dans ces conditions, les pistes d’améliorations de l’animation offensive sont très limitées :
- le temps. Insister avec une composition et une animation sur plusieurs matchs pour gagner en automatisme.
- le choix des hommes. Deminguet, Nyamsi, voir Bakwa et Perrin sont défaillants depuis le début de la saison. En tenant compte du statut quasi-officiel de « bouche-trous des Prcic, Ahoulou, voir Gameiro et Sissoko, les options alternatives sont extrêmement limitées. Angelo, Sylla, Guilbert (pour permettre à Delaine de jouer plus haut) ?

On connaît les manques évidents de l’effectif pour ce 4-3-3 (ou 4-1-4-1) : un relayeur/créateur qui permettrait à Doukouré de repasser à l’arrière, un ailier gauche prêt pour la L1 et un 9 qui pourrait suppléer Mothiba en pointe (Emegha ayant plus un rôle de supersub sur d’éventuels passages à 2 pointes). En attendant le prochain mercato, il faudra « bricoler » sur ces 3 postes et abandonner l’idée d’un jeu de possession, même à la Meinau, même face à des adversaires qualifiés de « plus faibles ».
En prenant en compte ces éléments, j’espère ce type de compo à Rennes et contre Clermont.

Equipe


Dans tous les cas, et quels que soient les choix du coach des Bleus en termes de composition, il me semble important qu’il fige enfin ces principes de jeu et un système tactique préférentiel (à priori ce 4-3-3). La seconde mi-temps de ce match face à Paris, qui peut sembler anecdotique au premier abord, a ouvert, je l’espère, des perspectives à Patrick Vieira. En témoigne sa volonté de conserver son trio du milieu de terrain jusqu’au bout du match (où quasiment), là où sur les matchs précédents, il changeait d’animation en cas de résultat contraire.
Cette équipe (et cet effectif) est clairement taillé pour le jeu de transition rapide. Charge à l’entraîneur alsacien de transformer ces aptitudes en certitudes.

Dans la conclusion de l’article sur Racing/Nantes, j’avais écrit que le public strasbourgeois jugerait Patrick Vieira au soir du match de Clermont. J’en reste persuadé.
Il lui reste deux semaines pour transformer l’embryon de cohésion aperçu ce samedi en équipe naissante. Dans le cas contraire, je crains pour lui que c’est sa carrière strasbourgeoise qui soit morte-née.

knack90

Commentaires (11)

Flux RSS 11 messages · Premier message par larry · Dernier message par clutch

  • Super intéressant ! Merci pour cet article
  • Assez d'accord avec toi, j'ai trouver l'équipe plutôt solide et les but concédés proviennent plus d'erreurs individuelle alors que sur le stub tout le monde accable le coach (pourtant je suis pas convaincu par Vieira mais sur se coup la je trouve qu'il n'a rien, ou pas grand chose, à se reprocher)
    Je trouve que Perrin a quand même été largement meilleur que Nyamsi

    j'ai enfin vu le potentiel dont les bordelais parlais pour Mwanga, espérons qu'il progresse vite

    Il faut pour moi impérativement que Scylla rejoue le peu de temps que je l'ai vu jouer il m'a vraiment impressionner mais il ne progressera jamais sans jouer alors quitte a avoir un defenseur qui fait des bourdes autant que ce soit un jeune qui nous coute des but en tentant des relances audacieuses plutôt que Nyamsi qui préfère lever le bras pour demander le hors jeu plutot que défendre. D'autant plus que scylla n'a jouer des matchs que lorsque notre défense était une passoire alors que la trouve plutôt bien en place désormais, bref je m'égare

    merci pour ce décryptage en tout cas j'ai vraiment hâte de le lire après chaque match
  • Scylla... excellent, pas mieux dans la situation actuelle
  • voir section mythologie pour ceux qui ne comprennent pas...;)
  • bravo pour le temps que tu as dû passer sur ce papier
  • Merci beaucoup pour cette analyse. C'est agréable de lire une analyse plus poussée que "c'est nul" ou "c'est mieux" :)
    J'espère que les autres matchs seront aussi décortiqués ;)
  • Analyse très intéressante. Je nuancerais quand même l'interprétation des chiffres qui font croire qu'on les a bousculés ou qu'on a fait jeu égal, notamment en deuxième période.
    Sans critiquer le Racing plus que nécessaire, le PSG n'a pas dû mettre autant de titulaires au repos de la saison que lors de ce match. J'ai pour ma part surtout eu le sentiment que l'équipe parisienne ronronnait tranquillement en attendant Milan et Luis Enrique était si confiant, qu'il a tenté des trucs (Soler en piston?), lancé des nouveaux (le coréen) voire nous a humiliés (Kurzawa).

    Je pense que face à une équipe de Rennes, supérieure à nous mais sûrement encore plus impliquée, on risque de vivre encore plus de déboires.
  • J'apprécie cette trilogie d'articles prenant pour support des défaites de l'ère Vieira, avec la crainte sans doute infondée que la série ne cesse.

    Personne parmi le staff n'est capable de décrire aussi bien les intentions de l'équipe. Et cela de manière distanciée et neutre, ce qui n'empêche pas l'ironie.
  • Comme après chaque match, c'est toujours un plaisir de lire cette analyse tactique. Merci!
  • Merci pour l'article!
  • Toujours très intéressant car cela permet de reparler de football

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