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- 5.0 / 5 (5 notes)
- Date
- Catégorie
- Côté tribunes
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- Par guigues
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Seul sur le sable, les yeux dans l'eau. Mon rêve était trop beau. Le Racing et sa cohorte de suiveurs se déplaçaient sur la French Riviera avec des étoiles pleins les yeux.
Monaco offre quantité de jeux de mots et de références musico-culturelles dont nous ferons l’économie pour ce côté tribunes. La sobriété est une valeur qui se perd mais il lui reste quelques beaux jours devant elle. Un beau jour comme ce dimanche aoutien qui propose le Rocher pour destination aux fans du Racing. Malgré un décalage tardif du match à 19h en raison de la canicule, le public alsacien répond au rendez-vous. Effectivement, il fait chaud en été, une donnée que les génies de la LFP et de la TV n’avaient surement pas pris en compte en bidouillant leurs plages de diffusions TV à destination d'on ne sait trop qui.
550 supporteurs dans le parcage, l’effet estival joue à fond pour pousser les Bleus vers la première place du championnat techniquement atteignable en battant les Monégasques. Le club a relayé l’animation « plage » des UB90 en demandant à tout le monde de venir avec une chemise à fleurs. Les ultras ont en effet décidé de se la jouer « vamos à la playa » pour le premier déplacement de la saison. Au programme, une très grande et très réussie banderole « kaos on the beach » qui reprend le leitmotiv « kaos on the road » qui leur est cher, à savoir aller partout où le Racing joue pour le pousser vers les sommets. En tribune, c’est une marée de ballons bleu et blanc qui se mélange aux accessoires de plages : ballons de plage, accessoires gonflables et l’inévitable chemise à fleurs qui sera la star du match.
L’ambiance est donc festive, les chants partants plutôt bien même si comme à la Meinau, les cotés sont plus en "mode touriste". Malgré la canicule effective, il fait très très chaud à Louis II, le Racing va doucher rapidement et par deux fois la ferveur de ses fans. Qu’importe, l’ambiance tient tant bien que mal jusqu’à la mi-temps où tout le monde essaie de se rafraichir comme il peut. La seconde partie du match débute avec quelques ballons transformés en bombes à eau : pas vraiment du goût de la police monégasque qui ira le faire savoir jusque dans les toilettes…
En tribune, cela devient également du grand n’importe quoi, une fois qu’il est acquis que les joueurs sont encore en vacances. Alors que certains surfent sur des matelas gonflables, résonne le premier chant adapté à la situation « c’est la piscine des Ultra Boys » qui reprend l’air du chant « c’est les 30 ans des Ultra Boys » populaire en 2020 / 21 / 22 lorsque ces derniers ont fêté leur anniversaire un peu décalé par le COVID. S’en suite un massif tendu de chemises à fleurs pour un « tous à gauche, tous à droite » des plus colorés ! Mais ce n’est pas fini puisque le capo s’époumone pour un chant guttural : « Che … Mi … Sette ! ». La tribune suit, la tribune rit, on en oublie presque la fessée sur le terrain.
L’équipe, Patrick Vieira en tête, vient saluer le parcage qui applaudit poliment. C’est le début de saison et il s’agit là de la première chute d’un Racing qui nous a habitué à bien pire. Il n’aura pas manqué de remarquer la petite banderole « non à la multipropriété » déjà présente devant les capos à la Meinau contre Lyon. Le communiqué sorti il y a peu étant clair. Rapidement tout le monde rejoint son véhicule ou son hôtel. Pour les premiers, c’est une longue nuit de route qui les attends pour regagner la capitale européenne au petit matin. La saison enfin est lancée.
550 supporteurs dans le parcage, l’effet estival joue à fond pour pousser les Bleus vers la première place du championnat techniquement atteignable en battant les Monégasques. Le club a relayé l’animation « plage » des UB90 en demandant à tout le monde de venir avec une chemise à fleurs. Les ultras ont en effet décidé de se la jouer « vamos à la playa » pour le premier déplacement de la saison. Au programme, une très grande et très réussie banderole « kaos on the beach » qui reprend le leitmotiv « kaos on the road » qui leur est cher, à savoir aller partout où le Racing joue pour le pousser vers les sommets. En tribune, c’est une marée de ballons bleu et blanc qui se mélange aux accessoires de plages : ballons de plage, accessoires gonflables et l’inévitable chemise à fleurs qui sera la star du match.
L’ambiance est donc festive, les chants partants plutôt bien même si comme à la Meinau, les cotés sont plus en "mode touriste". Malgré la canicule effective, il fait très très chaud à Louis II, le Racing va doucher rapidement et par deux fois la ferveur de ses fans. Qu’importe, l’ambiance tient tant bien que mal jusqu’à la mi-temps où tout le monde essaie de se rafraichir comme il peut. La seconde partie du match débute avec quelques ballons transformés en bombes à eau : pas vraiment du goût de la police monégasque qui ira le faire savoir jusque dans les toilettes…
En tribune, cela devient également du grand n’importe quoi, une fois qu’il est acquis que les joueurs sont encore en vacances. Alors que certains surfent sur des matelas gonflables, résonne le premier chant adapté à la situation « c’est la piscine des Ultra Boys » qui reprend l’air du chant « c’est les 30 ans des Ultra Boys » populaire en 2020 / 21 / 22 lorsque ces derniers ont fêté leur anniversaire un peu décalé par le COVID. S’en suite un massif tendu de chemises à fleurs pour un « tous à gauche, tous à droite » des plus colorés ! Mais ce n’est pas fini puisque le capo s’époumone pour un chant guttural : « Che … Mi … Sette ! ». La tribune suit, la tribune rit, on en oublie presque la fessée sur le terrain.
L’équipe, Patrick Vieira en tête, vient saluer le parcage qui applaudit poliment. C’est le début de saison et il s’agit là de la première chute d’un Racing qui nous a habitué à bien pire. Il n’aura pas manqué de remarquer la petite banderole « non à la multipropriété » déjà présente devant les capos à la Meinau contre Lyon. Le communiqué sorti il y a peu étant clair. Rapidement tout le monde rejoint son véhicule ou son hôtel. Pour les premiers, c’est une longue nuit de route qui les attends pour regagner la capitale européenne au petit matin. La saison enfin est lancée.
