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- Après-match
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- Par magellan
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Les trois points pris le dimanche précédent à la Meinau contre Ajaccio étaient certes indispensables mais totalement insuffisants pour sortir le Racing de la zone des relégués. C’est donc en position de premier relégable que le Racing se présente à Auguste Delaune, la pelouse rémoise où il n’a jamais gagné au troisième millénaire.
Pendant les deux millénaires précédents, les rois de France étaient sacrés dans la cathédrale Saint-Rémi de Reims, rappelons-le. Ce sont les cloches de cette même cathédrale qui résonnent à une heure de l’après-midi, l'heure du match. Leur lourde masse métallique avait-elle déjà fini de vibrer lorsque Diallo ouvrit le score après 16 secondes de jeu ? Rien n’est moins sûr.
Mais commençons par le commencement. Antonetti avait innové dans sa composition d’équipe, confiant la défense centrale à Le Marchand, Djiku et Perrin, complétés par Guilbert et Delaine, mais faisant remonter Doukouré au milieu aux côtés de Bellegarde, Sanson et Diarra, Diallo restant seul en pointe.
Cette disposition prudente en 5-4-1 permet néanmoins au Racing de faire planer une menace constante sur son adversaire et de planter régulièrement ses banderilles. La relative solitude de son avant-centre est compensée par le positionnement haut de Diarra, buteur la journée précédente, l’abattage de Bellegarde, la maîtrise de Sanson. Il s’y rajoute la possibilité de transformer rapidement le dispositif à vocation défensive par les montées de Guilbert et Delaine. Ainsi, Reims ne peut se défaire d’une réelle menace strasbourgeoise, malgré sa possession du ballon à hauteur de 73% sur le match.
Le fil du match :
* 16ème seconde : sur une belle et précise ouverture aérienne de Diarra parti côté droit, Diallo prolonge en finesse de la tête et met le ballon hors de portée de Diouf, le gardien du stade. Le but est d’abord refusé par l’arbitre, puis validé par la VAR.
* L’impact de ce but passé, les Rémois prennent le jeu à leur compte, tout en restant clairement sous la menace d’un jeu direct et engagé du Racing.
* 8ème : situation chaude pour le Racing suite à un dégagement périlleux de Sels sur Doukouré.
* 10ème : Guilbert, qui cèdera sa place à la 56éme, souffre de l’épaule suite à une charge de Busi.
* 26ème : Djiku se sacrifie et récolte le jaune en bloquant Balogun ; ce dernier oblige Sels à une belle parade sur le coup-franc, le mur strasbourgeois s’étant troué.
* 33ème : encore une magnifique ouverture dans l’axe de Diarra pour Diallo dont le tir passe à côté des buts rémois.
* 35ème : le talentueux (et malin) Balogun marque, mais le but est refusé pour un hors-jeu indiscutable.
* 37ème : le duo Diallo-Diarra frappe à nouveau ; le premier prolonge de la tête un dégagement de Sels pour Diarra, qui passe en revue trois défenseurs avant de remettre un amour de passe à Diallo qui avait suivi et qui transforme.
* En seconde mi-temps, les contacts se durcissent et les Racingmen ne se dérobent pas. Les pieds et les chevilles des bleus en témoignent – Doukouré, Bellegarde, Guilbert, Diarra - et les soigneurs strasbourgeois sont souvent appelés sur le terrain. La domination rémoise n’empêche pas les raids tranchants strasbourgeois, menés notamment par Gameiro qui a remplacé Diarra.
* La pression rémoise se fait crescendo, notamment à partir de l’heure de jeu.
* 73ème : l’arrêt du match est pour Sels, main gauche sur un tir à bout portant d’Ito.
* 82éme : un centre de Balogun trouve la transversale, les évènements sourient au Racing et fuient les Rémois.
* Le Racing ne cède pas. Enfin, Monsieur Turpin – auteur d’un très bon match malgré peut-être un excès de mansuétude sur Busi – siffle la fin du match devant le millier de supporters « bleus » qui avait fait le déplacement et sonorisé en bonne partie le match.
Le match à Reims, après celui contre Ajaccio, a confirmé que le Racing d’Antonetti s’est engagé dans un round de 8 matchs, où le résultat prime sur l’esthétique. Les deux ingrédients de la sauce « Antonetti » résident dans ses compositions d’équipes plus défensives et au jeu plus direct, d’une part, dans sa demande de caractère et d’impact dans les duels, d’autre part.
Pour l’heure, le Racing fait la bonne opération en quittant sa place de relégable, seulement à la différence de buts. Vendredi, ce sera devant l’armada lyonnaise qu'il faudra essayer de confirmer.
Laissons le dernier mot à Will Still, l’entraineur rémois : « Ils nous ont tendu un piège à cons, et on a été cons ». Des sacrés cons donc, Will Still, pourrait-on dire ?
Les Strasbourgeois, ce dimanche, ont été des consacrés.
Mais commençons par le commencement. Antonetti avait innové dans sa composition d’équipe, confiant la défense centrale à Le Marchand, Djiku et Perrin, complétés par Guilbert et Delaine, mais faisant remonter Doukouré au milieu aux côtés de Bellegarde, Sanson et Diarra, Diallo restant seul en pointe.
Cette disposition prudente en 5-4-1 permet néanmoins au Racing de faire planer une menace constante sur son adversaire et de planter régulièrement ses banderilles. La relative solitude de son avant-centre est compensée par le positionnement haut de Diarra, buteur la journée précédente, l’abattage de Bellegarde, la maîtrise de Sanson. Il s’y rajoute la possibilité de transformer rapidement le dispositif à vocation défensive par les montées de Guilbert et Delaine. Ainsi, Reims ne peut se défaire d’une réelle menace strasbourgeoise, malgré sa possession du ballon à hauteur de 73% sur le match.
Le fil du match :
* 16ème seconde : sur une belle et précise ouverture aérienne de Diarra parti côté droit, Diallo prolonge en finesse de la tête et met le ballon hors de portée de Diouf, le gardien du stade. Le but est d’abord refusé par l’arbitre, puis validé par la VAR.
* L’impact de ce but passé, les Rémois prennent le jeu à leur compte, tout en restant clairement sous la menace d’un jeu direct et engagé du Racing.
* 8ème : situation chaude pour le Racing suite à un dégagement périlleux de Sels sur Doukouré.
* 10ème : Guilbert, qui cèdera sa place à la 56éme, souffre de l’épaule suite à une charge de Busi.
* 26ème : Djiku se sacrifie et récolte le jaune en bloquant Balogun ; ce dernier oblige Sels à une belle parade sur le coup-franc, le mur strasbourgeois s’étant troué.
* 33ème : encore une magnifique ouverture dans l’axe de Diarra pour Diallo dont le tir passe à côté des buts rémois.
* 35ème : le talentueux (et malin) Balogun marque, mais le but est refusé pour un hors-jeu indiscutable.
* 37ème : le duo Diallo-Diarra frappe à nouveau ; le premier prolonge de la tête un dégagement de Sels pour Diarra, qui passe en revue trois défenseurs avant de remettre un amour de passe à Diallo qui avait suivi et qui transforme.
* En seconde mi-temps, les contacts se durcissent et les Racingmen ne se dérobent pas. Les pieds et les chevilles des bleus en témoignent – Doukouré, Bellegarde, Guilbert, Diarra - et les soigneurs strasbourgeois sont souvent appelés sur le terrain. La domination rémoise n’empêche pas les raids tranchants strasbourgeois, menés notamment par Gameiro qui a remplacé Diarra.
* La pression rémoise se fait crescendo, notamment à partir de l’heure de jeu.
* 73ème : l’arrêt du match est pour Sels, main gauche sur un tir à bout portant d’Ito.
* 82éme : un centre de Balogun trouve la transversale, les évènements sourient au Racing et fuient les Rémois.
* Le Racing ne cède pas. Enfin, Monsieur Turpin – auteur d’un très bon match malgré peut-être un excès de mansuétude sur Busi – siffle la fin du match devant le millier de supporters « bleus » qui avait fait le déplacement et sonorisé en bonne partie le match.
Le match à Reims, après celui contre Ajaccio, a confirmé que le Racing d’Antonetti s’est engagé dans un round de 8 matchs, où le résultat prime sur l’esthétique. Les deux ingrédients de la sauce « Antonetti » résident dans ses compositions d’équipes plus défensives et au jeu plus direct, d’une part, dans sa demande de caractère et d’impact dans les duels, d’autre part.
Pour l’heure, le Racing fait la bonne opération en quittant sa place de relégable, seulement à la différence de buts. Vendredi, ce sera devant l’armada lyonnaise qu'il faudra essayer de confirmer.
Laissons le dernier mot à Will Still, l’entraineur rémois : « Ils nous ont tendu un piège à cons, et on a été cons ». Des sacrés cons donc, Will Still, pourrait-on dire ?
Les Strasbourgeois, ce dimanche, ont été des consacrés.
