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- Catégorie
- Après-match
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- Auteur(s)
- Par athor
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Pour son premier match de préparation, le Racing n'a pas livré une prestation inoubliable, mais a tout de même laissé entrevoir quelques promesses, notamment parmi sa jeune garde.
Le match amical de reprise aux abords du lac Léman est en train petit à petit de devenir une tradition pour le Racing. Cette première rencontre est l'occasion de conclure le stage de préparation effectué dans ce cadre bucolique entre Jura et Alpes, qui permet d'alterner entre grosses séances de travail, sorties ludiques (karting, paintball, soirée sur un rooft... non, pas ça) et bizutage des petits nouveaux. Sur la pelouse de Divonne-les-Bains, Strasbourg se mesurait à une équipe du FC Sion quasiment prête à reprendre son championnat de Super League.
Confronté aux petits bobos des uns (Sissoko, Fila, Mothiba...), aux retours tardifs de sélections des autres (Sels, Prcic, Kawashima et Diallo) et à l'arrivée trop récente de la dernière recrue en date, Colin Dagba, Julien Stéphan a largement fait appel à la jeunesse du club pour composer sa feuille de matchs : cinq joueurs nés en 2004 et trois nés en 2003 y figurent ainsi. Sans oublier encore Dany Jean, Nordine Kandil et Marvin Senaya, pas beaucoup plus vieux. L'entraîneur s'est efforcé d'équilibrer les deux onze distincts, aligné à chaque mi-temps.
En première période, l'équipe est donc la suivante, toujours en 3-5-2, avec le jeune Alexis Casadei, habituellement milieu défensif, repositionné derrière :
En face, les Suisses sont disposés en 4-4-2, avec un milieu en losange, et entrent bien mieux dans la rencontre, en remportant plus de duels. La différence de fraîcheur physique saute autant aux yeux que les nombreuses guêpes présentes autour de la main courante. La première occasion nette est d'ailleurs à mettre à l'action des Valaisans et de Filip Stojilkovic, mais Robin Risser repousse parfaitement. En face, les anciens Kévin Gameiro, d'un subtil lob excentré sur la droite, et Dimitri Liénard, d'une frappe du droit de vingt mètres, tentent de surprendre l'international autrichien Lindner, sans succès.
Ce n'est qu'après la pause fraîcheur que les choses se débloquent, à l'avantage de Sion. Sur un long ballon d'un défenseur, Alexis Casadei est surpris et ne parvient pas à renvoyer le ballon de la tête. En embuscade, Baltazar Costa ajuste Risser d'un joli lob. Quelques instants plus tard, Stojilkovic est tout proche du deuxième but, mais Risser réaliser une belle parade pleine d'autorité. A la mi-temps, l'avantage suisse est mérité et le RCS va renouveler totalement sa composition.
Sans modifier son schéma, Stéphan lance notamment une défense centrale au sein de laquelle Ismaël Doukouré est le joueur le plus âgé :
Après quelques minutes plutôt viriles et des fautes sans doute relevées par Franck Schneider, assis sur le banc strasbourgeois, le Racing prend peu à peu le dessus, porté par le dynamisme de Thomas Delaine côté gauche et de Nordine Kandil, virevoltant entre les lignes. C'est d'ailleurs à la suite d'une incursion dans la surface et d'un crochet dévastateur que ce dernier parvient à centrer fort en retrait, sur la jambe de Musa Araz, qui trompe son propre gardien. A peine quatre tours d'horloge plus tard, les Bleus bénéficient d'un coup franc à une vingtaine de mètres de la cage adverse, légèrement excentré sur le côté gauche. Idéal pour le droitier Jeanricner Bellegarde qui dépose tranquillement le ballon dans la lucarne. Après son coup franc victorieux face à Reims la saison dernière, l'ancien Lensois commence à devenir un spécialiste de l'exercice.
Après la seconde pause fraîcheur, Paolo Tramezzani procède lui aussi à plusieurs changements et permet à son équipe de trouver un second souffle. Sion pousse pour égaliser, mais l'arrière garde, dirigée par un bon Doukouré, tient bon. Sur un ultime coup franc, les Sédunois pensent être parvenus à leurs fins après que Saintini aient poussé le ballon au fond des filets de Kamara, mais il est signalé en position de hors jeu.
Le match s'achève sur une victoire 2-1 du Racing, un succès plutôt anecdotique puisque le match s'apparentait plutôt à une large revue d'effectif et à un premier test grandeur nature pour de nombreux jeunes, qui seront bien plus souvent appelés avec l'équipe réserve cette saison. Les enseignements seront plus pertinents à tirer après les trois matchs prévus dans les dix derniers jours de juillet.
Merci à @kitl pour le titre
Confronté aux petits bobos des uns (Sissoko, Fila, Mothiba...), aux retours tardifs de sélections des autres (Sels, Prcic, Kawashima et Diallo) et à l'arrivée trop récente de la dernière recrue en date, Colin Dagba, Julien Stéphan a largement fait appel à la jeunesse du club pour composer sa feuille de matchs : cinq joueurs nés en 2004 et trois nés en 2003 y figurent ainsi. Sans oublier encore Dany Jean, Nordine Kandil et Marvin Senaya, pas beaucoup plus vieux. L'entraîneur s'est efforcé d'équilibrer les deux onze distincts, aligné à chaque mi-temps.
En première période, l'équipe est donc la suivante, toujours en 3-5-2, avec le jeune Alexis Casadei, habituellement milieu défensif, repositionné derrière :
En face, les Suisses sont disposés en 4-4-2, avec un milieu en losange, et entrent bien mieux dans la rencontre, en remportant plus de duels. La différence de fraîcheur physique saute autant aux yeux que les nombreuses guêpes présentes autour de la main courante. La première occasion nette est d'ailleurs à mettre à l'action des Valaisans et de Filip Stojilkovic, mais Robin Risser repousse parfaitement. En face, les anciens Kévin Gameiro, d'un subtil lob excentré sur la droite, et Dimitri Liénard, d'une frappe du droit de vingt mètres, tentent de surprendre l'international autrichien Lindner, sans succès.
Ce n'est qu'après la pause fraîcheur que les choses se débloquent, à l'avantage de Sion. Sur un long ballon d'un défenseur, Alexis Casadei est surpris et ne parvient pas à renvoyer le ballon de la tête. En embuscade, Baltazar Costa ajuste Risser d'un joli lob. Quelques instants plus tard, Stojilkovic est tout proche du deuxième but, mais Risser réaliser une belle parade pleine d'autorité. A la mi-temps, l'avantage suisse est mérité et le RCS va renouveler totalement sa composition.
Sans modifier son schéma, Stéphan lance notamment une défense centrale au sein de laquelle Ismaël Doukouré est le joueur le plus âgé :
Après quelques minutes plutôt viriles et des fautes sans doute relevées par Franck Schneider, assis sur le banc strasbourgeois, le Racing prend peu à peu le dessus, porté par le dynamisme de Thomas Delaine côté gauche et de Nordine Kandil, virevoltant entre les lignes. C'est d'ailleurs à la suite d'une incursion dans la surface et d'un crochet dévastateur que ce dernier parvient à centrer fort en retrait, sur la jambe de Musa Araz, qui trompe son propre gardien. A peine quatre tours d'horloge plus tard, les Bleus bénéficient d'un coup franc à une vingtaine de mètres de la cage adverse, légèrement excentré sur le côté gauche. Idéal pour le droitier Jeanricner Bellegarde qui dépose tranquillement le ballon dans la lucarne. Après son coup franc victorieux face à Reims la saison dernière, l'ancien Lensois commence à devenir un spécialiste de l'exercice.
Après la seconde pause fraîcheur, Paolo Tramezzani procède lui aussi à plusieurs changements et permet à son équipe de trouver un second souffle. Sion pousse pour égaliser, mais l'arrière garde, dirigée par un bon Doukouré, tient bon. Sur un ultime coup franc, les Sédunois pensent être parvenus à leurs fins après que Saintini aient poussé le ballon au fond des filets de Kamara, mais il est signalé en position de hors jeu.
Le match s'achève sur une victoire 2-1 du Racing, un succès plutôt anecdotique puisque le match s'apparentait plutôt à une large revue d'effectif et à un premier test grandeur nature pour de nombreux jeunes, qui seront bien plus souvent appelés avec l'équipe réserve cette saison. Les enseignements seront plus pertinents à tirer après les trois matchs prévus dans les dix derniers jours de juillet.
Merci à @kitl pour le titre
