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- Par jpdarky, zottel
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- 1 comm.
Bravant le froid, la neige, au mépris de la santé de leurs hôtes, les stéphanois viennent cracher leur virus au Temple du Football de Feu du Grand Orient de la France. Est-ce une raison pour les haïr ? Probablement. Mais d'ailleurs, est-il nécessaire d'avoir une raison pour haïr ? Beaucoup de questions, aucune réponse dans cet article.
(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé (décalécatan, décalécatan, ohé, ohé) et résolument second degré. On a essayé de transiger pour du degré 1,75, mais c’était hors négo. Second degré ou rien. A lire avec précaution et humour, ou à la limite, ne le lisez pas. C’est vrai après tout, pourquoi le liriez vous ? Il y a tant de choses à faire, serrez dans vos bras la personne que vous aimez (si cette personne est d’accord, bien sûr, faites attention (oui, ce serait dommage d’avoir des ennuis, alors qu’au départ vous pensiez bien faire (pensez à demander un mot de consentement, un post-it avec “je dis pas non”))(non, faut faire gaffe quand même, essayez d’avoir un formulaire signé, et de préférence en préférence d’un notaire, ou quelqu’un de recommandable), oué c’est chiant. A la limite, lisez le, le papier, hein, ça n’engage à rien, on donne c’qu’on veut (mais d’habitude les gens font tomber 50 euros)). Bref, quoi qu’il en soit, surtout avec précaution, la lecture, tout ça, parce que bon, le risque de formation d’une supernova n’est pas négligeable)
On entend trop souvent “Saint-Etienne” comme synonyme de laideur industrielle. Rien n’est plus faux. Alors là, ça c’est faux dis donc. La ville est sise dans le département de la Loire, le seul qui ait l’honneur de porter le nom du seigneur des fleuves - et, de fait, la région est verdoyante. Le poussier du bassin houiller a été habilement poussé sous le tapis de la verdure, et d’ailleurs le maillot de Sainté n’est-il pas vert ? Alors que les caisses sont noires comme celle de Roger Rocher, mais nous y reviendrons (contrairement à Saint-Etienne (on reviendra sur les caisses, Saint-Etienne n’y reviendra pas, parce que c’est une ville, pas une personne (alors que Saint Etienne, lui, est une personne, enfin était (1)))).
Qu’on se le dise, Saint-Etienne est la capitale du design (2). Peu importe qu’on y ait fabriqué l’essentiel de cet armement qui nous a valu de gagner haut la main la plupart des guerres mondiales. Saint-Etienne est la ville de la manufacture des armes et cycles, oui et alors (fig.1) ? Qu’est ce qu’elle a ma gueule ?
Fig.1 : Un FAMAS normal
Dans un effort louable de réinvestissement des vieilles régions industrielles, la France a décidé que Saint-Etienne serait la capitale du design, de l’artistique fait objet, la ville du fonctionnel qui ne cède rien à la beauté. Un exemple parmi mille de ce mariage réussi en fig. 2. :
Fig. 2 : Un FAMAS design
Tout disposé au transport artistique, le pool rédactionnel s’est empressé de mettre au défi les designers de Saint-Etienne. Il s’agissait d’un concours doté d’un panier garni et d’un exemplaire broché de “Krimmeri et Châtiments”, dont le thème était "Peut-on esthétiser Marc Keller, qui est déjà le plus beau ?”. Ledit concours fut un triomphe, les propositions n’ont pas manquées :
Pour départager les 2 vainqueurs ex-aequo (@roger et @rocher), un deuxième concours, doté cette fois d’un pack de 1664, fut lancé avec pour thème: “L’esthétique Marc-Kellerienne peut-elle, et doit-elle se surimposer à la matière ou au contraire s’en imprégner ?” On le voit ci dessous, rien d’impossible pour nos candidats:
Ah ! qu’il est beau l’élan de la jeunesse stéphanoise, lancée à l’assaut des cîmes de l’esthétique, ou à l’inverse partie dénicher la beauté fragile et insoupçonnée jusque dans une poignée de porte ou d’un presse-purée design !
La question mérite d’être posée, sereinement assis dans son fauteuil design. Qui est né à Saint-Etienne ? Quelles sont leurs réalisations ?
Songeons à Muriel Robin et à ces deux demi-sketchs qui lui tiennent lieu de CV; dure avec les faibles, les médiocres, douce avec les mondains. Et Bernard Lavilliers ? N’y a-t-il pas forcément, chez le barde libre et engagé à la conscience immaculée, quelque bassesse à dissimuler ? Et n’était-ce pas une affaire de caisse noire qui mina le club de Saint-Etienne, naguère étendard du football populaire ? Car en vérité, une note de bas de page vous ment. Saint-Etienne est à jamais les premiers de quelque chose. Alors que nombre d’entre vous pensent que les inventeurs de la corruption dans le football français sont à chercher à Marseille, l’argent dans les jardins, les somnifères dans les jus d’orange, les tabassages de monegasques dans les couloirs, etc; il n’en est rien. Avant eux il y avait eu le bordob de Claude Bez. Mais, avant ceux-là, il y a eu Saint-Etienne, donc.
Il était écrit qu’un article sur Saint-Etienne ne devait se terminer sans que l’atavisme de cette vieille ville triste ne se manifeste.
Pour une sale affaire, c’était une sale affaire. Les indices étaient maigres.
La rue sentait le chat gris et l’urine de rongeur, malgré les gouttières fatiguées qui semblaient rendre toute l’eau du ciel depuis plusieurs heures déjà.
- Qui est la victime ? s’enquit l’inspecteur Zorky.
- Une certaine Isabelle Carré, une starlette assez connue.
Sur la carte épinglée au mur, dans le bureau du commissaire, les punaises figurant les victimes dessinaient un quadrilatère régulier, voire un carré.
- Et les autres, rappelez moi leurs identités ?
- Hé ben, on a trois autres femmes, une fan de John Le Carré, et deux autres avec des coupes carrées. C’est plutôt maigre comme indice. Dites, vous croyez que c’est encore un coup des Illuminatis ?
- Mais enfin, je vous ai dit de chercher les triangles ! Rappelez moi plutôt les circonstances des décès.
- Lapidation, sale affaire j’vous dis. Avec des fromages “carrés frais”, en plus. Oh mais dites, Commissaire, du coup ce serait un serial killer, un genre de mec qui n’aime pas les carrés ? Vous savez, à Saint-Etienne, on n’aime pas les carrés. Toute manifestation de la figure maudite y est synonyme de grande catastrophe. Songez à la mâchoire de Muriel Robin, la seule humoriste qui utilise des parpaings comme couronnes dentaires !
- Han-han, fit le commissaire Zorky sans desserrer les dents de sa pipe. Vous croyez à ces salades pour amateur, les poteaux carrés, le traumatisme stéphanois ? De plus, je ne crois pas que cette Marine Rubis ait jamais fait rire qui que ce soit, ça se saurait. J’ai vérifié sa fiche, j’ai des contacts aux R.G., elle trempe dans des affaires douteuses de racket, avec des complices. C’est assez dégoûtant. Mais rien de drôle non.
- Je suis perdu, commissaire avoua le brave Dattel.
- Allons, allons, élémentaire: suicides. Les légistes ont affirmé que c’était du “carré frais”, certes, mais du 0%. Vous ne connaissez pas encore les bonnes femmes avec leurs histoires de régime ? Allez hop, à la poubelle Stark les dossiers !
- Bon sang, c’est vrai. Bien joué patron. Encore une affaire résolue ! Qui c’est le meilleur ? Evidemment c’est le patron !
Notes de bas de page
Une région qui n’est pas moche partout
On entend trop souvent “Saint-Etienne” comme synonyme de laideur industrielle. Rien n’est plus faux. Alors là, ça c’est faux dis donc. La ville est sise dans le département de la Loire, le seul qui ait l’honneur de porter le nom du seigneur des fleuves - et, de fait, la région est verdoyante. Le poussier du bassin houiller a été habilement poussé sous le tapis de la verdure, et d’ailleurs le maillot de Sainté n’est-il pas vert ? Alors que les caisses sont noires comme celle de Roger Rocher, mais nous y reviendrons (contrairement à Saint-Etienne (on reviendra sur les caisses, Saint-Etienne n’y reviendra pas, parce que c’est une ville, pas une personne (alors que Saint Etienne, lui, est une personne, enfin était (1)))).
Une ville injustement associée à la guerre
Qu’on se le dise, Saint-Etienne est la capitale du design (2). Peu importe qu’on y ait fabriqué l’essentiel de cet armement qui nous a valu de gagner haut la main la plupart des guerres mondiales. Saint-Etienne est la ville de la manufacture des armes et cycles, oui et alors (fig.1) ? Qu’est ce qu’elle a ma gueule ?
Fig.1 : Un FAMAS normal
Dans un effort louable de réinvestissement des vieilles régions industrielles, la France a décidé que Saint-Etienne serait la capitale du design, de l’artistique fait objet, la ville du fonctionnel qui ne cède rien à la beauté. Un exemple parmi mille de ce mariage réussi en fig. 2. :
Fig. 2 : Un FAMAS design
Tout disposé au transport artistique, le pool rédactionnel s’est empressé de mettre au défi les designers de Saint-Etienne. Il s’agissait d’un concours doté d’un panier garni et d’un exemplaire broché de “Krimmeri et Châtiments”, dont le thème était "Peut-on esthétiser Marc Keller, qui est déjà le plus beau ?”. Ledit concours fut un triomphe, les propositions n’ont pas manquées :
Pour départager les 2 vainqueurs ex-aequo (@roger et @rocher), un deuxième concours, doté cette fois d’un pack de 1664, fut lancé avec pour thème: “L’esthétique Marc-Kellerienne peut-elle, et doit-elle se surimposer à la matière ou au contraire s’en imprégner ?” On le voit ci dessous, rien d’impossible pour nos candidats:
Ah ! qu’il est beau l’élan de la jeunesse stéphanoise, lancée à l’assaut des cîmes de l’esthétique, ou à l’inverse partie dénicher la beauté fragile et insoupçonnée jusque dans une poignée de porte ou d’un presse-purée design !
Saint-Etienne, ville bourgeoise ?
La question mérite d’être posée, sereinement assis dans son fauteuil design. Qui est né à Saint-Etienne ? Quelles sont leurs réalisations ?
Songeons à Muriel Robin et à ces deux demi-sketchs qui lui tiennent lieu de CV; dure avec les faibles, les médiocres, douce avec les mondains. Et Bernard Lavilliers ? N’y a-t-il pas forcément, chez le barde libre et engagé à la conscience immaculée, quelque bassesse à dissimuler ? Et n’était-ce pas une affaire de caisse noire qui mina le club de Saint-Etienne, naguère étendard du football populaire ? Car en vérité, une note de bas de page vous ment. Saint-Etienne est à jamais les premiers de quelque chose. Alors que nombre d’entre vous pensent que les inventeurs de la corruption dans le football français sont à chercher à Marseille, l’argent dans les jardins, les somnifères dans les jus d’orange, les tabassages de monegasques dans les couloirs, etc; il n’en est rien. Avant eux il y avait eu le bordob de Claude Bez. Mais, avant ceux-là, il y a eu Saint-Etienne, donc.
Il était écrit qu’un article sur Saint-Etienne ne devait se terminer sans que l’atavisme de cette vieille ville triste ne se manifeste.
La nuit, toutes les caisses sont noires
Pour une sale affaire, c’était une sale affaire. Les indices étaient maigres.
La rue sentait le chat gris et l’urine de rongeur, malgré les gouttières fatiguées qui semblaient rendre toute l’eau du ciel depuis plusieurs heures déjà.
- Qui est la victime ? s’enquit l’inspecteur Zorky.
- Une certaine Isabelle Carré, une starlette assez connue.
Sur la carte épinglée au mur, dans le bureau du commissaire, les punaises figurant les victimes dessinaient un quadrilatère régulier, voire un carré.
- Et les autres, rappelez moi leurs identités ?
- Hé ben, on a trois autres femmes, une fan de John Le Carré, et deux autres avec des coupes carrées. C’est plutôt maigre comme indice. Dites, vous croyez que c’est encore un coup des Illuminatis ?
- Mais enfin, je vous ai dit de chercher les triangles ! Rappelez moi plutôt les circonstances des décès.
- Lapidation, sale affaire j’vous dis. Avec des fromages “carrés frais”, en plus. Oh mais dites, Commissaire, du coup ce serait un serial killer, un genre de mec qui n’aime pas les carrés ? Vous savez, à Saint-Etienne, on n’aime pas les carrés. Toute manifestation de la figure maudite y est synonyme de grande catastrophe. Songez à la mâchoire de Muriel Robin, la seule humoriste qui utilise des parpaings comme couronnes dentaires !
- Han-han, fit le commissaire Zorky sans desserrer les dents de sa pipe. Vous croyez à ces salades pour amateur, les poteaux carrés, le traumatisme stéphanois ? De plus, je ne crois pas que cette Marine Rubis ait jamais fait rire qui que ce soit, ça se saurait. J’ai vérifié sa fiche, j’ai des contacts aux R.G., elle trempe dans des affaires douteuses de racket, avec des complices. C’est assez dégoûtant. Mais rien de drôle non.
- Je suis perdu, commissaire avoua le brave Dattel.
- Allons, allons, élémentaire: suicides. Les légistes ont affirmé que c’était du “carré frais”, certes, mais du 0%. Vous ne connaissez pas encore les bonnes femmes avec leurs histoires de régime ? Allez hop, à la poubelle Stark les dossiers !
- Bon sang, c’est vrai. Bien joué patron. Encore une affaire résolue ! Qui c’est le meilleur ? Evidemment c’est le patron !
Notes de bas de page
- (1) Saint Etienne est le premier martyr officiel, à jamais le premier tavu (1.1)
- (1.1) Contrairement à l’ASSE, officiellement à jamais premier de rien
- (2) C’est dans un moment comme celui-ci que l’auteur regrette amèrement l’obsolescence du tag HTML historique <blink> qui a enchanté les pages hébergées chez Infonie.
