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- Par guigues
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Tant attendu, ce derby promettait d'être enfin le match au sommet dont rêvent à la fois Alsaciens et Lorrains. Au final c'est un véritable cauchemar qu'ont vécu les supporters du Racing ce week-end...
Le choc de la France d'en bas
Plus de 20 000 spectateurs se pressent ce vendredi soir dans le venteux stade Saint-Symphorien pour assister au duel au sommet de la Ligue 2 Orange (sic), diffusé en exclusivité sur Eurosport (sic). Plus qu'un match entre le premier et le troisième du championnat, c'est l'éternel duel pour la suprématie régionale entre les deux clubs historiques du grand Est, ces derniers laissant volontiers la lumière des projecteurs à leurs « petits » voisins sochaliens et nancéens. L'affiche est belle, le match le sera moins.
Un match à sens unique
Les Strasbourgeois entament bien le match, faisant pendant quelques minutes jeu égal avec leurs ogres d'hôtes. Mais le match tourne rapidement à l'avantage des locaux, et c'est tout logiquement qu'à la 20ème minute Deroff ouvre le score... contre son camp, suite à un coup franc concédé inutilement. Le Racing subit, mais Cassard fidèle à lui-même permet aux Bleus et Blancs de rester dans la course en réalisant quelques arrêts bien sentis. Quand l'arbitre siffle la pause, seul Mathlouthi a donné l'illusion, à une reprise, d'inquiéter Marichez. Mais les Strasbourgeois veulent encore croire à l'exploit : un but à rattraper, ce n'est pas si énorme !
Deroff, homme du match ?
En effet dès le début de la seconde période, Deroff encore lui vient ramener les irréductibles optimistes à la triste réalité : son expulsion, qu'elle soit sévère ou stupide, condamne définitivement un Racing largement inférieur à son homologue grenat. Alors que Cassard multiplie une nouvelle fois les arrêts, les Messins filent irrémédiablement vers la victoire : Gueye transforme son penalty, et tout le monde sait dès lors que le match est définitivement perdu.
Alors que tout semble perdu, les hommes de JPP relèvent la tête et on assiste à un semblant de rebellion de la part de l'équipe : suite à une faute sur Mouloungui, Cohade inscrit son 6ème pénalty cette saison !
L'honneur est sauf ? Point du tout, car dans la foulée les Lorrains enfoncent le clou à deux reprises par Cardy, et remportent aisément leur 9ème match consécutif devant leur public.
Humiliation ou humilité ?
« Rien n'est humiliant comme de voir les sots réussir dans les entreprises où l'on échoue », disait Gustave Flaubert. Vendredi soir les supporters strasbourgeois ont bien saisi le sens de cette maxime.
Si nous avons tous du mal à nous asseoir en ce début de semaine, si les suivantes seront dures pour l'orgueil alsacien, si pour certains d'entre nous il faudra supporter les railleries des collègues messins, la situation n'est pas si catastrophique qu'elle en a l'air.
Le FC Metz a donné à Jean-Pierre Papin et à ses joueurs une leçon de football et d'envie. Le plus important est maintenant la réaction que ces derniers sauront avoir dès la réception d'Amiens. Le championnat retour débutera à ce moment, et le Racing est plus que jamais dans la course à la remontée.
A lui de faire preuve d'humilité et de répondre de la plus belle des manières : en coiffant les Lorrains sur le fil, le 18 mai prochain à la Meinau.
Plus de 20 000 spectateurs se pressent ce vendredi soir dans le venteux stade Saint-Symphorien pour assister au duel au sommet de la Ligue 2 Orange (sic), diffusé en exclusivité sur Eurosport (sic). Plus qu'un match entre le premier et le troisième du championnat, c'est l'éternel duel pour la suprématie régionale entre les deux clubs historiques du grand Est, ces derniers laissant volontiers la lumière des projecteurs à leurs « petits » voisins sochaliens et nancéens. L'affiche est belle, le match le sera moins.
Un match à sens unique
Les Strasbourgeois entament bien le match, faisant pendant quelques minutes jeu égal avec leurs ogres d'hôtes. Mais le match tourne rapidement à l'avantage des locaux, et c'est tout logiquement qu'à la 20ème minute Deroff ouvre le score... contre son camp, suite à un coup franc concédé inutilement. Le Racing subit, mais Cassard fidèle à lui-même permet aux Bleus et Blancs de rester dans la course en réalisant quelques arrêts bien sentis. Quand l'arbitre siffle la pause, seul Mathlouthi a donné l'illusion, à une reprise, d'inquiéter Marichez. Mais les Strasbourgeois veulent encore croire à l'exploit : un but à rattraper, ce n'est pas si énorme !
Deroff, homme du match ?
En effet dès le début de la seconde période, Deroff encore lui vient ramener les irréductibles optimistes à la triste réalité : son expulsion, qu'elle soit sévère ou stupide, condamne définitivement un Racing largement inférieur à son homologue grenat. Alors que Cassard multiplie une nouvelle fois les arrêts, les Messins filent irrémédiablement vers la victoire : Gueye transforme son penalty, et tout le monde sait dès lors que le match est définitivement perdu.
Alors que tout semble perdu, les hommes de JPP relèvent la tête et on assiste à un semblant de rebellion de la part de l'équipe : suite à une faute sur Mouloungui, Cohade inscrit son 6ème pénalty cette saison !
L'honneur est sauf ? Point du tout, car dans la foulée les Lorrains enfoncent le clou à deux reprises par Cardy, et remportent aisément leur 9ème match consécutif devant leur public.
Humiliation ou humilité ?
« Rien n'est humiliant comme de voir les sots réussir dans les entreprises où l'on échoue », disait Gustave Flaubert. Vendredi soir les supporters strasbourgeois ont bien saisi le sens de cette maxime.
Si nous avons tous du mal à nous asseoir en ce début de semaine, si les suivantes seront dures pour l'orgueil alsacien, si pour certains d'entre nous il faudra supporter les railleries des collègues messins, la situation n'est pas si catastrophique qu'elle en a l'air.
Le FC Metz a donné à Jean-Pierre Papin et à ses joueurs une leçon de football et d'envie. Le plus important est maintenant la réaction que ces derniers sauront avoir dès la réception d'Amiens. Le championnat retour débutera à ce moment, et le Racing est plus que jamais dans la course à la remontée.
A lui de faire preuve d'humilité et de répondre de la plus belle des manières : en coiffant les Lorrains sur le fil, le 18 mai prochain à la Meinau.
