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- Par fremen-bleu
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Belle, étriquée et précieuse. Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire la victoire arrachée in extremis par le Racing, après avoir été mené au score, hier soir à la Meinau contre une accrocheuse équipe de Libourne.
Dans l'esprit de la plupart des supporters, Libourne, promu et 13ème du championnat avant cette rencontre, ne peut guère être plus que la victime exutoire offerte à des Strasbourgeois ivres de revanche après leur faux pas du début de semaine.
Températures hivernales, affiche peu reluisante bien qu'inédite, grève des transports en commun. Autant d'éléments pour expliquer que, et ce malgré un coup d'envoi retardé d'un bon ¼ d'heure, l'affluence fut hier soir la plus faible de la saison à ce jour avec, si l'on en croit les chiffres officiels, 12 137 spectateurs dans les tribunes dont une poignée de visiteurs. Les absents auront, une fois n'est pas coutume, vraiment eu tort, même si les retardataires n'auront eux rien raté d'un spectacle qui ne valait guère que par sa fin !
Des Alsaciens pas si sereins
Que retenir d'une première mi-temps peu enthousiasmante, sinon qu'elle aura vu les Pingouins aquitains donner du fil à retordre aux Cigognes alsaciennes ? Si Hervé Tum aura eu l'opportunité de déflorer le tableau d'affichage dès la première minute de jeu, et ainsi sans douter tuer dans l'oeuf tous les espoirs de l'adversaire, les Bleus peinent à inquiéter le portier adverse et, à part une tête de Tum puis une frappe d'Eric Mouloungui, l'exigeant public de la Meinau n'aura pas eu de quoi s'enflammer.
Jean-Pierre Papin l'avait annoncé, le point fort des hommes de Didier Tholot c'est leur redoutable secteur offensif. Pas trop bougés en défense par des Strasbourgeois pas si sereins que ça, les Aquitains auront donc eu tout loisir de tester la défense des Ciel et Blancs pas toujours à l'aise, à l'image de Jeff Strasser. Stéphane Cassard devra ainsi s'employer à plusieurs reprises au cours de cette première période. La mi-temps sera sifflée sur ce score de parité au grand dam d'une Meinau qui en profite pour déverser ses premier sifflets de la saison. Un peu surprenant de la part d'un public, certes réputé exigeant, mais tellement patient la saison passée ! Le public strasbourgeois serait-il devenu adepte des broncas préventives, les vrais galères lui coupant carrément le sifflet ?
Libourne un, Strasbourg zéro... merci... de rien !?
Quoi qu'il en soit, ce n'est pas le déroulement des évenements après le retour des vestiaires qui va lui redonner le sourire. Si les Racingmen semblent plus maîtres de leur sujet, sans êtres brillants loin s'en faut, le tournant de la rencontre va se dérouler à la 65ème minute de jeu et en faveur des coéquipiers d'un Blaise Kouassi de sinistre mémoire. L'arbitre accorde en effet un pénalty qui, évident ou pas, déclenche l'ire du public meinauvien peu enclin à voir son équipe menée par Libourne Saint-Seurin, suite à une faute du revenant égyptien Abou Moslem. Faisant peu de cas de ces considérations, le Croate Deranja ne se fera pas prier pour le transformer.
Sacré coup de massue... Il faut dire que le goût de la défaite, on finit par le perdre comme la saison passée on avait perdu celui de la victoire. C'est d'ailleurs la première fois de la saison que les Bleus se retrouvent menés au score à domicile.
Un final dantesque
JPP lui-même avoue que l'idée de concéder sa première défaite sur ses terres lui a traversé l'esprit. C'était mal connaître les ressources du Racing version 2006-2007 !
Alors qu'on en était presque à se résigner, alors que resurgissaient les vieux démons de points trop souvents gaspillés, l'incroyable allait se produire. Vous qui vous souvenez d'un récent 2-2 à Ajaccio, d'une improbable défaite (4-3) à Nantes et de tant d'autres désillusions sur tous les terrains de l'Hexagone, comment pouviez-vous imaginer un tel retournement de situation ?
Il ne faudra pourtant pas plus de huit minutes aux Strasbourgeois pour recoller. Sur un pénalty certes, dont certains murmurent même qu'il était plutôt généreux, mais qu'importe ! Renaud Cohade, désormais tireur de pénalty attitré du Racing, ne tremble pas au moment de remettre son équipe sur les bons rails (72ème).
Dès lors, qu'est-ce qui pouvait arrêter un scénario tout tracé auquel tout le monde voulait croire ? Certainement pas Douence expulsé dix minutes plus tard après avoir écopé d'un second carton jaune. Le temps joue pourtant en défaveur des héros locaux qui peinent et accumulent les maladresses, malgré les entrées de Dimitar Rangelov puis Ali Mathlouti, à l'instar d'un Hervé Tum pas très à son aise. Et même lorsque les coups de boutoir se feront plus pressants Salin, gardien adverse, n'hésite pas à payer de sa personne pour repousser sur la transversale un tir contré de Cohade avant de se fendre d'une parade incroyable sur la reprise quasi à bout portant du jeune Mathlouti.
Qu'importe il faut y croire et on y croit ! Le public se lève enfin et se met à pousser son équipe, à l'heure où les traditionnels pressés se font un devoir de quitter le stade avant les autres. Ceux-là ne se souvenaient visiblement pas d'un soir de 2005 ou Mamadou Niang avait fait durer le suspens avant de crucifier Barthez et l'Ohème !
C'est dans la 3ème des quatre minutes de temps additionnel que va finalement surgir le tant décrié, et dans cette rencontre à juste titre, Hervé Tum pour définitivement donner l'avantage aux siens, provoquant au passage une hystérie collective dans les travées du stade ! Strasbourg 2, Libourne 1... merci... de rien... Il est un peu plus de 22 heures et les pendules sont remises à l'heure...
« On a souffert mais que c'est bon. »
Cassard résume bien la soirée. Un match à la limite de l'insipide, quelques sueurs froides et finalement un happy ending comme on n'en voit que trop rarement par chez nous. La joie est unanime et à la hauteur de la frayeur que s'est faite le Racing. C'est « la plus belle victoire de la saison » pour Papin.
Une victoire oh combien importante puisqu'elle permet à l'équipe de tirer un trait sur la défaite enregistrée mardi, de débuter ce qu'on espère être une nouvelle série et surtout de se maintenir dans le trio de tête avec matelas de trois points sur le 4ème. Voilà qui est bon pour la confiance !
Un bon résultat qui se doit d'être bonifié par une bonne sortie à Brest lundi prochain.
Températures hivernales, affiche peu reluisante bien qu'inédite, grève des transports en commun. Autant d'éléments pour expliquer que, et ce malgré un coup d'envoi retardé d'un bon ¼ d'heure, l'affluence fut hier soir la plus faible de la saison à ce jour avec, si l'on en croit les chiffres officiels, 12 137 spectateurs dans les tribunes dont une poignée de visiteurs. Les absents auront, une fois n'est pas coutume, vraiment eu tort, même si les retardataires n'auront eux rien raté d'un spectacle qui ne valait guère que par sa fin !
Des Alsaciens pas si sereins
Que retenir d'une première mi-temps peu enthousiasmante, sinon qu'elle aura vu les Pingouins aquitains donner du fil à retordre aux Cigognes alsaciennes ? Si Hervé Tum aura eu l'opportunité de déflorer le tableau d'affichage dès la première minute de jeu, et ainsi sans douter tuer dans l'oeuf tous les espoirs de l'adversaire, les Bleus peinent à inquiéter le portier adverse et, à part une tête de Tum puis une frappe d'Eric Mouloungui, l'exigeant public de la Meinau n'aura pas eu de quoi s'enflammer.
Jean-Pierre Papin l'avait annoncé, le point fort des hommes de Didier Tholot c'est leur redoutable secteur offensif. Pas trop bougés en défense par des Strasbourgeois pas si sereins que ça, les Aquitains auront donc eu tout loisir de tester la défense des Ciel et Blancs pas toujours à l'aise, à l'image de Jeff Strasser. Stéphane Cassard devra ainsi s'employer à plusieurs reprises au cours de cette première période. La mi-temps sera sifflée sur ce score de parité au grand dam d'une Meinau qui en profite pour déverser ses premier sifflets de la saison. Un peu surprenant de la part d'un public, certes réputé exigeant, mais tellement patient la saison passée ! Le public strasbourgeois serait-il devenu adepte des broncas préventives, les vrais galères lui coupant carrément le sifflet ?
Libourne un, Strasbourg zéro... merci... de rien !?
Quoi qu'il en soit, ce n'est pas le déroulement des évenements après le retour des vestiaires qui va lui redonner le sourire. Si les Racingmen semblent plus maîtres de leur sujet, sans êtres brillants loin s'en faut, le tournant de la rencontre va se dérouler à la 65ème minute de jeu et en faveur des coéquipiers d'un Blaise Kouassi de sinistre mémoire. L'arbitre accorde en effet un pénalty qui, évident ou pas, déclenche l'ire du public meinauvien peu enclin à voir son équipe menée par Libourne Saint-Seurin, suite à une faute du revenant égyptien Abou Moslem. Faisant peu de cas de ces considérations, le Croate Deranja ne se fera pas prier pour le transformer.
Sacré coup de massue... Il faut dire que le goût de la défaite, on finit par le perdre comme la saison passée on avait perdu celui de la victoire. C'est d'ailleurs la première fois de la saison que les Bleus se retrouvent menés au score à domicile.
Un final dantesque
JPP lui-même avoue que l'idée de concéder sa première défaite sur ses terres lui a traversé l'esprit. C'était mal connaître les ressources du Racing version 2006-2007 !
Alors qu'on en était presque à se résigner, alors que resurgissaient les vieux démons de points trop souvents gaspillés, l'incroyable allait se produire. Vous qui vous souvenez d'un récent 2-2 à Ajaccio, d'une improbable défaite (4-3) à Nantes et de tant d'autres désillusions sur tous les terrains de l'Hexagone, comment pouviez-vous imaginer un tel retournement de situation ?
Il ne faudra pourtant pas plus de huit minutes aux Strasbourgeois pour recoller. Sur un pénalty certes, dont certains murmurent même qu'il était plutôt généreux, mais qu'importe ! Renaud Cohade, désormais tireur de pénalty attitré du Racing, ne tremble pas au moment de remettre son équipe sur les bons rails (72ème).
Dès lors, qu'est-ce qui pouvait arrêter un scénario tout tracé auquel tout le monde voulait croire ? Certainement pas Douence expulsé dix minutes plus tard après avoir écopé d'un second carton jaune. Le temps joue pourtant en défaveur des héros locaux qui peinent et accumulent les maladresses, malgré les entrées de Dimitar Rangelov puis Ali Mathlouti, à l'instar d'un Hervé Tum pas très à son aise. Et même lorsque les coups de boutoir se feront plus pressants Salin, gardien adverse, n'hésite pas à payer de sa personne pour repousser sur la transversale un tir contré de Cohade avant de se fendre d'une parade incroyable sur la reprise quasi à bout portant du jeune Mathlouti.
Qu'importe il faut y croire et on y croit ! Le public se lève enfin et se met à pousser son équipe, à l'heure où les traditionnels pressés se font un devoir de quitter le stade avant les autres. Ceux-là ne se souvenaient visiblement pas d'un soir de 2005 ou Mamadou Niang avait fait durer le suspens avant de crucifier Barthez et l'Ohème !
C'est dans la 3ème des quatre minutes de temps additionnel que va finalement surgir le tant décrié, et dans cette rencontre à juste titre, Hervé Tum pour définitivement donner l'avantage aux siens, provoquant au passage une hystérie collective dans les travées du stade ! Strasbourg 2, Libourne 1... merci... de rien... Il est un peu plus de 22 heures et les pendules sont remises à l'heure...
« On a souffert mais que c'est bon. »
Cassard résume bien la soirée. Un match à la limite de l'insipide, quelques sueurs froides et finalement un happy ending comme on n'en voit que trop rarement par chez nous. La joie est unanime et à la hauteur de la frayeur que s'est faite le Racing. C'est « la plus belle victoire de la saison » pour Papin.
Une victoire oh combien importante puisqu'elle permet à l'équipe de tirer un trait sur la défaite enregistrée mardi, de débuter ce qu'on espère être une nouvelle série et surtout de se maintenir dans le trio de tête avec matelas de trois points sur le 4ème. Voilà qui est bon pour la confiance !
Un bon résultat qui se doit d'être bonifié par une bonne sortie à Brest lundi prochain.
