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- Côté tribunes
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- Par conan
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Nonobstant la défaite du Racing, le déplacement en Champagne était très intéressant avec la découverte d'un futur joli petit stade où règne une très belle ambiance.
Le Stade Auguste Delaune est en plein chantier ! C'est en effet entre des grues et des tas de gravas que se situe la pelouse mythique qu'à foulé jadis la légendaire formation de Just Fontaine et Raymond Kopa. Il n'y a donc pour le moment que deux tribunes formant un L à Reims. Mais il est à souligner que ce stade une fois achevé méritera le coup d'oeil. Il s'agira d'un petit stade fermé sur deux étages, aux siéges blanc et rouge aux couleurs du club champenois doté d'un toit très esthétique et de loges paraissant spacieuse. Une réussite architecturale en devenir. Attention cependant à la solidité de l'ouvrage, une barre de fer étant malencontreusement arrachée de la rambarde par un supporter Strasbourgeois. Niveau sécurité, il est peu probable que le fait que les supporters adverses puissent s'armer de barre de fer constitue une bonne chose...
Le secteur visiteur est situé tout à gauche de la tribune derrière le but, à coté du Kop local. Il sera remplit d'une centaine de supporters Strasbourgeois, majoritairement UB90 venus en bus ou par leurs propres moyens, quelques Hansi qui étaient déjà présents à Gueugnon, et pas mal de personnes habitant la région. Mobilisation décevante, ce qui est curieux vu les derniers bons résultats du Racing, et la proximité relative de cette destination attractive. Le soutient vocal à l'équipe quoi que constant, est très moyen malgré un nouveau chant sympathique des UB90. On note tout de même un petit tifo à l'entrée des joueurs, constitué d'étendards donnant un lettrage « Ultra Strasbourg ».
En fait, l'énorme surprise de la soirée est l'excellente ambiance qui règne à Auguste Delaune. Du très haut niveau pour de la Ligue 2 et même largement mieux que pour certains clubs de Ligue 1. Si le demi stade n'est pas plein, le public local est enthousiaste. Tout le monde participe et crie pour soutenir son équipe.
A l'entrée des joueurs, un tifo parrainé par la Caisse d'Epargne est organisé à base de petits drapeaux rouges et blancs à l'effigie de l'écureuil bancaire dans tout le stade. C'est simple, mais efficace et les gens jouent le jeu. Le reste de l'ambiance est assuré par les Ultras locaux (Ultrems) dont nous avons du mal à apprécier la performance de l'endroit dont nous sommes placés. Ils ont l'air d'avoir un bon petit bloc, remuent de grands et jolis drapeaux et chantent tout le match à la gloire de leur équipe. Ils se livrent au coup d'envois de la deuxième mi-temps aux cotés des UB90 aux désormais traditionnels cantiques sodomites sur la Ligue et Eurosport, réclament des matchs à des dates décentes.
Les Ultrems sont très régulièrement supplées par les réactions enthousiastes du public Rémois face au très bon match de leur équipe. Des « Allez les rouges » collectifs fréquents font raisonner les tribunes du stade. Ce public se manifeste également bruyamment lors de plusieurs altercation entre joueurs Remois et Strasbourgeois.
A la fin de la rencontre, la victoire champenoise est saluée pas une ovation. Suite au coup de sifflet final, les Ultrems organisent une très belle rangée de torches au niveau de la rambarde. Il est probable que celle-ci a été organisée avec l'accord du club et de la sécurité. Ceci montre qu'il peut exister des alternatives et des compromis possibles dans le débat sur l'utilisation des articles pyrotechniques dans les stades.
Un mot enfin sur l'un des faits de la soirée. Des rumeurs faisaient état de la présence dans les loges du leader d'extrême droite Jean-Marie Le Pen, ce qui faisait craindre aux autorités certains débordements. Sur place, personne n'y a pensé et il semblerait que ce fait a été totalement oublié par les supporter des deux camps, trop occupés à soutenir leur équipe. Il faut tout de même signaler une très importante présence policière (Compagnie de sécurité, RG...) et une sécurité assez stricte (spéciale dédicace au Monsieur qui a passé tout le match à veiller a ce qu'aucun Strasbourgeois ne chevauche la rambarde parce que c'est interdit !), mais il n'est même pas certain que tout cela soit liés. Le sport à en tous les cas prit le pas sur la politique, et il n'y eu aucun incident à déplorer, ce qui est une très bonne chose.
Le secteur visiteur est situé tout à gauche de la tribune derrière le but, à coté du Kop local. Il sera remplit d'une centaine de supporters Strasbourgeois, majoritairement UB90 venus en bus ou par leurs propres moyens, quelques Hansi qui étaient déjà présents à Gueugnon, et pas mal de personnes habitant la région. Mobilisation décevante, ce qui est curieux vu les derniers bons résultats du Racing, et la proximité relative de cette destination attractive. Le soutient vocal à l'équipe quoi que constant, est très moyen malgré un nouveau chant sympathique des UB90. On note tout de même un petit tifo à l'entrée des joueurs, constitué d'étendards donnant un lettrage « Ultra Strasbourg ».
En fait, l'énorme surprise de la soirée est l'excellente ambiance qui règne à Auguste Delaune. Du très haut niveau pour de la Ligue 2 et même largement mieux que pour certains clubs de Ligue 1. Si le demi stade n'est pas plein, le public local est enthousiaste. Tout le monde participe et crie pour soutenir son équipe.
A l'entrée des joueurs, un tifo parrainé par la Caisse d'Epargne est organisé à base de petits drapeaux rouges et blancs à l'effigie de l'écureuil bancaire dans tout le stade. C'est simple, mais efficace et les gens jouent le jeu. Le reste de l'ambiance est assuré par les Ultras locaux (Ultrems) dont nous avons du mal à apprécier la performance de l'endroit dont nous sommes placés. Ils ont l'air d'avoir un bon petit bloc, remuent de grands et jolis drapeaux et chantent tout le match à la gloire de leur équipe. Ils se livrent au coup d'envois de la deuxième mi-temps aux cotés des UB90 aux désormais traditionnels cantiques sodomites sur la Ligue et Eurosport, réclament des matchs à des dates décentes.
Les Ultrems sont très régulièrement supplées par les réactions enthousiastes du public Rémois face au très bon match de leur équipe. Des « Allez les rouges » collectifs fréquents font raisonner les tribunes du stade. Ce public se manifeste également bruyamment lors de plusieurs altercation entre joueurs Remois et Strasbourgeois.
A la fin de la rencontre, la victoire champenoise est saluée pas une ovation. Suite au coup de sifflet final, les Ultrems organisent une très belle rangée de torches au niveau de la rambarde. Il est probable que celle-ci a été organisée avec l'accord du club et de la sécurité. Ceci montre qu'il peut exister des alternatives et des compromis possibles dans le débat sur l'utilisation des articles pyrotechniques dans les stades.
Un mot enfin sur l'un des faits de la soirée. Des rumeurs faisaient état de la présence dans les loges du leader d'extrême droite Jean-Marie Le Pen, ce qui faisait craindre aux autorités certains débordements. Sur place, personne n'y a pensé et il semblerait que ce fait a été totalement oublié par les supporter des deux camps, trop occupés à soutenir leur équipe. Il faut tout de même signaler une très importante présence policière (Compagnie de sécurité, RG...) et une sécurité assez stricte (spéciale dédicace au Monsieur qui a passé tout le match à veiller a ce qu'aucun Strasbourgeois ne chevauche la rambarde parce que c'est interdit !), mais il n'est même pas certain que tout cela soit liés. Le sport à en tous les cas prit le pas sur la politique, et il n'y eu aucun incident à déplorer, ce qui est une très bonne chose.
