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Ce n'est pas tous les jours qu'on joue le premier finaliste français d'une coupe européenne, encore moins le finaliste de la première Coupe d'europe des Clubs Champions ! Mais au final que savons-nous au juste de Reims ?
Sorti des vieux clichés en noir et blanc jaunis par le temps, des quelques références de commentateurs sportifs jaunis par le ricard et des vagues connaissances footbalistiques sur cette fameuse finale face au Real Madrid, les plus jeunes d'entre nous méconnaissent ce club que l'on dit pourtant mythique. Un rappel historique s'impose :
Sous la poussière la plage !
Le Stade de Reims c'est avant tout un palmares :
7 titres de champion de 1ère division
2 coupes de France
2 finales de la Coupe d'Europe des Clubs Champions
1 coupe de la Ligue ancienne édition
1 titre de champion de 2ème division
Ainsi que quelques titres exotiques : 1 Coupe Latine et 1 Coupe Drago
C'est également des joueurs prestigieux :
Albert Batteux, Carlos Bianchi, René Bliard, Pierre Flamion, Just Fontaine, Léon Glovacki, Michel Hidalgo, Robert Jonquet, Raymond Kopa, Roger Marche, Lucien Muller, Armand Penverne, Roger Piantoni, Jean Prouff, Pierre Sinibaldi, Jean Vincent.
Mais c'est surtout une époque, celle du Grand Reims
Dès la fin de la seconde guerre mondiale et la professionalisation du football français, Reims s'impose comme une des équipes sur lesquelles il faut compter, même si elle ne truste encore que les places d'honneur.
En 1949, le club est récompensé par un titre de champion de France, le début d'une belle histoire. La ville des Sacres accueille ensuite deux hommes-clés de ses futurs succès : Alain Batteux en 1951, puis Raymond Kopa.
Après deux ans de rodage tactique, le Stade de Reims devient une équipe imbattable : champion et vainqueur de la coupe latine en 1953, puis à nouveau champion en 1955.
1955 est une année charnière puisqu'Alain Batteux devient sélectionneur de l'équipe de France tout en restant entraineur à Reims. Avec lui, l'équipe de France va prendre son envol au plan international en s'appuyant notamment sur l'ossature du Stade de Reims, et en 1958 la France s'adjuge la troisème place de la Coupe du monde en Suède.
Le rêve européen
1955 voit également la création de la Coupe D'europe des Clubs Champions. Le Stade de Reims se jette corps et âme dans l'aventure, le club finissant 10ième du championnat. Il réussit un parcours sans faute jusqu'à la finale, éliminant l'AGF Århus, le Budapesti Voros Lobogo et le Hibernian FC. C'est au Parc des Princes, où il a déjà joué les quart et demi-finale, que Reims reçoit l'équipe madrilène. Les 38000 spectateurs assistent à une rencontre épique, les Espagnols l'emportant à l'arraché 4-3 grâce à un but d'Hector Rial à la 79eme minute.
Non content de lui voler la vedette en remportant la première édition de ce qui deviendra le trophée le plus convoité du football européen, le Real Madrid vole littéralement la vedette du club, en faisant venir Kopa en Espagne.
Ce dernier est remplacé par Just Fontaine, qui met une année à trouver ses marques et ensuite une année à marquer : en l'occurence 34 buts au cours du championnat 1968 qui voit Reims reconquérir sa courrone de champion ainsi que la Coupe de France. La quête du graal européen peut reprendre.
L'histoire se répète souvent, et après un parcours sans faute, c'est le Real Madrid qui vient une nouvelle fois battre les Rémois. Cette fois-ci Kopa fait le chemin en sens inverse et retrouve la France.
Le club décroche encore deux titres en 60 et 62, mais de mauvais résultats sur la scène europénne mènent au non renouvellement d'Alain Batteux. Avec lui prend fin une époque, une autre époque.
Le charme est rompu
Au cours de la saison 63/64 le club est relegué, puis remonte. Mais Reims est rentré dans le rang et redevient un club ordinaire, naviguant entre la première et la deuxième division, s'offrant quelques petits exploits comme la finale perdue 2-1 face aux Verts en 1977.
Suite à des difficultés financières, le club est un temps menacé par le dépot de bilan et licencie la majorité des professionnels et son équipe de minots termine bonne derniere. Le Stade de Reims descend mais peut continuer à exister.
S'en suit alors la période la plus noire du club: douze années de seconde division qui se soldent par une descente en nationale. Reims se retrouve dans une spirale qui va l'entraîner jusqu'en CFA2 en 1998, la spirale va alors s'inverser et les résultats s'améliorer.
En 2003/04 Reims remporte le championnat National sous la houlette du fantasque Ladislas Lozano, tout en réussisant un bon parcours en Coupe de France (8ème de finale). La saison 04/05 commence sur les chapeaux de roue, mais l'équipe ne tient pas le rythme et attend la dernière journée pour assurer son maintien.
Le renouveau ?
Pour leur troisième saison en L2, les hommes de Thierry Froger entendent consolider leur place dans ce championnat rugueux et plein de surprises. Après l'euphorie d'il y a deux ans, les objectifs clairement annoncés restent le maintien, la stabilité et l'humilité.
Néanmoins, l'arrivée de Cedric Fauré en provenance du Mans démontre que le club a de l'ambition, et le Stade de Reims est aujourd'hui engagé dans un projet de reconstruction durable pour retrouver enfin à moyen terme l'élite du football français.
La reconstruction du stade Auguste Delaune en est la première pièce. C'est d'ailleurs dans leur stade que les joueurs rémois réalisent leurs meilleures performances, puisqu'ils pointent actuellement à la deuxième place du classement à domicile avant la réception, mardi soir, du leader de ce championnant dans le championnat : le Racing compte en effet un petit point de plus, mais égalemment une rencontre supplémentaire disputée à la Meinau.
Solidement calé dans la première partie du véritable classement de la Ligue 2 et après avoir réussi à accrocher Metz et Caen, les stadistes attendent le Racing, tout en songeant aux premières places sans vraimment se l'avouer...
Sous la poussière la plage !
Le Stade de Reims c'est avant tout un palmares :
7 titres de champion de 1ère division
2 coupes de France
2 finales de la Coupe d'Europe des Clubs Champions
1 coupe de la Ligue ancienne édition
1 titre de champion de 2ème division
Ainsi que quelques titres exotiques : 1 Coupe Latine et 1 Coupe Drago
C'est également des joueurs prestigieux :
Albert Batteux, Carlos Bianchi, René Bliard, Pierre Flamion, Just Fontaine, Léon Glovacki, Michel Hidalgo, Robert Jonquet, Raymond Kopa, Roger Marche, Lucien Muller, Armand Penverne, Roger Piantoni, Jean Prouff, Pierre Sinibaldi, Jean Vincent.
Mais c'est surtout une époque, celle du Grand Reims
Dès la fin de la seconde guerre mondiale et la professionalisation du football français, Reims s'impose comme une des équipes sur lesquelles il faut compter, même si elle ne truste encore que les places d'honneur.
En 1949, le club est récompensé par un titre de champion de France, le début d'une belle histoire. La ville des Sacres accueille ensuite deux hommes-clés de ses futurs succès : Alain Batteux en 1951, puis Raymond Kopa.
Après deux ans de rodage tactique, le Stade de Reims devient une équipe imbattable : champion et vainqueur de la coupe latine en 1953, puis à nouveau champion en 1955.
1955 est une année charnière puisqu'Alain Batteux devient sélectionneur de l'équipe de France tout en restant entraineur à Reims. Avec lui, l'équipe de France va prendre son envol au plan international en s'appuyant notamment sur l'ossature du Stade de Reims, et en 1958 la France s'adjuge la troisème place de la Coupe du monde en Suède.
Le rêve européen
1955 voit également la création de la Coupe D'europe des Clubs Champions. Le Stade de Reims se jette corps et âme dans l'aventure, le club finissant 10ième du championnat. Il réussit un parcours sans faute jusqu'à la finale, éliminant l'AGF Århus, le Budapesti Voros Lobogo et le Hibernian FC. C'est au Parc des Princes, où il a déjà joué les quart et demi-finale, que Reims reçoit l'équipe madrilène. Les 38000 spectateurs assistent à une rencontre épique, les Espagnols l'emportant à l'arraché 4-3 grâce à un but d'Hector Rial à la 79eme minute.
Non content de lui voler la vedette en remportant la première édition de ce qui deviendra le trophée le plus convoité du football européen, le Real Madrid vole littéralement la vedette du club, en faisant venir Kopa en Espagne.
Ce dernier est remplacé par Just Fontaine, qui met une année à trouver ses marques et ensuite une année à marquer : en l'occurence 34 buts au cours du championnat 1968 qui voit Reims reconquérir sa courrone de champion ainsi que la Coupe de France. La quête du graal européen peut reprendre.
L'histoire se répète souvent, et après un parcours sans faute, c'est le Real Madrid qui vient une nouvelle fois battre les Rémois. Cette fois-ci Kopa fait le chemin en sens inverse et retrouve la France.
Le club décroche encore deux titres en 60 et 62, mais de mauvais résultats sur la scène europénne mènent au non renouvellement d'Alain Batteux. Avec lui prend fin une époque, une autre époque.
Le charme est rompu
Au cours de la saison 63/64 le club est relegué, puis remonte. Mais Reims est rentré dans le rang et redevient un club ordinaire, naviguant entre la première et la deuxième division, s'offrant quelques petits exploits comme la finale perdue 2-1 face aux Verts en 1977.
Suite à des difficultés financières, le club est un temps menacé par le dépot de bilan et licencie la majorité des professionnels et son équipe de minots termine bonne derniere. Le Stade de Reims descend mais peut continuer à exister.
S'en suit alors la période la plus noire du club: douze années de seconde division qui se soldent par une descente en nationale. Reims se retrouve dans une spirale qui va l'entraîner jusqu'en CFA2 en 1998, la spirale va alors s'inverser et les résultats s'améliorer.
En 2003/04 Reims remporte le championnat National sous la houlette du fantasque Ladislas Lozano, tout en réussisant un bon parcours en Coupe de France (8ème de finale). La saison 04/05 commence sur les chapeaux de roue, mais l'équipe ne tient pas le rythme et attend la dernière journée pour assurer son maintien.
Le renouveau ?
Pour leur troisième saison en L2, les hommes de Thierry Froger entendent consolider leur place dans ce championnat rugueux et plein de surprises. Après l'euphorie d'il y a deux ans, les objectifs clairement annoncés restent le maintien, la stabilité et l'humilité.
Néanmoins, l'arrivée de Cedric Fauré en provenance du Mans démontre que le club a de l'ambition, et le Stade de Reims est aujourd'hui engagé dans un projet de reconstruction durable pour retrouver enfin à moyen terme l'élite du football français.
La reconstruction du stade Auguste Delaune en est la première pièce. C'est d'ailleurs dans leur stade que les joueurs rémois réalisent leurs meilleures performances, puisqu'ils pointent actuellement à la deuxième place du classement à domicile avant la réception, mardi soir, du leader de ce championnant dans le championnat : le Racing compte en effet un petit point de plus, mais égalemment une rencontre supplémentaire disputée à la Meinau.
Solidement calé dans la première partie du véritable classement de la Ligue 2 et après avoir réussi à accrocher Metz et Caen, les stadistes attendent le Racing, tout en songeant aux premières places sans vraimment se l'avouer...
