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- Par jo
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Après la déconvenue enregistrée face à Rennes, l'état d'urgence a été décrété. Premier bilan d'une réorganisation après deux matchs
0-3. Score cinglant pour une défaite qui fait très mal au Racing. Une nouvelle défaite à domicile qui sonne le glas de la volonté de jouer prôné par Antoine Kombouaré.
Après ce match, il n'en reste que huit pour assurer un maintien qui paraissait si confortable après la victoire face à l'OM. Mais force est de constater que le Racing a piétiné et patauge maintenant dans les bas fonds de la Ligue 1 (la dernière victoire remonte à la rencontre face au Mans). L'opération commando est ordonnée, la survie est menacée.
Une réorganisation défensive nécessaire
La base du système Kombouaré tenait sur cette défense de zone à 4 qui a coûté tant de buts idiots au Racing cette saison. Avec des joueurs comme Devaux nettement plus à l'aise au marquage individuel ou encore un Drobny qui s'exprime beaucoup mieux à son poste naturel de libero, la greffe n'a jamais réellement pris.
La défense à 5 (certains diront à 3, le débat est ouvert) apporte davantage de gages de sécurité. Drobny jouant en libero avec Devaux et Kanté au marquage, la nouvelle formule semble plus sûre malgré le but (stupide, encore une fois) pris à Bordeaux et l'erreur d'inattention face à Luyindula.
Une chose semble acquise, le Racing est redevenu guerrier, solidaire, comme le souhaite désormais le Kanak.
« Je veux des guerriers, des soldats »
Deuxième principal changement, celui des hommes. Exit les Chapuis (enfin !), Dorsin, Fernandez, Arrache ou encore, à un degré moindre, Ehret et Deroff, place maintenant aux joueurs qui se battent !
Tous ces joueurs mis à l'écart ont pour point commun qu'ils quitteront le club à la fin de la saison. Les joueurs alignés resteront majoritairement au club et ont donc conscience que le maintien est plus que primordial, vital.
Le chamboulement a essentiellement eu lieu en défense avec un Abdessadki étonnant en latéral droit et un Lacour plein de bonne volonté à gauche. Les joueurs acceptent ces nouveaux postes pour le bien de l'équipe, faisant passer leurs préférences au second plan.
Une attaque à une pointe
Le dernier changement majeur se trouve sur le front de l'attaque où Mouloungui se voit désormais esseulé. C'est un choix critiqué par certains... mais quelles sont les autres solutions ? Moukouri n'a pas le niveau et Arrache est encore trop tendre et dispersé. Mouloungui avec ses qualités de vitesse et de percussion a fait souffrir deux des bonnes défenses centrales de L1 (les paires Caneira-Planus et Muller-Edmilson ne sont pas nés de la dernière pluie), avec un Le Pen en soutien, cela reste intéressant. De toute façon, le Racing ne peut pas faire autrement, il doit d'abord penser à ne pas prendre de but avant d'essayer d'en marquer.
Une fin de saison difficile mais jouable
A l'aube des six dernières journées, le Racing a fait une bonne opération la semaine dernière grâce au match nul de Metz à Guingamp en match en retard (1-1). Il ne reste maintenant aux joueurs bleus et blancs qu'à réaliser un coup d'éclat sur les quatre prochains matchs (respectivement à Lille, face au PSG, à Bastia et face à Monaco) où 4 points seraient de bon augure. Resteront le déplacement à Montpellier et la réception de Toulouse lors des deux dernières journées qui seront les deux matchs à gagner...
Après ce match, il n'en reste que huit pour assurer un maintien qui paraissait si confortable après la victoire face à l'OM. Mais force est de constater que le Racing a piétiné et patauge maintenant dans les bas fonds de la Ligue 1 (la dernière victoire remonte à la rencontre face au Mans). L'opération commando est ordonnée, la survie est menacée.
Une réorganisation défensive nécessaire
La base du système Kombouaré tenait sur cette défense de zone à 4 qui a coûté tant de buts idiots au Racing cette saison. Avec des joueurs comme Devaux nettement plus à l'aise au marquage individuel ou encore un Drobny qui s'exprime beaucoup mieux à son poste naturel de libero, la greffe n'a jamais réellement pris.
La défense à 5 (certains diront à 3, le débat est ouvert) apporte davantage de gages de sécurité. Drobny jouant en libero avec Devaux et Kanté au marquage, la nouvelle formule semble plus sûre malgré le but (stupide, encore une fois) pris à Bordeaux et l'erreur d'inattention face à Luyindula.
Une chose semble acquise, le Racing est redevenu guerrier, solidaire, comme le souhaite désormais le Kanak.
« Je veux des guerriers, des soldats »
Deuxième principal changement, celui des hommes. Exit les Chapuis (enfin !), Dorsin, Fernandez, Arrache ou encore, à un degré moindre, Ehret et Deroff, place maintenant aux joueurs qui se battent !
Tous ces joueurs mis à l'écart ont pour point commun qu'ils quitteront le club à la fin de la saison. Les joueurs alignés resteront majoritairement au club et ont donc conscience que le maintien est plus que primordial, vital.
Le chamboulement a essentiellement eu lieu en défense avec un Abdessadki étonnant en latéral droit et un Lacour plein de bonne volonté à gauche. Les joueurs acceptent ces nouveaux postes pour le bien de l'équipe, faisant passer leurs préférences au second plan.
Une attaque à une pointe
Le dernier changement majeur se trouve sur le front de l'attaque où Mouloungui se voit désormais esseulé. C'est un choix critiqué par certains... mais quelles sont les autres solutions ? Moukouri n'a pas le niveau et Arrache est encore trop tendre et dispersé. Mouloungui avec ses qualités de vitesse et de percussion a fait souffrir deux des bonnes défenses centrales de L1 (les paires Caneira-Planus et Muller-Edmilson ne sont pas nés de la dernière pluie), avec un Le Pen en soutien, cela reste intéressant. De toute façon, le Racing ne peut pas faire autrement, il doit d'abord penser à ne pas prendre de but avant d'essayer d'en marquer.
Une fin de saison difficile mais jouable
A l'aube des six dernières journées, le Racing a fait une bonne opération la semaine dernière grâce au match nul de Metz à Guingamp en match en retard (1-1). Il ne reste maintenant aux joueurs bleus et blancs qu'à réaliser un coup d'éclat sur les quatre prochains matchs (respectivement à Lille, face au PSG, à Bastia et face à Monaco) où 4 points seraient de bon augure. Resteront le déplacement à Montpellier et la réception de Toulouse lors des deux dernières journées qui seront les deux matchs à gagner...
