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- Souvenir/anecdote
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- Par chris68
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10/08/02 : le Racing subit une très lourde défaite à Nice (4-0). Après deux matchs face à deux autres promus, il n'a récolté qu'un point et est déjà relégable. La saison 2002/2003 ne commence pas sous les meilleurs auspices...
Nice - Racing 10 Août 2002
Si Nice a un charme indéniable avec sa promenade des Anglais, son soleil et la mer, surtout pendant que l'Alsace est sous la pluie et le vent, il n'a pas toujours été bon au Racing d'y faire du tourisme. Retour sur une sacrée déroute sur les bords de la Méditerranée...
Cette saison 2002/2003 marquait le retour du Racing en L1 après sa saison au purgatoire, conséquence directe de l'ère Le Roy. Le club commençait tout doucement alors à se reconstruire avec le travail de Marc Keller et Ivan Hasek qui portaient cette équipe à bout de bras. Pour ses débuts en L1, le club strasbourgeois affrontent ses comparses fraîchement promus, Ajaccio, Nice et Le Havre. Bref, une saison largement à la portée d'un Racing vice champion de France de L2 mais qui venait de concéder le nul à la Meinau face à Ajaccio (1-1). Le déplacement suivant à Nice allait être celui de tous les cauchemars pour ce Racing composé pourtant de très belles individualités comme Danijel Ljuboja qui venait de se révéler en L2 (15 réalisations), Martins, le pilier de cette équipe, Johansen qui disputait là l'un de ses derniers matchs avec le Racing avant de partir vers le « grand » OM ou encore Habib Beye qui deviendra l'un des tous meilleurs défenseurs latéraux du championnat de France sous le maillot de Marseille également.
Le match
Comme il en sera de coutume cette saison là , Ivan Hasek avait choisi de laisser Ljuboja complètement seul en pointe avec Johansen comme seul soutien. Le Racing, plein de bonne volonté attaque le premier. Mais il doit très vite se résoudre à reculer face à ce collectif niçois, incroyablement bien organisé, soudé défensivement et terriblement réaliste en attaque. Et Diawara ouvre le score sur la première occasion azuréenne du match dès la 11e minute. Il n'en faut pas plus pour que ce Racing encore très fragile ne craque complètement. Les occasions se succèdent sur le but alsacien. Peu avant la pause, Diawara réalise le doublé face à une défense strasbourgeoise bien apathique.
En seconde période toujours Diawara, l'homme du match, trompe pour la troisième fois de la soirée Fernandez d'une pichenette. 3-0, le Racing sombre tandis que le stade du Ray et ses 9 100 chauds supporters savourent. Il n'y a plus qu'une équipe sur le terrain et en toute fin de match, l'emblématique José Cobos, ancien du Racing, inscrit le quatrième but d'une tête rageuse. 4-0 score final.
Déroute pour le Racing qui se retrouve alors 16ème du championnat et inspire les pires craintes sur son avenir en L1. Les journalistes Alsaciens s'interrogent : « Et qu'en sera-t-il lorsque le Racing croisera la route de doublettes offensives bien plus huppées comme Darcheville-Pauleta ou Govou-Anderson ? »
Et pourtant cette défaite sera le début d'un automne doré pour le RC Strasbourg. Pendant que Nice étonne toute la France du football en prenant la tête du championnat pendant de longues journées, Strasbourg commençait une fulgurante remontée au classement. Suite au décevant nul qui suivit face au Havre 1-1, Martins déclarait : « La L1 commencera peut être à Bordeaux ». Il ne croyait pas si bien dire puisque le Racing y réalisera un bel exploit en s'y imposant 2-1. Déclic pour une équipe strasbourgeoise dépendante d'un moral bien aléatoire. Le Racing se maintiendra finalement en L1 sans gros soucis et aurait peut être même pu, avec un peu plus de caractère, espérer beaucoup mieux lors de cette saison 2002/2003...
Si Nice a un charme indéniable avec sa promenade des Anglais, son soleil et la mer, surtout pendant que l'Alsace est sous la pluie et le vent, il n'a pas toujours été bon au Racing d'y faire du tourisme. Retour sur une sacrée déroute sur les bords de la Méditerranée...
Cette saison 2002/2003 marquait le retour du Racing en L1 après sa saison au purgatoire, conséquence directe de l'ère Le Roy. Le club commençait tout doucement alors à se reconstruire avec le travail de Marc Keller et Ivan Hasek qui portaient cette équipe à bout de bras. Pour ses débuts en L1, le club strasbourgeois affrontent ses comparses fraîchement promus, Ajaccio, Nice et Le Havre. Bref, une saison largement à la portée d'un Racing vice champion de France de L2 mais qui venait de concéder le nul à la Meinau face à Ajaccio (1-1). Le déplacement suivant à Nice allait être celui de tous les cauchemars pour ce Racing composé pourtant de très belles individualités comme Danijel Ljuboja qui venait de se révéler en L2 (15 réalisations), Martins, le pilier de cette équipe, Johansen qui disputait là l'un de ses derniers matchs avec le Racing avant de partir vers le « grand » OM ou encore Habib Beye qui deviendra l'un des tous meilleurs défenseurs latéraux du championnat de France sous le maillot de Marseille également.
Le match
Comme il en sera de coutume cette saison là , Ivan Hasek avait choisi de laisser Ljuboja complètement seul en pointe avec Johansen comme seul soutien. Le Racing, plein de bonne volonté attaque le premier. Mais il doit très vite se résoudre à reculer face à ce collectif niçois, incroyablement bien organisé, soudé défensivement et terriblement réaliste en attaque. Et Diawara ouvre le score sur la première occasion azuréenne du match dès la 11e minute. Il n'en faut pas plus pour que ce Racing encore très fragile ne craque complètement. Les occasions se succèdent sur le but alsacien. Peu avant la pause, Diawara réalise le doublé face à une défense strasbourgeoise bien apathique.
En seconde période toujours Diawara, l'homme du match, trompe pour la troisième fois de la soirée Fernandez d'une pichenette. 3-0, le Racing sombre tandis que le stade du Ray et ses 9 100 chauds supporters savourent. Il n'y a plus qu'une équipe sur le terrain et en toute fin de match, l'emblématique José Cobos, ancien du Racing, inscrit le quatrième but d'une tête rageuse. 4-0 score final.
Déroute pour le Racing qui se retrouve alors 16ème du championnat et inspire les pires craintes sur son avenir en L1. Les journalistes Alsaciens s'interrogent : « Et qu'en sera-t-il lorsque le Racing croisera la route de doublettes offensives bien plus huppées comme Darcheville-Pauleta ou Govou-Anderson ? »
Et pourtant cette défaite sera le début d'un automne doré pour le RC Strasbourg. Pendant que Nice étonne toute la France du football en prenant la tête du championnat pendant de longues journées, Strasbourg commençait une fulgurante remontée au classement. Suite au décevant nul qui suivit face au Havre 1-1, Martins déclarait : « La L1 commencera peut être à Bordeaux ». Il ne croyait pas si bien dire puisque le Racing y réalisera un bel exploit en s'y imposant 2-1. Déclic pour une équipe strasbourgeoise dépendante d'un moral bien aléatoire. Le Racing se maintiendra finalement en L1 sans gros soucis et aurait peut être même pu, avec un peu plus de caractère, espérer beaucoup mieux lors de cette saison 2002/2003...
