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Le Racing se déplace demain après-midi (15h30) chez les Bulgares du Litex Lovech pour le compte des 16e de finale aller de la Coupe de l'UEFA. L'occasion de prolonger l'aventure mais surtout d'oublier l'espace d'une après-midi le cauchemar du championn
Si le soulagement d'avoir évité des gros calibres semblait de mise lors du tirage au sort en décembre dernier, cette confrontation face au Litex Lovech semble constituer le match piège par excellence. Attention danger !
En effet, sous estimer cette équipe bulgare serait une grave erreur de la part des joueurs strasbourgeois. Le Litex Lovech, c'est l'archétype de l'équipe solide des pays de l'Est. Le genre d'adversaire typique des premiers tours de Coupes d'Europe, une équipe qu'on ne connaît quasiment pas mais qui est capable de faire subir une très grave désillusion à qui la prendra de haut.
Lovech, petite ville de 50.000 âmes, se situe au centre-nord du pays, à environ 150 km de la capitale, Sofia. Le club de la ville, fondé en 1921 sous le nom de « Hisarya » et rebaptisé en 2002 « PFC Litex Lovech », occupe à la trêve la 4e place du championnat bulgare, derrière les indétrônables clubs de Sofia, le CSKA et le Levski.
Par rapport à sa longue histoire, les bons résultats du Litex sont récents et coïncident avec l'arrivée à la direction du club de Grisha Ganchev, homme d'affaire originaire de la ville, en 1994. Dès lors, l'ascension du Litex vers les sommets bulgares débuta, sans jamais s'interrompre.
Le club a connu son heure de gloire en 1998 en devenant champion de Bulgarie, tout juste après avoir été promu en 1ère division. Le Litex récidive la saison suivante pour ce qui constitue à l'heure actuelle les deux seuls titres de Champion du club. Lovech a également remporté deux coupes nationales en 2001 et en 2004 et a été par deux autres fois finalistes (1999 et 2003).
Cette saison en Coupe de l'UEFA, dans le groupe D, le Litex Lovech a terminé troisième avec six points derrière les Anglais de Middlesbrough et les Néerlandais de l'AZ Alkmaar. Lovech a remporté deux matches (à domicile face au Grasshopper de Zurich et à Dniepropetrovsk), pour autant de défaites.
Rappelons que les Bulgares sont entrés dans cette coupe de l'UEFA lors du 2e tour préliminaire et ont éliminé les Croates de Rijeka (1-0, 1-2). Lors du premier tour de la compétition, avant la phase de poules, ils ont sorti les Belges du RC Genk (2-2, 1-0).
Depuis la fin de la phase des poules et le tirage au sort le 16 décembre dernier, le Litex Lovech est contraint au « chômage technique ». Le championnat bulgare faisant relâche pendant les rudes mois d'hiver, cette double confrontation face au Racing constituera en effet les tous premiers matches officiels du club bulgare en cette année 2006.
Néanmoins l'équipe entraînée par Lujpko Petrovic a effectué en janvier un stage de trois semaines sur l'île de Chypre et est restée dans le rythme de la compétition à travers une succession de rencontres amicales dont le bilan a été particulièrement positif (victoires face à l'Etoile Rouge de Belgrade et sur le Rapid Bucarest notamment).
Par ailleurs, la formation des Balkans a également profité de cette période pour renforcer son effectif. L'international bosniaque, et ancien joueur du FC Cologne, Grujic ainsi que le Brésilien Tiago viennent s'ajouter à un groupe qui comptait déjà neuf nationalités différentes, dont un Français, l'ancien Messin Jean-Philippe Caillet.
Mercredi, les Bleus vont donc se frotter à une formation particulièrement motivée, emmenée par son buteur slovène Novakovic, sur un terrain à la fois difficile et hostile. Les Bulgares auront à coeur de faire tomber une formation d'Europe de l'Ouest qui n'a jamais semblé aussi mal en point. Le Racing est averti...la prudence est donc de mise!
En effet, sous estimer cette équipe bulgare serait une grave erreur de la part des joueurs strasbourgeois. Le Litex Lovech, c'est l'archétype de l'équipe solide des pays de l'Est. Le genre d'adversaire typique des premiers tours de Coupes d'Europe, une équipe qu'on ne connaît quasiment pas mais qui est capable de faire subir une très grave désillusion à qui la prendra de haut.
Lovech, petite ville de 50.000 âmes, se situe au centre-nord du pays, à environ 150 km de la capitale, Sofia. Le club de la ville, fondé en 1921 sous le nom de « Hisarya » et rebaptisé en 2002 « PFC Litex Lovech », occupe à la trêve la 4e place du championnat bulgare, derrière les indétrônables clubs de Sofia, le CSKA et le Levski.
Par rapport à sa longue histoire, les bons résultats du Litex sont récents et coïncident avec l'arrivée à la direction du club de Grisha Ganchev, homme d'affaire originaire de la ville, en 1994. Dès lors, l'ascension du Litex vers les sommets bulgares débuta, sans jamais s'interrompre.
Le club a connu son heure de gloire en 1998 en devenant champion de Bulgarie, tout juste après avoir été promu en 1ère division. Le Litex récidive la saison suivante pour ce qui constitue à l'heure actuelle les deux seuls titres de Champion du club. Lovech a également remporté deux coupes nationales en 2001 et en 2004 et a été par deux autres fois finalistes (1999 et 2003).
Cette saison en Coupe de l'UEFA, dans le groupe D, le Litex Lovech a terminé troisième avec six points derrière les Anglais de Middlesbrough et les Néerlandais de l'AZ Alkmaar. Lovech a remporté deux matches (à domicile face au Grasshopper de Zurich et à Dniepropetrovsk), pour autant de défaites.
Rappelons que les Bulgares sont entrés dans cette coupe de l'UEFA lors du 2e tour préliminaire et ont éliminé les Croates de Rijeka (1-0, 1-2). Lors du premier tour de la compétition, avant la phase de poules, ils ont sorti les Belges du RC Genk (2-2, 1-0).
Depuis la fin de la phase des poules et le tirage au sort le 16 décembre dernier, le Litex Lovech est contraint au « chômage technique ». Le championnat bulgare faisant relâche pendant les rudes mois d'hiver, cette double confrontation face au Racing constituera en effet les tous premiers matches officiels du club bulgare en cette année 2006.
Néanmoins l'équipe entraînée par Lujpko Petrovic a effectué en janvier un stage de trois semaines sur l'île de Chypre et est restée dans le rythme de la compétition à travers une succession de rencontres amicales dont le bilan a été particulièrement positif (victoires face à l'Etoile Rouge de Belgrade et sur le Rapid Bucarest notamment).
Par ailleurs, la formation des Balkans a également profité de cette période pour renforcer son effectif. L'international bosniaque, et ancien joueur du FC Cologne, Grujic ainsi que le Brésilien Tiago viennent s'ajouter à un groupe qui comptait déjà neuf nationalités différentes, dont un Français, l'ancien Messin Jean-Philippe Caillet.
Mercredi, les Bleus vont donc se frotter à une formation particulièrement motivée, emmenée par son buteur slovène Novakovic, sur un terrain à la fois difficile et hostile. Les Bulgares auront à coeur de faire tomber une formation d'Europe de l'Ouest qui n'a jamais semblé aussi mal en point. Le Racing est averti...la prudence est donc de mise!
