- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Après-match
- Lectures
- Lu 1.246 fois
- Auteur(s)
- Par murmeltier
- Commentaires
- 0 comm.
Trois mois de disette, six matches sans aucune victoire à se mettre sous la dent, une poisse qui semblait s'abattre irrémédiablement sur les affamés alsaciens, le retour à la Meinau s'annonçait toutefois de bonne augure avec une vaste soupe populair
« J'en ai un peu marre qu'on nous jette des fleurs en permanence sur la qualité de notre jeu et que nous ne rapportions rien de nos matches. » Antoine Kombouaré a le mérite de clairement dire ce que beaucoup de supporters pensaient sérieusement. Le début de match, dans une Meinau dégarnie et en proie aux glaciales joies de la saison hivernale, le dément quelque peu. L'ennui s'empare des premières minutes de la partie, même la qualité du jeu semble désormais faire défaut aux Bleus...
Intervention du Saint-Nicolas ou du Père Fouettard ? En tout état de cause, cet amer constat ne durera peu. Passée la première dizaine de minutes, la partie s'emballe et les hôtes prennent le match en main. Sur un bon débordement de Le Pen, Ljuboja ouvre la marque à la 12ème minute. Le souvenir des pérégrinations parisiennes de la semaine ne permet toutefois pas aux supporters du Racing de totalement se libérer.
Le scénario prendra, fort heureusement, une bien autre tournure. Le Racing ne se démobilise pas et il faut attendre la 24ème minute de la partie pour voir la première occasion corse face aux cages de Vincent Fernandez. Mieux, les hommes de Kombouaré parviennent à doubler la mise grâce à un Ulrich Le Pen en verve et opportuniste face aux errements de l'arrière garde insulaire (38ème). L'impression est bonne et le mauvais sort semble conjuré. Une fois encore toutefois, les Bleus se font surprendre. Moins de deux minutes après la remise en jeu, Strasbourg encaisse un but de Hadji sur un bon service de Florian Maurice (39ème).
L'abnégation des Bleus rassure et les occasions strasbourgeoises ne manquent pas. La fin de la première période est animée. A la 44ème minute Mamadou Niang venge son compère d'attaque serbe qui avait touché du bois 4 minutes auparavant. Seul face à Penneteau suite à une gestion hasardeuse de la ligne des hors-jeu par les bastais, l'international sénégalais ne tremble pas et expédie la balle au fond des filets.
La deuxième partie s'aborde donc sur un score confortable que d'aucuns jugeront comme mérité face à une bien pâle équipe corse. La suite des événements ne change pas fondamentalement la donne. L'équipe strasbourgeoise est d'ailleurs conservée. Le tandem d'avants continue son festival et, contre toutes attentes, c'est le très vilipendé Fabrice Ehret qui alourdit encore l'addition en inscrivant un quatrième but sur un corner du décidément très présent Le Pen (53ème). L'euphorie strasbourgeoise ne contribue alors en rien à un éventuel réveil de l'adversaire. Le match semble plié, à sens unique...
A la fin de l'heure de jeu les locaux commencent toutefois à accuser le coup et le rythme de la partie en subit les conséquences. C'est à ce moment que les Corses commencent à développer de plus sérieux arguments. Youssouf Hadji en profite alors pour réduire le score d'une magnifique frappe en pleine lucarne (70ème). Le Racing tient bon face aux assauts des visiteurs qui se font plus percutants. Une dernière belle occasion de Danijel Ljuboja à 5 minutes de la fin n'y changera rien, M. Fautrel peut siffler la fin de la rencontre sur un bon et rassurant 4-2 pour les Strasbourgeois.
Intervention du Saint-Nicolas ou du Père Fouettard ? En tout état de cause, cet amer constat ne durera peu. Passée la première dizaine de minutes, la partie s'emballe et les hôtes prennent le match en main. Sur un bon débordement de Le Pen, Ljuboja ouvre la marque à la 12ème minute. Le souvenir des pérégrinations parisiennes de la semaine ne permet toutefois pas aux supporters du Racing de totalement se libérer.
Le scénario prendra, fort heureusement, une bien autre tournure. Le Racing ne se démobilise pas et il faut attendre la 24ème minute de la partie pour voir la première occasion corse face aux cages de Vincent Fernandez. Mieux, les hommes de Kombouaré parviennent à doubler la mise grâce à un Ulrich Le Pen en verve et opportuniste face aux errements de l'arrière garde insulaire (38ème). L'impression est bonne et le mauvais sort semble conjuré. Une fois encore toutefois, les Bleus se font surprendre. Moins de deux minutes après la remise en jeu, Strasbourg encaisse un but de Hadji sur un bon service de Florian Maurice (39ème).
L'abnégation des Bleus rassure et les occasions strasbourgeoises ne manquent pas. La fin de la première période est animée. A la 44ème minute Mamadou Niang venge son compère d'attaque serbe qui avait touché du bois 4 minutes auparavant. Seul face à Penneteau suite à une gestion hasardeuse de la ligne des hors-jeu par les bastais, l'international sénégalais ne tremble pas et expédie la balle au fond des filets.
La deuxième partie s'aborde donc sur un score confortable que d'aucuns jugeront comme mérité face à une bien pâle équipe corse. La suite des événements ne change pas fondamentalement la donne. L'équipe strasbourgeoise est d'ailleurs conservée. Le tandem d'avants continue son festival et, contre toutes attentes, c'est le très vilipendé Fabrice Ehret qui alourdit encore l'addition en inscrivant un quatrième but sur un corner du décidément très présent Le Pen (53ème). L'euphorie strasbourgeoise ne contribue alors en rien à un éventuel réveil de l'adversaire. Le match semble plié, à sens unique...
A la fin de l'heure de jeu les locaux commencent toutefois à accuser le coup et le rythme de la partie en subit les conséquences. C'est à ce moment que les Corses commencent à développer de plus sérieux arguments. Youssouf Hadji en profite alors pour réduire le score d'une magnifique frappe en pleine lucarne (70ème). Le Racing tient bon face aux assauts des visiteurs qui se font plus percutants. Une dernière belle occasion de Danijel Ljuboja à 5 minutes de la fin n'y changera rien, M. Fautrel peut siffler la fin de la rencontre sur un bon et rassurant 4-2 pour les Strasbourgeois.
