Départ de Françoise Hardy, une grande dame derrière l'étiquette superficielle d'icône yéyé : intelligente, courageuse, et bien sur merveilleusement belle.

Un gros snif pour moi :(
Et merci.

Ça en dit plus sur les Stubistes que sur le Racing, mais c’est un angle de vue intéressant et original.

gohelforever a écrit, le 02/06/2024 21:38 :

Oui je sais qu'il a longtemps fonctionné sur ce schéma. je ne savais plus si c'est toujours le cas aujourd'hui. C'est bien connu le basque est fort et autonome.. alors que l'Alsace c'est comme les toilettes : c'est toujours occupé...

Dixit Tomi Ungerer sauf erreur

Au fait - maintenant que Metz a perdu sa place en L1 - les prochains "derbies" de cette grande région que je ne nommerai pas, se joueront donc contre Reims

Une preuve supplémentaire de cette aberration.

D'accord aussi avec @rubinsteiner sauf sur le but refusé à Saint-Etienne car rien ne permet de dire qu'Udol, en se jetant, n'aurait pas pu contrer le ballon.

Elles est surprenante cette sélection de Sebas dans l'EDF des bleuets, pour un joueur qui n'a encore que peu de minutes en L1 à son actif, dont certaines prestations médiocres. Il est vrai que sa promotion au Racing s'est faite en fin de saison.

Surprenante et gratifiante pour ce jeune joueur, qui me semble déjà être en progrès sur ses quelques matchs. Dommage d'ailleurs qu'Emegha ajuste mal sa passe dans les premières minutes à Lyon car Sebas s'ouvrait un duel intéressant contre Lopes.

Si c'est un jeune qui n'en veut, une belle carrière s'offre à lui.

A présent on dit a niner un a viertel (wisser) :)

Pour en revenir au pénalty, on peut relever l'absence d'une course d'élan, ce qui n'est pas irrémédiable en soi, mais ça demande une plus grande précision du pied au moment de la frappe. Ca complique l'exercice et le rend par conséquent plus aléatoire.

Pour ma part, je pense qu'Emegha ne sera jamais efficace dans cet exercice.

Après une saison complète on peut quand même faire un « bilan et perspectives » de ce joueur déroutant.

La saison prochaine il peut très bien franchir la barre des 15 buts, ce qui est contradictoire avec ses loupés réguliers. Il me semble tirer l’essentiel de ses atouts, de ses grands compas qui lui permettent de couvrir rapidement beaucoup de terrain. avec une lecture du jeu qui s’améliore très doucement.

Pour autant il lui manque des qualités importantes pour un buteur : au premier chef la rapidité et la coordination dans les gestes, puis le jeu de tête et la rapidité au démarrage. Si on rajoute à ces lenteurs un pressing mou, on a un vrai lent qui marque des buts avec des qualités originales, mais en raté beaucoup parce qu’il n’a pas les qualités typiques d’un buteur. Il semble, dans l’équipe, jouer un autre football et c’est agaçant :D

Contrairement à d’autres Stubistes, je trouve que son penalty est caractéristique de son profil : un centre de gravité très haut placé qui lui rend très difficile une frappe sèche ou lourde.

J’avoue que j’ai de la peine avec lui, et ça ne vient pas de sa mentalité qui semble, elle, en net progrès.

superdou a écrit, le 19/05/2024 14:17 :

.../...
Cette saison, sauvés par la faiblesse abyssale d'autres équipes, on se sauve miraculeusement après une saison sans émotions positives, sans jeu, sans football, et sans joueurs valables.

C'est difficile de mettre dans la même phrase que d'autres équipes ont été d'une faiblesse abyssale et que notre sauvetage a été de nature miraculeuse...

Je crois que tu as raison de dire qu'il y avait dans ce championnat des équipes "faiblardes". Mais le Racing leurs a été factuellement supérieur, il faut le constater aussi. Et ça ne tient pas forcément du miracle.

On peut penser que la médiocrité relative du Racing a davantage tenu à la forme (jeunesse, nouveaux joueurs et effacement progressif de l'ancien effectif, qualités de l'entraîneur) qu'au fond (la valeur potentielle des joueurs). Cette dernière a relativisé notre faiblesse, la plaçant juste au-dessus de la faiblesse de certaines autres équipes. Perso, c'est ce qui ne m'a pas fait craindre la descente.

Ce soir, on aura encore une fois une équipe "expérimentale".

chrisneudorf a écrit, le 14/05/2024 13:49 :

magellan a écrit, le 14/05/2024 00:27 :

- Et ce triste besoin d’humilier les Messins avec ce « Metz en L2 » sur l'air des lampions, à destination de gens qui souffrent certainement déjà de leur possible avenir en L2. Cette L2 que nous fréquentions encore il y a six saisons sans compter le N2 quelques petites saisons avant. Cela peut se reproduire, et pas sur que les Meinauviens le prendraient bien. Mais il est vrai que les ceusses qu’on voyait encourager avec ferveur la descente des Messins, étaient absents des gradins en National.

Ne jamais oublier que ce sont des Messins qui ont insulté la mémoire d'un de nos supporter tragiquement décédé
Moi en tout cas je ne l'oublierais jamais
A coté de cela les "Metz en l2" hein

On est donc bien dans quelque chose d’autre qu’un simple chambrage (le chambrage est quelque chose qui tient à la fois de l’empathie et de la pique, comme pour signaler à l’autre un défaut ou le ridicule d’une situation ou d’un comportement ; c’est par conséquent quelque chose de plutôt positif, même si ça gratte un peu pour celui qui en est la cible). Un peu comme l’humour vache, qui n'a pas au fond de véritable méchanceté.

Ce que j’ai vu dimanche à la Meinau n’avait rien d’empathique et ressemblait davantage à une mauvaise joie, celle de voir l’autre dans une mauvaise passe et de s’en réjouir. C’était d’autant plus frappant qu’une partie de ces personnes étaient prêtes, dix minutes avant, à s’en prendre au Racing et à ses joueurs. Pour ceux là, ce n’était donc pas la situation qui les faisait réagir, mais leur envie de réagir qui prenait prétexte d’une situation.

Ta volonté de ne pas oublier est bien sûr respectable, mais permets-moi de penser qu’elle s’inscrit dans un mécanisme de vendetta, chaque réaction entraînant une réaction future. C’est sans fin. Et la résilience bordel ?!

Comme déjà dit, c’est quelque d’inédit (en tous cas à mes yeux) à la Meinau. Et moi qui ne suis pas (encore) un acharné anti-Blueco, je n'arrive pas à les dédouaner d'une responsabilité sur le coup.
Beaucoup d’entre nous ne sont plus « habité » par le Racing, ce qui laisse un sentiment de vide. Et, comme déjà dit, la nature a horreur du vide : si on n’y prend pas garde,
les mauvaises émotions remplacent les bonnes.

Curieuse soirée contre Metz. En raison de la fin de saison bien sûr, mais pas que, et pour ma part la plus grosse déception est venue du public.

Il a été grossièrement mauvais au moins à deux reprises :

- Un beau retournement de veste (copyrignt Tom) de la part du public Pendant 88 minutes, le mécontentement et les sifflets perlaient en permanence, et 2 minutes plus tard, la Meinau est en transes. Racing über alles ! Deux buts et on passe du gris/noir au rose intense. Dans la vie, c’est le genre d’amis dont on se passe.

- Et ce triste besoin d’humilier les Messins avec ce « Metz en L2 » sur l'air des lampions, à destination de gens qui souffrent certainement déjà de leur possible avenir en L2. Cette L2 que nous fréquentions encore il y a six saisons sans compter le N2 quelques petites saisons avant. Cela peut se reproduire, et pas sur que les Meinauviens le prendraient bien. Mais il est vrai que les ceusses qu’on voyait encourager avec ferveur la descente des Messins, étaient absents des gradins en National.

En fin de match j’avais l’impression – pour la première fois en plusieurs décennies - de ne plus avoir affaire à un public mais à une foule, ce qui n’est pas la même chose.

Changement d'époque et/ou peut-on aller jusqu'à en imputer une part de responsabilité à Blueco ? En tous cas, en rachetant pour son business un objet d'intenses élans passionnels, Blueco a dérangé une manière de vivre le Racing. La nature ayant horreur du vide, il est possible qu'un autre type d'affects s'installe au fil de cette saison et de la prochaine.

On peut ne pas aimer le Bayern, mais c'est un grand club. Même en saison mitigée, ils sont en demie-finale de la LDC, très près de la finale, et avec six titres à leur actif dans cette compétition.

Ca se respecte.

La décision de Mr Buquet à l'encontre de Mikautadze - vu l'avis général des suiveurs du match et finalement l'annulation demandée par l'arbitre lui-même - était visiblement fausse.

Or cet arbitre expérimenté avait justement été appelé par la VAR pour modifier son jugement, et a consulté précisément les images du contact ; au final il prenait tout de même la décision de maintenir le carton rouge.

On peut penser à une explication du type "pression psychologique intense de fin de match" ayant troublé l'arbitre, mais l'impact de la présentation des images est une piste autrement plus vraisemblable.


PS : tout cela n'enlève rien au fait qu'il faut saluer sa démarche de revenir sur sa décision.

bomci a écrit, le 29/04/2024 11:32 :

Ah bah tiens, aucun rapport avec le propos de @mouloungoal mais le fait de voir ce topic remonter me rappelle que j'avais lu que la Suède rejette la VAR et a décidé de s'en passer pour les 2 prochaines saisons en accord avec les clubs bien entendu.

Ah bah ces Suédois, qui déjà n'avaient pas confiné au moment du covid, me sont de plus en plus sympathiques (+)

Par exemple, sur le rouge de Mikautadzé à Metz contre Rennes, quelle était donc la logique de la VAR ?

Si l'on en croit le staff messin, la VAR a appelé l'arbitre central pour lui demander de revoir le rouge attribué au joueur, ce que Mr Buquet n'a pas suivi.

Mais en même temps, cette même VAR est maîtresse des images qu'elle montre à l'arbitre... Ici, elle commence par un plan large où on voit le Rennais se diriger puissamment vers Mikautadzé ; la (petite) réaction du Messin prend sa source là. Mais ensuite, le champ des images fournies par la VAR se rétrécit de plus en plus, pour finir sur l'unique (petit) mouvement du torse de Mikautadzé (d'ailleurs le joueur rennais devrait faire contrôler sa tension sanguine, ou jouer gardien, vu la vitesse à laquelle il se met au sol).

Là, ça devient imparable et forcément incontestable : il y a bien un mouvement du torse vers le Rennais. Mr Buquet maintient son rouge sur cette vision totalement sortie de son contexte. Prise dans on ensemble, la réaction du Messin est seulement la réaction maîtrisée, minimale et non agressive, face à ce qui est une attitude d'intimidation physique.

Par conséquent le traitement des images influe directement sur les décisions arbitrales. La dissection scientifique des images est une des tares de la VAR, car elle tend à rendre un verdict implacable de la faute, mais sorti du contexte.

On peut l'observer très souvent, mais ici c'est juste flagrant.

Les Strasbourgeois étaient en tongs, les Havrais avec des chaussures de foot. Dans leur tête, les joueurs strasbourgeois se pensaient visiblement maintenus, pas mathématiquement mais tout autant. La suite leurs a donné raison.

Ce n'est pas tellement l'abandon de ce match de fin de saison qui me pose question (même si le boulot aurait du - mathématiquement - être mené jusqu'au bout) mais plutôt le constat sur ce match qu'en l'absence d'impératif absolu de points, il n'y a plus d'impératif du tout ! Où sont la combativité naturelle, l'orgueil, l'institution Racing, le respect du boulot et des suiveurs ?

Tous les anti Blueco se doivent absolument d'espérer la victoire de Metz. Logiquement et doublement. Car un maintien éventuel de Metz en L1 serait raccord avec les valeurs du Racing d'avant Blueco, genre petit club familial mais digne.

Et par ailleurs, une défaite contre Metz, pour ce dernier mach de la saison à domicile, ferait une belle panade à la Meinau, et donc un beau souvenir à emmener en vacances :D

Hic au Hac
Perrin à trois
Ah bah kar Sy lla
Onze-koko
Sebas pas
Gamezéro
Blue Con
On n'a pas èméça.

Contribution dominicale (et fatiguée)
A part ça, on est mathématiquement maintenus. Il me semble que ça n'a pas
été dit dans ce topic, ou bien ?

ajax.fan a écrit, le 29/04/2024 20:31 :

magellan a écrit, le 29/04/2024 07:37 :

garincha a écrit, le 28/04/2024 22:05 :

A part 3 mois avec Antonetti surcoté!!!

J'ai toujours pensé que le talent entrevu chez Diarra, était en partie celui de Diallo. Pour des mouvements offensifs de qualité, il faut être à plusieurs ; or, les appels et le positionnement d'un Diallo étaient très complémentaires du jeu de Diarra. On peut supposer qu'Antonetti l'avait rapidement compris lors de sa prise de fonction.

Ils étaient complémentaires au niveau capillaire comme Emegha Bakwa.
Il faut qu'il se fasse tresser

Pour nous, ce serait l'assurance de succès déstressants, c'est sûr,
aussi sûr que la guerre de Sécession qui a cessé.

Ce n'est pas une absurdité de commentateurs, mais une curiosité de commentateurs : l'un des deux commentateurs (je ne connais pas son nom) de la demie-finale Bayern-Réal a une voix dont les intonations rappellent furieusement celles de Thierry Roland , le phrasé, sa manière de commenter le rappellent également.

J'ai trouvé ça assez troublant.

garincha a écrit, le 28/04/2024 22:05 :

A part 3 mois avec Antonetti surcoté!!!

J'ai toujours pensé que le talent entrevu chez Diarra, était en partie celui de Diallo. Pour des mouvements offensifs de qualité, il faut être à plusieurs ; or, les appels et le positionnement d'un Diallo étaient très complémentaires du jeu de Diarra. On peut supposer qu'Antonetti l'avait rapidement compris lors de sa prise de fonction.

Je m’attendais, après une bonne première demi-heure du Racing, suivie d’une forte emprise niçoise, à un match en trois demi-heures avec une reprise en main en fin de match par le Racing, devant son public comme ça a souvent été le cas. Au contraire, la domination des méridionaux s’est accentuée jusqu’à une débâcle strasbourgeoise.

Vieira a fait ses changements trop tard : à la 60ème Emegha était déjà « cuit » et ne pesait plus sur le jeu ; d’une manière générale, la situation demandait un choc psychologique sous forme de 2-3 changements ciblés. Les changements ont été tardifs, massifs et juvéniles (mais le banc est ce qu’il est). Lors du passage à quatre défenseurs, Farioli a eu beau jeu de faire rentrer Sanson, Mofti et Laborde. Du coup, le Racing était faible dans toutes ses lignes, dont n’émergeaient plus que la combativité de Guilbert et les qualités de Santos...

Mais surtout, on a assisté à une faillite psychologique des jeunes joueurs du Racing, perdant leurs moyens et parfois leurs nerfs. Entre ceux dont la mentalité pose question (Bellaarouch à coup sûr, et vraisemblablement Diarra et Emegha) , il y aussi un Sylla (que j’aime beaucoup gri-gri compris) qui a l’air de s’en ficher, un Sissoko rentré dans sa coquille, et trop de jeunes joueurs comme on sait.

Plus que le mécontentement du public (qu’on a souvent connu anciennement avant la récente période) c’est le mécontentement de l’équipe qui est un fait nouveau et remarquable ! Autant de prises de distance de certains joueurs par rapport au public (qui n’a pas tous les droits non plus), perso je ne l’avais encore jamais vu. Et c’est gênant pour Blueco, parce que c’est le projet de la Ferme qui se fissure.

L’arbitrage n’a pas été mauvais. Il a été médiocrement médiocre. Incapable de sanctionner les fautes d’anti-jeu, l'arbitre sort un carton jaune sur ressort contre un Santos exprimant de manière assez mesurée son mécontentement contre l’arbitre de touche. Il demande en début de match à Bellaarouch de ne pas perdre de temps, et laisse ensuite les Niçois gérer le temps comme ils veulent. Ne le mettez pas dans un match sous pression, car il va exploser, comme d’autres en ces temps.

Heureusement, il y a les filles du Racing...

Nous sommes à présent à 5 semaines (et 5 matchs) de la fin de la saison et il est encore difficile de percevoir avec certitude le « projet ». Les craintes restent multiples et logiques.

Cependant, cette (quasi) première saison apporte déjà quelques réponses :

- Je pense que nombre d’entre nous espéraient l’arrivée du « consortium » selon le schéma classique où la riche entité rachetant un club de foot, y investit de suite et fortement l’argent magique, pour construire un « grand » club via le recrutement de grosses pointures, comme ce qui s’est fait au QSG ou à City. Et visiblement ce n’est pas la politique suivie : relative faiblesse des sommes investies + profil non confirmé des jeunes arrivants.

- « Le changement de dimension » avait été annoncé dans un projet de 2-3 ans. Cette première année, une grosse « lessive » a été menée. En tout état de cause, vu cette grosse révolution de l’effectif, il était impossible d’avoir un résultat intéressant en première année. Même si ce qui s'est passé est gênant, cette première saison ne vient pas en contradiction avec un projet sur 2-3 ans faisant table rase du passé. La question qui se pose, c’est de savoir si la lessive va continuer (on pense à Perrin et à Guilbert) dans une recherche obsessionnelle de jeunesse, ou de n'importe quoi façon Mc Cormack.

- On pouvait douter en début de saison de la valeur de recrues jeunes et peu connues. Entretemps, Bakwa, Mwanga, Sow, et même Sylla, voire Emegha, ont démontré de réelles qualités de footballeurs. L’inconnu venait donc plutôt de leur âge, plutôt que de leur niveau.

- Une rotation sur 3 saisons semble se dessiner. Sauf atteinte au bon sens (même financier) les jeunes recrues 23-24 seront encore au Racing en saison II, tandis que Diarra et Doukouré (sauf grosse offre) seront en saison III. Lukovic, peut-être une jeune doublure à Delaine, et autre ( ?)… seront en saison I et commenceront le cycle.

- Enfin, l’arrivée déterminante de Santos à mi-saison, pour quasi pas un rond, prouve le poids important que peut jouer le club « frère ». Ca fait mal de le dire, mais c’est la réalité. A ce jour, Angélo et Santos ont apporté leur écot au Racing, sans pillage par Chelsea en sens inverse.

En résumé, il n’y a pas pour le moment de faits contraires ou illogiques à un projet cohérent d’une formation de jeunes talents sur trois ans, et dont profiterait le Racing, surtout dans un contexte de restrictions financières.

La vraie question est de savoir où se placera le curseur, ou « comment » ce principe va être appliqué : aurons-nous une vraie « ferme » (sans foi ni loi autre que l’argent) ou un modus vivendi pragmatique et de bon sens où le Racing et le foot peuvent se retrouver un peu ? C’est souvent davantage une affaire d’hommes que de juridique. C’est là que Keller, le kop, le public, les suiveurs et les institutionnels, auront toute leur importance. Ca ne rend pas globalement la multi-propriété plus souhaitable, mais à défaut de grives, on mange des merles.

En attendant, et comme beaucoup le pensent, le prochain mercato ouvrira donc sur ce qui devrait être la saison II et sera donc très révélateur.

koo1 a écrit, le 13/04/2024 20:46 :

Pour ma part Santos me rappel un mix de Martin et Martins. A savoir : la technique de passe de Martins avec l'aggressivité de Martin.

Alors ce sera Martos. C’est dit (+)

Le comportement de M'Bappé donne à songer, tant il était logique de supposer qu'il souhaite quitter Paris sur ce qui serait un inoubliable succès. Sortir par la grand porte en langage commun. Attendons quand même le match retour...

Le jeu de passes du Barca me semblait impressionnant : passes longues et précises, de la bonne intensité, entre les lignes, souvent à une touche. Verdeckel !!

Je ne pense pas non plus que la mise à l'écart de Prcic, ni son départ sans fanfare ni trompette, soient une spécificité Blueco. Plusieurs départs "d'avant" se sont passés fort discrètement en termes d'adieu au et du public. Plus anciennement on peut penser au départ de Gonçalvès par exemple qui n'était pas ravi de la fin de non recevoir du club après services rendus.

Ce n'est pas le Racing qu'on aime, certes. On souhaiterait que ce soit différent. Mais il faut aussi admettre que nous avons le beau rôle à souhaiter émotions et trémolos sans exercer aucune responsabilité dans la gestion du club.

Les matchs entre deux équipes qui jouent pour ne pas perdre sont rarement emballants comme on sait et un sentiment d’ennui venait certainement de là, plus que de la prestation d’un Racing qui semble trouver de la cohérence en cette fin de saison.

La rigueur « agressive » de Guilbert et la rigueur "maligne" de Perrin, associées au calme et à la solidité de Sow, donnent avec ce placement reculé une vraie garantie de solidité défensive à l’équipe. On avait souligné l’absence de tirs cadrés des Rennais, mais il y avait eu une petite dizaine de tirs contrés par les projections du trio pendant le match.

Devant eux, Santos joue un rôle de plaque tournante, toujours disponible et technique. La stratégie de contre est ensuite dépendante des qualités des joueurs concernés (Sénaya et Delaine) et de leur état de forme (Sissoko, Bakwa, Diarra, Gameiro, … ). Et un banc plus confortablement garni fait le reste pour avoir un Racing juste honorable mais pas ridicule comme aujourd'hui.

Il est d’ailleurs intéressant de voir combien l’impact d’un seul joueur de qualité (ici Santos, l’an passé Sanson) , et quelques ajustements (l’an passé les replacements de Djiku et de Diarra ; cette saison le trio défensif) , ont un impact considérable sur le rendement de l’ équipe.

En ce qui concerne Mr Buquet, dont je craignais la prestation comme une peste noire charbon, je trouve aussi qu’il a été surprenant de "libéralité" , pas sa qualité principale d'habitude. Faut-il y voir une conséquence, avec ses collègues, des mouvements au sommet de l’arbitrage, concernant les Gautier, Lannoy, présidents de club, … ?

Cette habitude du Racing a déjouer quand Monsieur Buquet arbitre, est exaspérante, voire irrespectueuse.

Espérons que dimanche, Monsieur 13% ne devienne pas Monsieur 11%.

Je suis raccord avec @holicool dans ce tiraillement !

En fait le Racing profitera sans doute et même vraisemblablement d'une situation pourrie. Il "risque" de gober une belle cerise placée sur un gâteau empoisonné. Nous n'y pouvons rien car nous avons été pris en otages avec notre affect par les consortiumistes vautrés devant le veau d'or.

C'est pourquoi je suis heureux des manifestations des UB90 et autres groupes d'ultras, tout en pensant que le Racing se tirera mieux que beaucoup de la situation qui se profile.

Je me répète : le foot a le privilège fascinant et qui lui coûte très cher, d'être à la jonction du local et de la mondialisation. Avec excès vers ce dernier depuis bien des saisons.

rachmaninov a écrit, le 02/04/2024 11:45 :

Stéphan est donc un incapable en terme de prépa physique si je comprends bien, vu qu'il a foiré celle de 2022 quand il était entraineur. Quid de celle de l'été 2021 ? N'est-ce pas Stéphan qui était aux manettes à ce moment là aussi ?
Il aurait suivi le protocole établi par son entreprise en 2021, mais pas en 2022 ? Il aurait choisi de ne pas reconduire les méthodes gagnantes de 2021 en 2022 ?

Ben, déjà il a foiré la préparation physique de 2022, comme tu le dis. C’est un fait suffisant - qu’il n’a d’ailleurs jamais reconnu, ni quand nous étions au cœur du problème, ni après – qui ne plaide pas pour sa capacité à une bonne préparation physique d'une équipe. Par ailleurs je pense que les entraîneurs en équipe pro sont de plus en plus assistés voire fortement conseillés, pour ce qui est de la préparation physique.

Et c’est le cas de Stéphan, qui est arrivé au club en juin 2021, en même temps que le consultant Grégory Dupont. On aurait donc eu en 2021 l’arrivée d’un consultant de renommée internationale, ancien préparateur physique du LOSC et spécialiste reconnu dans la performance sportive, sans compter les préparateurs physiques en place, pour que Stéphan, resté sur un échec à Rennes, impose son idée de préparation physique. C’est fort peu vraisemblable.

En été 2022, la situation n’est plus la même : Dupont, sans club et dont on parlait à Nice, est très peu présent ; il recommande d’ailleurs Hochedé en tant que stagiaire, pour intégrer provisoirement le staff. Mais de toutes façons, il a toujours été entendu que Stéphan n’avait pas respecté le protocole en place (laissé à priori par Dupont) ce qui prouve bien qu'il y a eu changement de méthode. Par conséquent, le fait que Stéphan se soit occupé de la préparation physique de 2021 parce qu’il l’a fait pour 2022, est très contestable.

C'est plaisant. De toutes façons, les balanciers reviennent toujours, et cette bulle du foot-fric finira par claquer car elle est devenue excessive, pas en phase avec son objet, et immorale (Blueco en est un bon exemple).

Il faudrait en effet une action d'ampleur car, malheureusement, il me semble que justement MK a essayé de gèrer le Racing comme une entreprise générant ses propres recettes - en y incluant certes les ventes des joueurs - avant de renoncer pour un projet bien différent.

limmt a écrit, le 01/04/2024 21:20 :

magellan a écrit, le 01/04/2024 16:18 :

Son "tour d'honneur" d'après-match était sommes toutes très prévisible ; cela lui permettait à la fois de prendre "officiellement" congé du public de la Meinau et de sortir symboliquement par la grand porte d'un club qui l'avait écarté.

Et de récolter des applaudissements. Toujours aussi Sexy Juju !

J'ai trouvé le public de la Meinau très miséricordieux envers l'homme qui raté une saison, non en raison des circonstances extérieures, mais par un boulot délibérément mal fait. Mes mains sont restées jointes en ce dimanche de Pâques O:)

Délibérément c'est totalement délirant. Il a raté sa saison, de sa faute, mais que ça ait été fait exprès c'est du délire. Il a fait ce que lui pensait être le mieux, même si au final ce n'était pas bon. Il n'a jamais rien fait contre le racing, il n'y a aucune raison de ne pas l'applaudir, même s'il a fait des erreurs.

C’était bien « un boulot délibérément mal fait » puisqu’il devait – en tant que salarié du club – suivre le protocole de la préparation physique qui était établi par son entreprise, et par des gens, à priori, compétents. Et s’il était, en son fort intérieur, persuadé « d’avoir mieux » , il pouvait toujours confronter sa méthode avec ses responsables. Au contraire, il n’a pas suivi le protocole défini de manière consciente, voulue et solitaire, donc délibérée. Le terme n'est pas trop fort. Il s’est assis sur le travail des spécialistes de la préparation et pensait mieux savoir. Et il a mis gravement le club en péril par un acte volontaire et inconsidéré.

Bien évidemment, il ne l’a pas fait « contre » le Racing. Mais dans le boulot, une erreur grave, faite de manière volontaire, et avec des conséquences négatives, pourrait très bien se retrouver aux Prud’hommes.

C’est peut-être un des éléments de cette fin de contrat qui s’est passée si discrètement entre Keller et Stéphan : son erreur ne s’est visiblement pas ébruitée sur la place publique au grand bénéfice d'un Stéphan restant déjà sur deux échecs en deuxième année, et on peut penser que Keller a préservé au mieux la bourse du Racing en utilisant cette pierre dans le jardin de Juju.

Après, on a le droit de penser que grâce à Stéphan, le Racing aurait pu finir en L2 et éviter ainsi la vente à Blueco. Il est vraiment sexy ce Juju :p

Même si ce n’était pas le match le plus difficile à arbitrer, je pense qu’il faut souligner le bon match de l’arbitre Ben el Hadj dans ce Racing – Rennes. Si on peut regretter l'une ou l'autre décision sur des coups-franc donnés ou pas donnés, l’arbitre n’a pas faussé le match par ses décisions et su intervenir avec justesse sur les fautes/pas fautes, en ne sifflant pas à chaque chute tout en se souciant de l'intégrité physique des joueurs.

Cerise essentielle : il a déminé les situations potentielles de pourrissement du match, en intervenant immédiatement et de manière calmement et fermement explicative auprès des joueurs concernés par un mauvais geste ou intention.

Son "tour d'honneur" d'après-match était sommes toutes très prévisible ; cela lui permettait à la fois de prendre "officiellement" congé du public de la Meinau et de sortir symboliquement par la grand porte d'un club qui l'avait écarté.

Et de récolter des applaudissements. Toujours aussi Sexy Juju !

J'ai trouvé le public de la Meinau très miséricordieux envers l'homme qui raté une saison, non en raison des circonstances extérieures, mais par un boulot délibérément mal fait. Mes mains sont restées jointes en ce dimanche de Pâques O:)

magellan a écrit, le 21/12/2023 23:10 :

Je ne le connais pas assez pour savoir s'il est ambidextre des pieds. Si oui, ça se rajoutera à ses qualités de démarrage, de vitesse, et à un gabarit idéal pour un avant-centre. Perso, j'y crois. Il me rappelle même un poil notre Gameiro première mouture au Racing dont le jeu, avant qu'il ne l'enrichisse, avait les mêmes bases.

Désolé @arthas mais je tiens vraiment au copyright sur la similitude entre Sebas et Gameiro première manière. Petit coup d'orgueil Mais d'accord, c'est du tout bon et très prometteur ; il a même l'avantage sur Gameiro de compter une tête de plus, sans pour autant avoir un centre de gravité un peu élevé comme pour Emegha.

Et son but est effectivement un bijou par sa manière d'effacer Mandanda et de marquer dans un angle fermé, sans que le défenseur puisse intervenir avant la ligne. Son appel sur le contre (un peu après la 80è) était pas mal aussi, soit pour recevoir le ballon, soit, en l'occurrence, pour permettre le décalage de Bakwa.

Une belle valeur de revente à venir pour Blueco ! :(

Intervention nécessaire, indispensable et un brin irrité de la Brigade Orthographique des Noms Originaux (la fameuse BONO, pas très connue au fond) :

Tout d'abord la brigade tient à remercier Blueco d'avoir ôté de l'effectif du Racing la personne de Matz Sels, dont le nom flamand doublé d'un prénom incongru ont constamment compliqué la tâche des intervenants sur la Stub, les plongeant dans le doute orthographique et retardant de ce fait leurs publications (notons que les commentateurs de la télévision avaient surmonté la difficulté par la prononciation intégrale et somme toute rusée de "Matzelz").

Pour les mêmes raisons, nul doute que Blueco saura, dès la fin de l'actuelle saison, écarter définitivement de l'effectif strasbourgeois la personne de Prcic. Quatre consonnes pour une voyelle, c'est aussi idiot que d'engager un joueur totalisant 23 années !

Il reste le cas de Bellaarouch, qui sera, selon nos prévisions, remplacé la saison prochaine par Risser.

Comment ne pas louer une gestion rigoureuse - sur le plan orthographique - et rationnelle de l'effectif ?

PS : désolé @hellsass mais Blueco, tout comme la Brigade, ne sauront transiger !

Saïd Ennjimi après Montpellier-PSG : « Montpellier aurait dû bénéficier de trois penalties » (sur le site du journal "L'Equipe" le 18/03/2024).

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Sur la première situation, Beraldo bouscule Nordin sans jouer le ballon, cette faute aurait été sifflée au milieu de terrain, confie Saïd Ennjimi. Je répète que la surface doit être considérée comme n'importe quelle autre partie du terrain, donc il y avait penalty. Sur la deuxième situation, je rejoins M. Batta et j'aurais moi aussi sifflé penalty. Même si Donnarumma a touché le ballon, il ne maîtrise pas son geste. Enfin sur la troisième, M. Batta prend la bonne décision, je ne comprends pas comment le VAR peut lui demander de revenir sur son choix puisque Nuno Mendes met son corps en opposition alors qu'Al-Tamari est passé. Il n'y a pas de débat. Quand on remet cela en perspective avec le penalty accordé au PSG face à Rennes (qui a permis aux Parisiens d'égaliser [1-1] au bout du temps additionnel), ça laisse songeur. »

« L'arbitrage français est en grande difficulté chaque week-end. Je doute que ce soit du fait d'un seul homme (*), le mal est plus profond tant les arbitres sont trop souvent en difficulté », conclut Saïd Ennjimi.

Là, c’est un ancien arbitre de L1 et accessoirement international, non Alsacien de surcroit, qui pointe les contradictions et les illogismes de la VAR. Tout y est : la VAR qui s’impose à l’arbitre central, la Var qui elle aussi interprète là où elle était annoncée d’une unique rigueur scientifique, la déformation créée par les images choisies, saccadées et répétées, et le soupçon qui ne peut que naître quand on voit le différence de traitement entre un Montpellier et l’équipe capitale ou autres cadors.

Sa conclusion aussi fait du bien à lire, car quand l’arbitrage est aussi faible, c’est ce que c’est bien un système qui est en cause, et non des hommes/femme que l’on stigmatiserait comme on le lit trop souvent sur la Stub :D

Par ailleurs, on remarque depuis quelques matchs – est-ce une conséquence de l’éviction de Stéphane Lannoy ? – que les arbitres de L1 ont tendance à davantage favoriser le jeu. C’est un progrès, mais ils doivent encore à mon avis se départir d’un esprit systématiquement « care » et mieux « voir » les vraies fautes et les intentions.

ptitpatate a écrit, le 17/03/2024 19:51 :

Si il dispose d'espace c'est peut être du a ses appels et a la bonne passe.

Un bon appel en effet, mais la défense centrale lui laisse de l'espace et de la liberté dès le départ, en l'ignorant totalement. Et la passe de Bakwa est excellente. Pour comparer, Gameiro sur son but, se créé lui-même son (petit) espace par ses deux changements de direction et son accélération. La passe de Sénaya n'est bonne que parce que Gameiro créé l'appel et le conclue adroitement.

Oui la comparaison avec Pippo est bonne. D'ailleurs Emegha en a déjà mis 7 et atteindra sans doute la dizaine, ce qui n'est pas si mal pour un premier exercice. Mais une faible participation au jeu handicape aussi le collectif.

Il est paradoxal et compliqué cet Emegha, grand sans jeu de tête, une taille évidente mais qui ne s’impose pas aux défenses, beaucoup de déplacements mais sans effet, et une malice dans la célébration de ses buts qu’on ne retrouve malheureusement pas dans son jeu. On y rajoute une première mi-temps à Nantes en mode « Geist » (fantôme) et un doublé en seconde.

Eh bien moi aussi je veute et je peute être paradoxal en trouvant que ses deux buts à Nantes illustrent ses manques : il marque dans les deux cas parce qu’il dispose d’espace, tout comme pour son beau but à Montpellier.

Toutes ses prestations montrent qu’il n’aime pas le contact ; les seuls contacts qu’il a, ce sont ceux qui lui sont imposés à la réception des dégagements du gardien. En-dehors d’un vraisemblable manque de gout naturel pour le contact, il souffre de manière importante d’un manque de rapidité et de coordination dans ses gestes ce qui est gênant pour un avant-centre ; cela lui rend les dribbles courts, les conservations de balle très délicats, à fortiori contre des défenses plus rigoureuses que la nantaise.

Je ne suis pas sûr qu’il puisse progresser dans ces domaines, mais il faut lui accorder des progrès sur la réception des dégagements, sur les corners défensifs, un peu les déplacements, et les célébrations de ses buts. Il a cependant deux axes de progression : prendre de la masse athlétique et regarder à l'infini les vidéos des déplacements de Diallo

Edit.

Et @murmeltier ? Déjà son pseudo

I y retrouvera Diallo. Ca a du jouer dans son choix.

Sans être expert non plus dans les contestations, l'attitude hier du kop me parait juste par son moyen terme. Il ne faut jamais oublier que ce kop pourrait ne pas être là ou ne pas chanter. Là, il y a contestation/mise en cause de Blueco/Keller/Projet sans retirer le soutien à l'équipe sur le terrain. D'ailleurs à cette aune, il était curieux hier d'entendre des paroles hostiles à Blueco mais sur un air d'encouragement familier de la Meinau (sur l'air de "on se laisse aller" sauf erreur). De quoi dire sa contestation sans justement perturber l'équipe !

Pareil pour la banderole "Keller, complice ou victime ?" qui va loin en citant son nom, mais pas trop loin en conservant deux hypothèses.

Quant à ceux qui "insultent" le kapo, ils peuvent se mettre en chorale et chanter pour soutenir l'équipe.

clutch a écrit, le 04/03/2024 14:14 :

matteo a écrit :

Dans ce cas, où est le changement de dimension ?

Pour le changement de dimension, je suis bien d'accord qu'on n'y est pas du tout.

Disons qu'il y a eu un changement de dimension sur la capacité à investir des sommes importantes avant d'avoir vendu, ce qui ne pouvait pas être le cas les saisons passées.

Mais évidemment que les résultats actuels ne changent en rien la dimension du Racing, et c'est donc pour l'instant un échec clair, car il s'accompagne d'une incompréhension concernant les risques importants pris à court terme, que ce soit au mercato d'été ou d'hiver.

Et on peut rajouter un "autre changement de dimension", celui de bénéficier d'une certaine solidité financière en cas de besoin. La composition de la queue du classement de la L1 (Clermont, Metz, Nantes, Montpellier, auxquels on peut rajouter Le Havre, et Reims dont on louait encore la gestion la saison passée et qui glisse au classement) est tout de même parlante et même inquiétante pour l'évolution du football.

Sans être Blueco et encore moins multi-propriété, on peut quand même penser que Keller a voulu écarter ce risque. Il est possible que la situation dans N+1 ou 2 lui donne une certaine raison.

N’étant pas dans la tête d’Emegha, on n’a pour juger son jet de maillot que sa gestuelle et l'historique de ses attitudes. Aujourd'hui, on ne semblait pas avoir affaire à une émotion positive capable de donner un aspect sympathique à son geste.

Mais au contraire, sa célébration en solitaire vis-à-vis du kop strasbourgeois et de ses partenaires (en tous cas sur les images données par la télé), la présence d'un regard lourd et un maillot balancé là où beaucoup de joueurs le gardent à la main, se rajoutent à un passé qui commence à être chargé.

Emegha est un jeune joueur, et par ailleurs le maillot est symbole du club (jeté à terre deux fois en trois matchs). Pour ces deux raisons, le Racing doit avoir une sérieuse explication de texte avec le joueur.

S'il ne le fait pas, il ne rendra pas service au joueur parce que celui-ci va s’entêter dans une attitude qui commence à maintenant à s'ancrer et qui le desservira pour le reste de sa carrière. Mais pire, le club sait forcément qu’Emegha - par son rapport qualité/prix et par une attitude paraissant pour le moins méprisante - incarne défavorablement et à merveille aux yeux des supporters la politique et l'attitude de Blueco, dont les dirigeants sont absents ou en tribune. Emegha, sur le terrain, malgré son côté bravache, est près à être plongé dans un contexte explosif redoutable.

Le club dot être intelligent pour deux. Vite !

Un article intéressant de "France Info" sur le rapprochement entre des fonds d'investissement privés et les ligues nationales de foot, la différence de politique des ligues française et allemande, et la super-ligue.

https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/ligue-1-bundesliga-pourquoi-les-investissements-du-fonds-prives-cvc-inquietent-dans-le-milieu-du-football_6383995.html

Un petit mot pour ce club de Brest qui fait du « bricolage intelligent" avec un petit budget, façon Racing de Keller I ou même de Weller. Cela durera-t-il, c’est toute la question à laquelle Keller II voulait échapper.

Brest tire tout autant le maximum de ses moyens sur le plan tactique, avec un milieu de terrain actif et très mobile, qui se colle devant la défense en cas d’attaque placée ou - le plus souvent - aux attaquants pour effectuer un pressing haut et massif, gênant pour l’adversaire. Ils ne craignaient pas de laisser une grande distance entre les lignes, le Racing ne sachant de toutes façons pas l'exploiter.

Dans ce contexte, on a retrouvé un Vieira renouant avec une bouillie tactique faite d’un système inadapté à l’adversaire et de remplaçants en tout genre. Si on n’a pas les joueurs de son système de jeu, il vaut mieux, me semble-t-il, prendre en compte l’organisation présentée en face. Ce n'est pas le cas.

La sortie de Diarra, en l’absence de Bakwa et de la forme physique récemment affichée, condamnait immédiatement et d’office les bleus à jouer les utilités, ce qu’ils ont fait jusqu’à la lie comme en témoignent en fin de match les « ollé » d’une partie du public.

J’en profite pour me dégager d’un compte qui me pèse sur l’estomac depuis toutes ces années :D pendant lesquelles a souvent été mentionné l’esprit « vieux con alsaco » , autrement dit celui de vieux râleurs avec accent se retournant contre le Racing en raison d'une vieille exigence germano-démodée. Si une demande d'exigence est évidemment légitime actuellement, on constate qu’elle se manifeste toujours de manière très « traditionnelle » càd en ironisant sur sa propre équipe. Par exemple, si la tribune Nord conserve encore de l’accent alsacien en son centre, la tribune Est, forcément constituée de spectateurs plus jeunes vu la composition du stade et le temps qui passe, a bien manifesté son soutien aux Brestois dominateurs. Pour ma part, je serai toujours incapable de cette ironie et ne l’aime pas du tout, tout en ressentant quelque part une satisfaction de ce particularisme inconvenant qui persiste. Ouais, c'est du « en même temps »

Pour le reste, force est de constater la jeunesse de l’effectif, son inexpérience, et un manque de réactivité de certains éléments parmi les plus jeunes. Pour ma part, j’attendrai le mercato estival plus deux mois, pour me faire une idée – définitive - sur Blueco : d’ici là beaucoup de choses pourront se passer même si ça se présente mal.

message édité: hors sujet

Bellaarouch pensait sécuriser son camp en captant le ballon plutôt qu’en le boxant. Il a la sureté de mains suffisante pour le faire, sauf que la sécurisation n’intervient que quand le ballon est sur la poitrine enserré par les deux bras ET un gardien au sol. Il aurait dans ce cas mieux fait de la boxer, mais il faut reconnaitre que Perrin ne lui aide pas par sa présence « indifférente » qui rend le relâchement de la balle inévitable. De plus il pousse Bellaarouch dans le dos, à un moment où – peut-être – le gardien pouvait encore intervenir.

Ca fait effectivement un concours de circonstances provoqué au départ par l'inexpérience du gardien puis par l'idée de Perrin qu'il jouait encore avec Sels. Ca devrait servir de leçon à Bellaarouch ; sinon, c'est grave.

Sur l'action du 3ème but, il commence par faire un contrôle approximatif. Ensuite, avec son habitude à jouer en retrait, il n'a pas essayé de sortir sur le côté, ce qui lui aurait valu à priori un coup-franc en cas d'accrochage.

Est-ce que Sels lui aurait donné le ballon en pareil cas ?

On savait que l’un des facteurs importants des dernières bonnes prestations de l’équipe, était le remarquable et jeune impact physique de l'équipe. C’est un élément qui n’était pas du tout au rendez-vous contre Lorient aujourd'hui. La rançon des 4 matchs dans les 15 jours précédents ?

Les animateurs habituels n’avaient pas leur activité naturelle, à commencer par Mwanga, Bakwa, et même Diarra qui s’est éteint au fil du match. De leur côté, les rentrants n'avaient pas assez de matchs dans les jambes pour performer ; Doukouré en tête manquait de rythme. A cela il faut ajouter l’absence de Sissoko, métronome de l’équipe.

En face, l’organisation des Lorientais était quasi-parfaite pour un match de ce type, aidée par un gros potentiel physique, et une agressivité laissée avec peu de contrôle par l’arbitre. Si on rajoute à cela la transparence d’Emegha et de Deminguet, le mach était aujourd'hui ingagnable !