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Retour sur la saison de Guillaume Lacour, Yacine Abdessaki et Karim Haggui.
Guillaume Lacour
(35 matchs, 23 titularisations, 2177 minutes de jeu, 2 cartons jaunes en championnat - 5 matchs, 5 titularisations, 480 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Les saisons se suivent et se ressemblent pour ce joueur issu de la formation lyonnaise. Au départ, il est naturellement dans le groupe des 16, compte tenu de sa polyvalence ; il a en effet joué en charnière centrale, au poste de latéral, en milieu récupérateur ou en milieu offensif depuis qu'il est au club. Puis, une blessure (l'année dernière Farnerud et Martins), une suspension (Deroff cette saison) ou encore un turn over lui permettent de décrocher une place de titulaire. Il s'en saisit naturellement, réalise un bon match et après, il devient impossible de le faire sortir du onze de départ et il devient indiscutable.
Après avoir donc joué les pompiers de service en dépannant au milieu ou sur les côtés de la défense, l'expulsion de Deroff à Toulouse lui a permis de s'imposer en tant que latéral droit après de grosses performances face à Lille et Saint Etienne en coupe de la Ligue.
Si le joueur est modeste à souhait ( « je ne suis ni rapide, ni physique »), son intelligence tactique est très au dessus de la moyenne, comme en témoigne sa grande capacité d'adaptation. Car si ses performances de latéral droit sont bonnes, il faut rappeler qu'il est milieu de formation. Très tactique, mais aussi très intelligent sur le terrain, le départ de Johansen qui se profile pourrait le faire monter d'un cran, comme il l'a fait au cours des dernières rencontres de la saison. Un poste qui collerait mieux au joueur et qui lui permettrait de mieux exprimer son sens de la passe et du collectif.
Yacine Abdessadki
(35 matchs, 35 titularisations, 3001 minutes de jeu, 6 buts, 4 cartons jaunes en championnat - 1 match, 1 titularisation, 90 minutes de jeu en Coupe de France - 5 matchs, 5 titularisations, 390 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
La saison qui vient de s'écouler fut pour lui très prometteuse. Conforté dans ses choix par un maintien arraché suite à la mise en place d'une défense à 5, Kombouaré la reconduisit tout naturellement en maintenant sa confiance à l'international marocain sur le flanc droit. Bien que ce ne soit pas son poste, Yacine mouilla toujours son maillot et répondait présent.
L'arrivée de Duguépéroux le fit monter d'un cran. Toujours dans le couloir droit, il était maintenant milieu offensif. Techniquement très doué, il s'est révélé comme un pion indispensable de l'entrejeu alsacien, se trouvant même des qualités de buteur. Au début de l'automne, il brillait à chacune de ses sorties. Meneur de jeu de formation, le losange mis en place lui octroya par la suite un poste de relayeur droit qui lui convenait encore davantage. Ses qualités naturelles (dribble, dernière passe et endurance) explosèrent enfin. Enfin en confiance (une première depuis son arrivée), le but plein de culot qu'il inscrivit face au PSG peut être considéré comme le symbole de sa saison.
Alors qu'en cette fin de saison il a paru physiquement émoussé (il est souvent sorti à l'heure de jeu) et perturbé par son avenir, il arrive en fin de contrat et n'a pas souhaité prolonger malgré les efforts financiers consentis par le club. Il devrait quitter le club (parmi d'éventuels points de chute, les noms de Toulouse, Lille ou Rennes ont été évoqué) ou peut être y rester comme Devaux ou Deroff l'ont fait, faute d'avoir trouvé mieux.
Karim Haggui
(20 matchs, 17 titularisations, 1509 minutes de jeu, 5 cartons jaunes en championnat - 1 match, 0 titularisation, 7 minutes de jeu en Coupe de France - 2 matchs, 2 titularisations, 180 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Il fut la première recrue de la saison, malgré un forcing auxerrois de dernière minute et était annoncé comme le leader défensif du Racing. Auréolé d'un titre de champion d'Afrique (il fut une des révélations de la CAN), le Tunisien fit de suite une énorme impression lors de son premier match. Débarqué tardivement en Alsace après une fin de saison éprouvante et palpitante à l'Etoile du Sahel, il n'a pas suivi la préparation physique avec le groupe. De plus, il a participé aux Jeux Olympiques et a donc raté les premières rencontres de la saison. Après quelques performances très encourageantes (notamment dans le chaudron vert), il s'est ensuite blessé (fracture du métatarse...). Un mal pour un bien en somme. Cela lui a permis d'abord de récupérer de sa saison (il n'a quasiment pas eu de vacances) et ensuite de bien se préparer physiquement.
Son retour intervient au moment de l'intronisation de Dugué et il s'imposa naturellement dans la charnière centrale. Très impressionnant physiquement, il est très dur de le passer en un contre un. Dans les airs, il est royal et son sens du placement est tout bonnement impressionnant. Déjà très mature tactiquement à seulement 21 ans, il a gratifié la Meinau de gestes défensifs de grande classe (des tacles impressionnants de maîtrise et d'efficacité). Que ce soit aux côtés de Devaux ou de Kanté, ses performances ont été des plus régulières et il est devenu indiscutable. Malheureusement, une luxation de l'épaule l'a privé de la fin de saison que l'on connaît.
Joueur en grand devenir, c'est un futur très, très grand et la saison prochaine pourrait bien être la sienne.
(35 matchs, 23 titularisations, 2177 minutes de jeu, 2 cartons jaunes en championnat - 5 matchs, 5 titularisations, 480 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Les saisons se suivent et se ressemblent pour ce joueur issu de la formation lyonnaise. Au départ, il est naturellement dans le groupe des 16, compte tenu de sa polyvalence ; il a en effet joué en charnière centrale, au poste de latéral, en milieu récupérateur ou en milieu offensif depuis qu'il est au club. Puis, une blessure (l'année dernière Farnerud et Martins), une suspension (Deroff cette saison) ou encore un turn over lui permettent de décrocher une place de titulaire. Il s'en saisit naturellement, réalise un bon match et après, il devient impossible de le faire sortir du onze de départ et il devient indiscutable.
Après avoir donc joué les pompiers de service en dépannant au milieu ou sur les côtés de la défense, l'expulsion de Deroff à Toulouse lui a permis de s'imposer en tant que latéral droit après de grosses performances face à Lille et Saint Etienne en coupe de la Ligue.
Si le joueur est modeste à souhait ( « je ne suis ni rapide, ni physique »), son intelligence tactique est très au dessus de la moyenne, comme en témoigne sa grande capacité d'adaptation. Car si ses performances de latéral droit sont bonnes, il faut rappeler qu'il est milieu de formation. Très tactique, mais aussi très intelligent sur le terrain, le départ de Johansen qui se profile pourrait le faire monter d'un cran, comme il l'a fait au cours des dernières rencontres de la saison. Un poste qui collerait mieux au joueur et qui lui permettrait de mieux exprimer son sens de la passe et du collectif.
Yacine Abdessadki
(35 matchs, 35 titularisations, 3001 minutes de jeu, 6 buts, 4 cartons jaunes en championnat - 1 match, 1 titularisation, 90 minutes de jeu en Coupe de France - 5 matchs, 5 titularisations, 390 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
La saison qui vient de s'écouler fut pour lui très prometteuse. Conforté dans ses choix par un maintien arraché suite à la mise en place d'une défense à 5, Kombouaré la reconduisit tout naturellement en maintenant sa confiance à l'international marocain sur le flanc droit. Bien que ce ne soit pas son poste, Yacine mouilla toujours son maillot et répondait présent.
L'arrivée de Duguépéroux le fit monter d'un cran. Toujours dans le couloir droit, il était maintenant milieu offensif. Techniquement très doué, il s'est révélé comme un pion indispensable de l'entrejeu alsacien, se trouvant même des qualités de buteur. Au début de l'automne, il brillait à chacune de ses sorties. Meneur de jeu de formation, le losange mis en place lui octroya par la suite un poste de relayeur droit qui lui convenait encore davantage. Ses qualités naturelles (dribble, dernière passe et endurance) explosèrent enfin. Enfin en confiance (une première depuis son arrivée), le but plein de culot qu'il inscrivit face au PSG peut être considéré comme le symbole de sa saison.
Alors qu'en cette fin de saison il a paru physiquement émoussé (il est souvent sorti à l'heure de jeu) et perturbé par son avenir, il arrive en fin de contrat et n'a pas souhaité prolonger malgré les efforts financiers consentis par le club. Il devrait quitter le club (parmi d'éventuels points de chute, les noms de Toulouse, Lille ou Rennes ont été évoqué) ou peut être y rester comme Devaux ou Deroff l'ont fait, faute d'avoir trouvé mieux.
Karim Haggui
(20 matchs, 17 titularisations, 1509 minutes de jeu, 5 cartons jaunes en championnat - 1 match, 0 titularisation, 7 minutes de jeu en Coupe de France - 2 matchs, 2 titularisations, 180 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Il fut la première recrue de la saison, malgré un forcing auxerrois de dernière minute et était annoncé comme le leader défensif du Racing. Auréolé d'un titre de champion d'Afrique (il fut une des révélations de la CAN), le Tunisien fit de suite une énorme impression lors de son premier match. Débarqué tardivement en Alsace après une fin de saison éprouvante et palpitante à l'Etoile du Sahel, il n'a pas suivi la préparation physique avec le groupe. De plus, il a participé aux Jeux Olympiques et a donc raté les premières rencontres de la saison. Après quelques performances très encourageantes (notamment dans le chaudron vert), il s'est ensuite blessé (fracture du métatarse...). Un mal pour un bien en somme. Cela lui a permis d'abord de récupérer de sa saison (il n'a quasiment pas eu de vacances) et ensuite de bien se préparer physiquement.
Son retour intervient au moment de l'intronisation de Dugué et il s'imposa naturellement dans la charnière centrale. Très impressionnant physiquement, il est très dur de le passer en un contre un. Dans les airs, il est royal et son sens du placement est tout bonnement impressionnant. Déjà très mature tactiquement à seulement 21 ans, il a gratifié la Meinau de gestes défensifs de grande classe (des tacles impressionnants de maîtrise et d'efficacité). Que ce soit aux côtés de Devaux ou de Kanté, ses performances ont été des plus régulières et il est devenu indiscutable. Malheureusement, une luxation de l'épaule l'a privé de la fin de saison que l'on connaît.
Joueur en grand devenir, c'est un futur très, très grand et la saison prochaine pourrait bien être la sienne.
