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Pour ce cinquième épisode, petit flash-back sur la saison de Stéphane Cassard, Eric Mouloungui et Pascal Johansen.
Stéphane Cassard
(33 matchs, 33 titularisations, 2970 minutes de jeu, 2 cartons jaunes en championnat - voir ses statistiques complètes)
Arrivé au coeur de l'été sur la pointe des pieds en provenance de Troyes, l'ex Sochalien, depuis un moment dans le collimateur du Racing, semblait promis à être la doublure de Rémy Vercoutre. Parfait complément de ce dernier (complémentarité déjà avérée à Montpellier), il a bénéficié de la blessure au métatarse (un grand classique strasbourgeois depuis 2 ans) pour s'imposer dans la cage alsacienne. Et encore, s'imposer est un mot bien faible.
Alors que l'on pouvait logiquement douter de ses capacités et que l'on déplorait la blessure d'un Vercoutre qui avait affiché de belles promesses, il a fallu se rendre à l'évidence : Cassard est vite devenu exceptionnel. Pas un match sans un arrêt décisif (les dénombrer serait bien trop long et réducteur pour le talent du gaillard), il n'a pas réalisé la moindre erreur durant son intérim. Dès lors, comment déloger celui qui était la base du renouveau alsacien ? Une question que ne se posa pas Duguépéroux qui maintint sa confiance à Cassard, Vercoutre se contentant bon gré mal gré des coupes.
A une expérience certaine, il faut rajouter à Cassard toutes les qualités d'un gardien de but : une constante remise en question, une rapidité et une autorité dans les sorties, des réflexes exceptionnels, une prise de balle sûre et surtout un goût pour le travail bien fait qui n'est pas sans rappeler un certain Alexander Vencel. D'ailleurs, il semblerait que ce dernier ait enfin trouvé un successeur et que, comme la malédiction du numéro 9, celle qui portait sur le poste de gardien titulaire soit enfin finie.
Joueur de l'année (pour les DNA et le public), meilleur gardien aux classements des étoiles de France Football, Stéphane Cassard a réalisé la meilleure saison de sa carrière et est incontestable.
Eric Mouloungui
(3 matchs, 1 titularisation, 103 minutes de jeu en championnat - voir ses statistiques complètes)
Le jeune Gabonais soufflé il y a quelques temps à l'AJ Auxerre a mangé cette saison son pain noir. Un problème récurrent au niveau du pubis et des adducteurs lui auront tout simplement pourri sa saison. Constamment en phase de retour, il n'a pas pu, comme Mphela, s'imposer et c'est vraiment une grosse déception. On connaît ses qualités naturelles de dribble et de frappe de balle mais on n'a pas eu la moindre occasion de les entrevoir. De plus, on a aussi pu croire un instant à un scénario à la Momha quand Mouloungui fut prié par Dugué d'aller réviser ses gammes en CFA pour la fin de saison.
Auteur d'un doublé à Saint Etienne avec la réserve, il fut récompensé par une réapparition dans le groupe pro pour la dernière levée face à Bastia. On peut positiver en se disant que la saison qui s'annonce sera difficilement pire que celle qui vient de s'écouler. Alors que l'on aurait pu croire à un prêt du joueur en L2 pour qu'il s'aguerrisse, Mouloungui devrait rester au club et jouer le rôle de joker offensif. A lui, dès lors, de confirmer les énormes attentes placées en lui...
Pascal Johansen
(31 matchs, 31 titularisations, 2634 minutes de jeu, 1 but, 9 cartons jaunes en championnat - 1 match, 1 titularisation, 83 minutes de jeu, 1 but en Coupe de France - 5 matchs, 4 titularisations, 422 minutes de jeu, 1 but, 1 carton jaune en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
De retour au Racing après avoir été traité de manière peu diplomatique par les dirigeants de l'OM (il faisait parti du clan des bannis avec entre autres Christanval et Pérez), il a été un des seuls à surnager en début de saison. Aux côtés de Bassila, il a toujours manifesté le soucis de jouer juste, de poser le ballon quand il fallait et d'accélérer quand cela s'y prêtait. Au four et au moulin, il a, malgré un manque de rythme certain, tenté de tirer l'équipe vers le haut.
Ses performances ont été très régulières tout au long de la saison, que ce soit devant la défense avec Keita ou Bassila ou au poste de relayeur gauche dans le losange de Duguépéroux. Jamais transcendant, jamais mauvais, son excellente condition physique et son sens du jeu ont fait de lui un titulaire exemplaire et il a été en cela récompensé à Sochaux par le but de l'égalisation.
Alors que le Racing avait sur lui l'opportunité de lever une option d'achat qui courrait jusqu'au 30 avril, il semblerait que Johansen, malgré la volonté de Duguépéroux ne sera pas conservé. Marseille étant vendeur, on pensait que Perrin et son club de Portsmouth allait faire le forcing pour un joueur que l'ex Troyen avait fait venir sur la Cannebière. Aux dernières nouvelles, Auxerre serait en pôle pour s'attacher les services du milieu de terrain polyvalent et faire de lui le successeur de Tainio. Arrivé pour remplacer Pontus Farnerud et bonifier l'entre jeu alsacien, des rumeurs font état que son remplaçant ne serait autre que... Pontus Farnerud (également courtisé par Saint Etienne).
(33 matchs, 33 titularisations, 2970 minutes de jeu, 2 cartons jaunes en championnat - voir ses statistiques complètes)
Arrivé au coeur de l'été sur la pointe des pieds en provenance de Troyes, l'ex Sochalien, depuis un moment dans le collimateur du Racing, semblait promis à être la doublure de Rémy Vercoutre. Parfait complément de ce dernier (complémentarité déjà avérée à Montpellier), il a bénéficié de la blessure au métatarse (un grand classique strasbourgeois depuis 2 ans) pour s'imposer dans la cage alsacienne. Et encore, s'imposer est un mot bien faible.
Alors que l'on pouvait logiquement douter de ses capacités et que l'on déplorait la blessure d'un Vercoutre qui avait affiché de belles promesses, il a fallu se rendre à l'évidence : Cassard est vite devenu exceptionnel. Pas un match sans un arrêt décisif (les dénombrer serait bien trop long et réducteur pour le talent du gaillard), il n'a pas réalisé la moindre erreur durant son intérim. Dès lors, comment déloger celui qui était la base du renouveau alsacien ? Une question que ne se posa pas Duguépéroux qui maintint sa confiance à Cassard, Vercoutre se contentant bon gré mal gré des coupes.
A une expérience certaine, il faut rajouter à Cassard toutes les qualités d'un gardien de but : une constante remise en question, une rapidité et une autorité dans les sorties, des réflexes exceptionnels, une prise de balle sûre et surtout un goût pour le travail bien fait qui n'est pas sans rappeler un certain Alexander Vencel. D'ailleurs, il semblerait que ce dernier ait enfin trouvé un successeur et que, comme la malédiction du numéro 9, celle qui portait sur le poste de gardien titulaire soit enfin finie.
Joueur de l'année (pour les DNA et le public), meilleur gardien aux classements des étoiles de France Football, Stéphane Cassard a réalisé la meilleure saison de sa carrière et est incontestable.
Eric Mouloungui
(3 matchs, 1 titularisation, 103 minutes de jeu en championnat - voir ses statistiques complètes)
Le jeune Gabonais soufflé il y a quelques temps à l'AJ Auxerre a mangé cette saison son pain noir. Un problème récurrent au niveau du pubis et des adducteurs lui auront tout simplement pourri sa saison. Constamment en phase de retour, il n'a pas pu, comme Mphela, s'imposer et c'est vraiment une grosse déception. On connaît ses qualités naturelles de dribble et de frappe de balle mais on n'a pas eu la moindre occasion de les entrevoir. De plus, on a aussi pu croire un instant à un scénario à la Momha quand Mouloungui fut prié par Dugué d'aller réviser ses gammes en CFA pour la fin de saison.
Auteur d'un doublé à Saint Etienne avec la réserve, il fut récompensé par une réapparition dans le groupe pro pour la dernière levée face à Bastia. On peut positiver en se disant que la saison qui s'annonce sera difficilement pire que celle qui vient de s'écouler. Alors que l'on aurait pu croire à un prêt du joueur en L2 pour qu'il s'aguerrisse, Mouloungui devrait rester au club et jouer le rôle de joker offensif. A lui, dès lors, de confirmer les énormes attentes placées en lui...
Pascal Johansen
(31 matchs, 31 titularisations, 2634 minutes de jeu, 1 but, 9 cartons jaunes en championnat - 1 match, 1 titularisation, 83 minutes de jeu, 1 but en Coupe de France - 5 matchs, 4 titularisations, 422 minutes de jeu, 1 but, 1 carton jaune en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
De retour au Racing après avoir été traité de manière peu diplomatique par les dirigeants de l'OM (il faisait parti du clan des bannis avec entre autres Christanval et Pérez), il a été un des seuls à surnager en début de saison. Aux côtés de Bassila, il a toujours manifesté le soucis de jouer juste, de poser le ballon quand il fallait et d'accélérer quand cela s'y prêtait. Au four et au moulin, il a, malgré un manque de rythme certain, tenté de tirer l'équipe vers le haut.
Ses performances ont été très régulières tout au long de la saison, que ce soit devant la défense avec Keita ou Bassila ou au poste de relayeur gauche dans le losange de Duguépéroux. Jamais transcendant, jamais mauvais, son excellente condition physique et son sens du jeu ont fait de lui un titulaire exemplaire et il a été en cela récompensé à Sochaux par le but de l'égalisation.
Alors que le Racing avait sur lui l'opportunité de lever une option d'achat qui courrait jusqu'au 30 avril, il semblerait que Johansen, malgré la volonté de Duguépéroux ne sera pas conservé. Marseille étant vendeur, on pensait que Perrin et son club de Portsmouth allait faire le forcing pour un joueur que l'ex Troyen avait fait venir sur la Cannebière. Aux dernières nouvelles, Auxerre serait en pôle pour s'attacher les services du milieu de terrain polyvalent et faire de lui le successeur de Tainio. Arrivé pour remplacer Pontus Farnerud et bonifier l'entre jeu alsacien, des rumeurs font état que son remplaçant ne serait autre que... Pontus Farnerud (également courtisé par Saint Etienne).
