Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Jour après jour, joueur après joueur, épisode 4

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Par jo
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Après une saison d'adaptation, on attend beaucoup de Boka © Karim Chergui

Pour le quatrième volet de notre série, retour sur les performances des gauchers Salim Arrache, Ulrich Le Pen et Arthur Boka.

Salim Arrache
(33 matchs, 20 titularisations, 1930 minutes de jeu, 1 but, 3 cartons jaunes en championnat - 1 match, 1 titularisation, 90 minutes de jeu en Coupe de France - 3 matchs, 2 titularisations, 229 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)

Lancé l'an passé par Antoine Kombouaré, il était promis à un rôle de joker, histoire de faire basculer la rencontre sur une de ces accélérations. Très tôt, compte tenu de la blessure de Le Pen, il a bénéficié d'un temps de jeu plus conséquent. Ses accélérations tranchantes et son sens de la percussion n'ont malheureusement étaient que de trop rares éclaircies au sein de l'obscurité dans laquelle baignait l'équipe. Avec l'arrivée de Duguépéroux, Salim a su s'imposer sur l'aile gauche du milieu alsacien, en parfait pendant d'Abdessadki. C'est au début de l'hiver, au courant des mois d'octobre et de novembre que ses performances ont été les meilleures. Vif, appliqué et volontaire, il en profita pour inscrire le premier but de sa carrière face à Nice.

Cependant, l'embellie fut relativement courte, comparée à sa longue traversée du désert qui allait s'en suivre. Le changement tactique mis en place (abandon d'un milieu avec deux joueurs excentrés pour un schéma en losange) allait pousser Duguépéroux à le sacrifier au profit d'Alex Farnerud. Dès lors, Salim Arrache connut un long passage à vide et s'en alla même parfaire ses gammes en CFA. Il réapparut en fin de ce saison, en se contentant d'entrer en cours de match pour mieux bénéficier du travail de sape de ses coéquipiers (comme à Bordeaux où il centre pour son pote Abdessadki).

Ses détracteurs lui reprochent un jeu trop stéréotypé (feinte de crochet intérieur et démarrage sur l'extérieur) et ne devraient pas être mécontent de le voir s'en aller. On parle de lui du côté de Stuttgart (pour 1 million d'euros) alors que Lens s'était montré un temps intéressé.


Ulrich Le Pen
(17 matchs, 12 titularisations, 1086 minutes de jeu, 1 but, 1 carton jaune en championnat - 1 match, 0 titularisation, 32 minutes de jeu en Coupe de France - 2 matchs, 0 titularisation, 19 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)

Après une saison 2003/2004 absolument étourdissante sur le plan personnel (sans conteste la meilleure de sa carrière), les attentes à son sujet furent immenses. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles sont restes vaines. Pas par la faute du joueur dont la valeur intrinsèque n'est pas remis en cause mais en raison de la cascade de blessures qui a frappé le Breton. Car si il en est un qui n'a pas été épargné, c'est bien le pauvre Ulrich.

Tout au long de la saison, il a été en constante phase de reprise. On croyait le plus dur fait quand, au coeur de l'hiver, il réapparut face au PSG. Mais non, rebellote, nouvelle blessure. Tout ceci est difficilement explicable. On a beau se remémorer ses petits pépins physiques qui avaient déjà à l'époque gangrené sa première année en Alsace ou se dire que c'est peut être la fatigue d'une éprouvante fin de saison dernière où de janvier à mai il a porté à bout de bras l'équipe, on ne peut que rester circonspect de cet état de fait.

Si il a dû se contenter de brèves apparitions lors de la plupart des dernières rencontres (15 à 30 minutes), sa titularisation face à Bastia laisse entrevoir l'espoir qu'il en a enfin fini avec toutes ses blessures. Son esprit revanchard pourrait alors s'exprimer la saison prochaine et sa percussion et son sens aiguisé du collectif pourrait permettre au Racing de parfaire sa palette offensive.


Arthur Boka
(34 matchs, 32 titularisations, 2851 minutes de jeu, 6 cartons jaunes en championnat - 1 match, 1 titularisation, 90 minutes de jeu en Coupe de France - 4 matchs, 4 titularisations, 387 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)

Prêté par la colonie ivoirienne de Beveren drivée par Jean Marc Guillou, il était annoncé comme une vraie petit bombe, prêt à enflammer la Meinau sur chacune de ses envolées côtes gauches. Mais dans un premier temps, il a plutôt eu l'effet d'un pétard mouillé. Occupant le poste de joueur de couloir gauche, il parut court sur tous les plans, que ce soit physiquement ou tactiquement. Ses erreurs de marquage et ses fautes de placement coûtèrent très chers au Racing et n'étaient pas compensées sur le plan offensif.

Dès son arrivée, Duguépéroux s'en alla bouger le petit Ivoirien. Un discours tout du moins aussi important dans l'amélioration des performances de Boka que la remise en place d'une défense à 4 au sein de laquelle il paraissait moins perdu. Petit à petit, il a su s'adapter et gagner la confiance du coach, de ses partenaires et du public.

Dès lors, on a enfin pu voir le vrai Boka, ou du moins par moment. Encore trop irrégulier (mais on peut être sûr que cela va venir, comme en témoigne ses dernières sorties haut de gamme face à Metz, Sochaux ou Bastia), il est comme un diamant brut. Pétri de qualité (vitesse, habilité technique au dessus de la moyenne, volonté de bien faire), il a réussi à persuader les dirigeants alsaciens de lever son option d'achat fixée à 1 million d'euros et bénéficie maintenant d'un bail de 4 ans. Il pourrait être d'ailleurs la vraie révélation de la future saison, en étant plus rigoureux tactiquement et plus efficace dans ses centres.

jo

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