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Troisième épisode, le plus offensif de la saga puisque nous revenons aujourd'hui sur les performances de Pagis, Niang et Mphela.
Mickaël Pagis
(29 matchs, 29 titularisations, 2386 minutes de jeu, 15 buts, 5 cartons jaunes, 2 cartons rouges en championnat - 1 match, 1 titularisation, 48 minutes de jeu en Coupe de France - 4 matchs, 4 titularisations, 340 minutes de jeu, 1 but en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Débarqué à l'intersaison en provenance du voisin sochalien, Pagis était l'élément majeur du recrutement offensif alsacien. Après avoir tenté en vain (et bien heureusement) le fantôme Bakari, le dévolu du Racing s'est porté sur un joueur dont on vantait déjà la complémentarité avec Niang avant même son arrivée, Kombouaré n'hésitant pas à déclarer « Pagis Niang, ça a de la gueule non ? ».
Alors que le bateau Racing de l'amiral Kombouaré plongeait en eaux troubles, le marin Pagis était bien le seul à surnager dans le désastre ambiant. Tant et si bien qu'il figurait tout en haut du classement des buteurs.
L'arrivée de Duguépéroux propulsa Pagis du rang de marin à celui de vice capitaine. A lui de continuer ses efforts pour remettre à flot le navire alsacien qui ressemblait à un bateau ivre plus qu'à autre chose. Au coeur de la tempête ajacienne, Pagis trouva enfin en Niang un complément et permit au Racing de ramener un point de ce voyage vital.
Par la suite, Pagis illumina le Racing. Sans doute est-il un des joueurs les plus sous côtés de France, sa couverture de balle, sa technique, son sens du but et son altruisme en ont fait un des meilleurs attaquants du championnat. Il connut tout de même un léger passage à vide suite à sa blessure face à Paris, après avoir signé un retentissant triplé face à Caen.
La fin de saison fut sur un plan personnel exceptionnelle pour Mika. Avec des buts d'anthologie lors de deux derbys qui ne sont que l'étalage de ses extraordinaires qualités, il a éclaboussé de sa classe et tiré vers le haut le Racing. Très courtisé (par Lens en particulier), le très calme et posé Pagis s'est vu proposer une prolongation de contrat assortie d'une revalorisation salariale. On souhaite de tout coeur que l'artiste Pagis (meilleur buteur français de L1) puisse encore gratifier la Meinau de ses multiples traits de génie.
Mamadou Niang
(33 matchs, 32 titularisations, 2806 minutes de jeu, 12 buts, 7 cartons jaunes en championnat - 5 matchs, 5 titularisations, 479 minutes de jeu, 3 buts, 1 carton jaune en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Sa seconde saison au Racing fut à l'opposé de sa première. Un début raté alors qu'il avait commencé en fanfare et une fin étourdissante alors qu'elle avait été des plus pâles la saison passée.
Prié dès l'été d'aller à Merano se refaire une santé, il en revenu très aminci (près de 8 kilos en moins alors qu'il venait tout de même de suivre la préparation physique !), voire trop pour certains. En fait, si le discours Kombouaré ne passait plus trop avec quelques uns, on ne peut pas douter que Niang faisait partie de cette troupe. La nomination de Duguépéroux marqua le retour du vrai Mama. Remis en confiance par le coach, il avait repris du muscle et du poil de la bête. Sa complémentarité avec Pagis gagnait en efficacité de jour en jour. Ses courses étaient plus tranchantes, ses accélérations plus puissantes, ses frappes plus dévastatrices, le Niang sans confiance traînant sa peine comme un fardeau aux entraînements était redevenu le Mama puissant, qui rit et qui fait pleurer les défenses adverses.
Sa fin de saison est celle de tous les superlatifs. Buteur en finale de la coupe, omniprésent à Sochaux, ridiculisant la défense messine et enrhumant pour de longs mois l'arrière garde bastiaise (il semblerait d'ailleurs que Karembeu soit depuis allergique au courant d'air), l' « animal » Niang est très, très convoité. Les sirènes anglaises se font de plus en plus stridentes à ses oreilles (Tottenham, Everton, Arsenal) et le Racing aura un mal fou à retenir ce joueur que tout le monde voudrait garder, ne serait ce que quelques mois de plus...
Abel Mphela
(12 matchs, 2 titularisations, 311 minutes de jeu en championnat - voir ses statistiques complètes)
Titulaire à seulement deux reprises (à Bastia et face à Lyon), le jeune « bafana bafana » du Racing a connu une saison très éprouvante sur le plan personnel. A 20 ans seulement, son adaptation à la vie européenne fut des plus comliquées. A des milliers de kilomètres de sa famille et de sa fille de 6 mois qui n'a pas pu obtenir de visa, il s'est éclipsé au coeur de l'hiver en prétextant se rendre au chevet de sa mère souffrante. Il réapparut quelques semaines plus tard alors que plus personne ne l'attendait. Renvoyé pour 2 semaines en CFA, il n'a pas pu profiter des blessures des titulaires pour gagner du temps de jeu. Sur la deuxième partie de saison, il a tout de même réussi à s'imposer dans le groupe pro mais n'est que très rarement entré en jeu et n'a pas pu vraiment faire étalage de ses qualités de vitesse et de dribble, malgré une envie qui semble enfin là. Ceci ne lui a cependant pas empêché d'être sélectionné en équipe nationale (un triplé face au Cap vert pour sa première apparition).
Alors qu'il semble depuis son retour d'Afrique du Sud plus enclin à vouloir s'adapter, il a demandé à être prêté une saison en L2 pour pouvoir obtenir davantage de temps de jeu et s'aguerrir comme d'autres l'ont fait avant lui. Reims se montrerait intéressé par ses services et le prêt semble déjà conclu.
(29 matchs, 29 titularisations, 2386 minutes de jeu, 15 buts, 5 cartons jaunes, 2 cartons rouges en championnat - 1 match, 1 titularisation, 48 minutes de jeu en Coupe de France - 4 matchs, 4 titularisations, 340 minutes de jeu, 1 but en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Débarqué à l'intersaison en provenance du voisin sochalien, Pagis était l'élément majeur du recrutement offensif alsacien. Après avoir tenté en vain (et bien heureusement) le fantôme Bakari, le dévolu du Racing s'est porté sur un joueur dont on vantait déjà la complémentarité avec Niang avant même son arrivée, Kombouaré n'hésitant pas à déclarer « Pagis Niang, ça a de la gueule non ? ».
Alors que le bateau Racing de l'amiral Kombouaré plongeait en eaux troubles, le marin Pagis était bien le seul à surnager dans le désastre ambiant. Tant et si bien qu'il figurait tout en haut du classement des buteurs.
L'arrivée de Duguépéroux propulsa Pagis du rang de marin à celui de vice capitaine. A lui de continuer ses efforts pour remettre à flot le navire alsacien qui ressemblait à un bateau ivre plus qu'à autre chose. Au coeur de la tempête ajacienne, Pagis trouva enfin en Niang un complément et permit au Racing de ramener un point de ce voyage vital.
Par la suite, Pagis illumina le Racing. Sans doute est-il un des joueurs les plus sous côtés de France, sa couverture de balle, sa technique, son sens du but et son altruisme en ont fait un des meilleurs attaquants du championnat. Il connut tout de même un léger passage à vide suite à sa blessure face à Paris, après avoir signé un retentissant triplé face à Caen.
La fin de saison fut sur un plan personnel exceptionnelle pour Mika. Avec des buts d'anthologie lors de deux derbys qui ne sont que l'étalage de ses extraordinaires qualités, il a éclaboussé de sa classe et tiré vers le haut le Racing. Très courtisé (par Lens en particulier), le très calme et posé Pagis s'est vu proposer une prolongation de contrat assortie d'une revalorisation salariale. On souhaite de tout coeur que l'artiste Pagis (meilleur buteur français de L1) puisse encore gratifier la Meinau de ses multiples traits de génie.
Mamadou Niang
(33 matchs, 32 titularisations, 2806 minutes de jeu, 12 buts, 7 cartons jaunes en championnat - 5 matchs, 5 titularisations, 479 minutes de jeu, 3 buts, 1 carton jaune en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Sa seconde saison au Racing fut à l'opposé de sa première. Un début raté alors qu'il avait commencé en fanfare et une fin étourdissante alors qu'elle avait été des plus pâles la saison passée.
Prié dès l'été d'aller à Merano se refaire une santé, il en revenu très aminci (près de 8 kilos en moins alors qu'il venait tout de même de suivre la préparation physique !), voire trop pour certains. En fait, si le discours Kombouaré ne passait plus trop avec quelques uns, on ne peut pas douter que Niang faisait partie de cette troupe. La nomination de Duguépéroux marqua le retour du vrai Mama. Remis en confiance par le coach, il avait repris du muscle et du poil de la bête. Sa complémentarité avec Pagis gagnait en efficacité de jour en jour. Ses courses étaient plus tranchantes, ses accélérations plus puissantes, ses frappes plus dévastatrices, le Niang sans confiance traînant sa peine comme un fardeau aux entraînements était redevenu le Mama puissant, qui rit et qui fait pleurer les défenses adverses.
Sa fin de saison est celle de tous les superlatifs. Buteur en finale de la coupe, omniprésent à Sochaux, ridiculisant la défense messine et enrhumant pour de longs mois l'arrière garde bastiaise (il semblerait d'ailleurs que Karembeu soit depuis allergique au courant d'air), l' « animal » Niang est très, très convoité. Les sirènes anglaises se font de plus en plus stridentes à ses oreilles (Tottenham, Everton, Arsenal) et le Racing aura un mal fou à retenir ce joueur que tout le monde voudrait garder, ne serait ce que quelques mois de plus...
Abel Mphela
(12 matchs, 2 titularisations, 311 minutes de jeu en championnat - voir ses statistiques complètes)
Titulaire à seulement deux reprises (à Bastia et face à Lyon), le jeune « bafana bafana » du Racing a connu une saison très éprouvante sur le plan personnel. A 20 ans seulement, son adaptation à la vie européenne fut des plus comliquées. A des milliers de kilomètres de sa famille et de sa fille de 6 mois qui n'a pas pu obtenir de visa, il s'est éclipsé au coeur de l'hiver en prétextant se rendre au chevet de sa mère souffrante. Il réapparut quelques semaines plus tard alors que plus personne ne l'attendait. Renvoyé pour 2 semaines en CFA, il n'a pas pu profiter des blessures des titulaires pour gagner du temps de jeu. Sur la deuxième partie de saison, il a tout de même réussi à s'imposer dans le groupe pro mais n'est que très rarement entré en jeu et n'a pas pu vraiment faire étalage de ses qualités de vitesse et de dribble, malgré une envie qui semble enfin là. Ceci ne lui a cependant pas empêché d'être sélectionné en équipe nationale (un triplé face au Cap vert pour sa première apparition).
Alors qu'il semble depuis son retour d'Afrique du Sud plus enclin à vouloir s'adapter, il a demandé à être prêté une saison en L2 pour pouvoir obtenir davantage de temps de jeu et s'aguerrir comme d'autres l'ont fait avant lui. Reims se montrerait intéressé par ses services et le prêt semble déjà conclu.
