Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Colmar, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par guigues
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© denisub90

Strasbourg number one. Au Racing on aime décidément les records, quels qu'ils soient. A défaut d'ergoter sur un coté sportif décadent, il convient s'auto-congratuler de la réussite dans les tribunes.

Lavillenie

Tel ce bon vieux Renaud, le perchiste pas le chanteur, le Racing a surpassé le précédent record avec une facilité déconcertante. Détenu depuis une saison par les voisins lorrains du FC Metz, il n'aura pas résisté à l'ogre alsacien. Alors que 18 545 spectateur s'étaient pressés pour voir les messins survoler la troisième division, 20 403 Alsaciens sont venus assister à la déconfiture de leurs favoris.

Après les records de cinquième et quatrième division, Strasbourg épingle donc celui de la troisième. Que les amateurs de football de France et de Navarre se le disent, si jamais 2 clubs alsaciens venaient à accéder à la seconde division, le stade de France serait assurément trop petit pour accueillir ce derby là.

Ce record d'affluence évoqué dès le début de saison est donc tombé, et malheureusement il ne risque pas d'être battu de si tôt. Non pas parce que le RCS ait enfin retrouvé son rang et un statut professionnel mais parce qu'il chute inexorablement vers le championnat de France amateur. Si la chute continue, l'atterrissage est déjà programmé, une question de semaines tout au plus. Mais le Racing n'est pas à un paradoxe près.

Enterré vivant ?


Tout était donc réuni pour une belle soirée de football, à commencer par le soleil d'avril qui avait du taper un peu trop fort sur les cranes locaux pour qu'autant de monde se déplace jusqu'à la Meinau. Posté aux abords du stade, le fidèle des fidèles se délecte du cortège bigarré qui se met en branle dès l'ouverture des portes.

C'est une cavalcade ou s'entremêlent les époques que rappellent les maillots sur les épaules des supporteurs du soir. Ici le maillot floqué Mamadou Niang de la saison 2004-2005, là le maillot camouflage 2009-2010 déjà floqué Milovan Sikimic. Tiens un jeune supporteur qui porte l'écharpe du titre, écharpe qui doit avoir l'âge de son géniteur et donc lui venir de son grand père. Et ainsi de suite jusqu'au coup d'envoi. A l'intérieur du stade c'est la même effervescence : adjectif sponsorisé. Chacun cherche sa place, les habitués croisent les revenants ou les primo-supporteurs de tout âge. Les Alsaciens sont venus en famille, avec une bande de potes, ou même en couple pour assister à ce qui reste l'événement sportif de l'année.

Dans le quart de virage nord Ouest c'est l'affluence des grands soirs. Plusieurs minutes avant le coup d'envoi il est difficile de se frayer un passage vers la partie basse, les escaliers sont pris d'assaut, cela sent le match de gala. Un tifo est prévu évidemment. Le Racing prend le match à son compte, son public aussi. Bien décidé à pousser les bleus vers une victoire obligatoire. Lève toi si tu es Strasbourgeois se fait lever les autres tribunes et quand le virage se met à chanter c'est tout le stade qui va s'enflammer. Transformés par leurs supporteurs, les bleus & blancs ouvrent la marque. Refusé. Puis Mendy trouve enfin la faille et libère les gradins, qui dans un coin de sa tête gardait les souvenirs de la défaite du match aller mais aussi du stérile derby alsacien face à Mulhouse. Les supporteurs exultent, les joueurs aussi, la Meinau n'est jamais aussi belle que pleine quand elle chavire de bonheur.

Puis vient la mi-temps, tout le monde se ravitaille, tout le monde analyse, tout le monde est content. Ensuite c'est la seconde période. Un trou noir qui aspire autant les joueurs que leurs supporteurs. Les deux s'éteignent lentement mais surement, pour toucher le fond à la 74ème. Pas tellement que le but colmarien douche les espoirs strasbourgeois mais surtout que tout le monde se rend compte que jamais le RCS ne reviendra dans le match. Les bâches sont retirées du kop, un dernier chant est lancé : « nous avons le Racing dans le coeur ». Un symbole de fidélité autant que de désespoir. Quelques minutes plus tard une banderole fait son apparition devant les capos désormais muets. Tranchante, froide, définitive elle l'est assurément : « vous ne méritez pas ce public ». Le match est fini, la saison aussi.

Dans le quart de virage opposé les verts, qui jouaient étrangement en orange, se réveillent. Cette victoire a un goût de revanche qu'ils savoureront avec une pointe d'amertume. Avant de supporter les sports réunis, la majorité a découvert ses premiers émois dans ce stade mythique lors des grandes heures du Racing. C'est néanmoins eux qui la saison prochaine devront représenter l'Alsace au plus haut niveau national.

Il y a un an, y a un siècle, y a une éternité


On ira où tu voudras, quand tu voudras. Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort ... Le premier Avril 1914 le FC Neudorf prenait possession du jardin Haemmerlé pour y disputer ses parties de football, après mouts transformations il deviendra finalement le stade de la Meinau que nous connaissons tous aujourd'hui. Pour ces cent années d'épisodes glorieux et moins glorieux, les supporteurs n'ont pas oublié de souffler les bougies. C'est donc un voile recouvrant le kop qui fera office de gâteau d'anniversaire. Il représente sobrement une vue aérienne du stade qui met en valeur ses mythiques arches qui font de la Meinau un stade quasi unique, si l'on fait abstraction de ses cousins parisien et montpelliérain.

Une nouvelle ère s'ouvre rue de l' Extenwoerth, une énième renaissance. Et si l'avenir est flou, une chose est certaine. L'an prochain les arches du stade résonneront toujours et encore du même chant : « nous avons le Racing dans le coeur ».

guigues

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Stammtisch
  • pliughe Bonne nuit
  • takl bonne nuit
  • takl 2024 devrait accoucher d'un 2025 appaisé et empathique. Tout va bien se passer, le Racing sera en L1, paix amour liberté et fleurs.
  • takl futur antérieur : [lien]
  • takl mais bon on a pas le droit de les exterminer. Y'en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes.
  • takl le monde serait mieux sans "les gens"
  • takl les gens tu leur donne une pelle ils creusent avec le manche
  • pliughe Pff si les gens creusé un peu plus ça nous éviterait de polluer
  • takl BO de la saison : [lien]
  • takl il manque plein de choses dans la dernière phrase, dont des mots, la honte.
  • takl allez dédicace à tous ceux qui ont eu la "cahnce" de mourir avant vu la Racing BlueCo [lien]
  • pliughe Mais oui
  • takl Excellent les Young Gods
  • pliughe L'octogone
  • pliughe [lien]
  • pliughe Et pour le fun, genre yen a dans locomoteur et puis l'entraînement
  • takl allez un morceau quye j'adore : [lien]
  • takl mais c'est frais
  • takl Ca ressemble à ce que The Streets faisait y'a genre 25 ans
  • pliughe Putain maintenant c'est les punks qui rap

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