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- Après-match
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- Par athor
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Dominateur sans être génial, le Racing a encore une fois assuré l'essentiel en battant l'AS Mutzig au 4ème tour de coupe de France.
A l'image du tour précédent, la réception du Racing Club de Strasbourg est toujours un événement pour n'importe quel club amateur de la région. Cette fois-ci, l'heureux élu est le club de l'AS Mutzig, solidement ancré dans le championnat d'Excellence du Bas-Rhin. Et comme prévu, il flotte une ambiance de fête autour du stade Roger Leissner, où les bénévoles et la municipalité ont mis les petits plats dans les grands : renfort de police pour assurer la circulation, entrée spéciale pour les supporters du Racing, mais aussi et surtout, un mini-kop local qui use et abuse d'armes sonores particulièrement atroces. Quelque chose entre une alerte à la bombe et une sirène stridente.
Heureusement, l'intérêt est surtout sur le terrain. Placé au milieu d'une coupure en championnat, ce match est donc l'occasion pour François Keller de poursuivre le rodage de son équipe. Malgré quelques absences pour cause de blessure, le onze de départ se rapproche de l'équipe type:
On notera les titularisations de Tommy De Jong, brillant avec l'équipe réserve, de Steven Keller en lieu et place de Joris Ursch, sur le banc, et d'Adel Benchenane, blessé.
Dans une jolie tenue coupe de France fournie par Nike (les historiens du stub n'auront pas manqué de relever cette première du Racing avec la marque américaine), les Strasbourgeois débutent avec de bonnes intentions offensives mais peinent toutefois à inquiéter le gardien des Verts. Celui-ci sera sollicité à la 5ème minute, mais sur un coup franc lointain et excentré de Thomas Martin.
Peu d'occasions franches donc, jusqu'à la 10ème minute de jeu. Lancé en profondeur par Vincent Guignery, David Ledy pénètre le côté gauche de la surface et tente de dribbler Schoenenberger. Le portier ne peut qu'attraper le pied de l'attaquant et concède ainsi un penalty logique. L'avant centre sundgauvien se fait justice lui même et ouvre la marque.
Les Mutzigeois relèvent dès lors la tête. Mayfarth, l'imposant numéro 9, est le premier à solliciter Kéhi d'une frappe cadrée un peu écrasée. L'action sera d'ailleurs saluée par les coups de klaxon d'un routier passant sur la voie rapide attenante. Il faut ensuite patienter jusqu'à la demi-heure de jeu pour se mettre quelque chose sous la dent. Aux 25 mètres, Steven Keller s'avance et place une lourde frappe qui vient s'écraser sur la barre transversale, puis juste devant la ligne de but. A l'affût, Tommy De Jong, qui a permuté avec David Ledy, tente de reprendre le ballon mais est signalé hors jeu.
Cette action peine toutefois à masquer les difficultés du Racing à se créer des occasions par le biais d'actions de jeu. Seuls les corners d'Anthony Sichi inquiètent la défense locale. Juste avant la pause, David Ledy tente de secouer le cocotier dans la surface, mais voit sa tentative contrée par un défenseur. De Jong, plein axe, récupère le ballon et tente une frappe en pivot, sur laquelle Schoenenberger se détend. La pause est sifflé quelques instants plus tard.
La seconde période tarde à démarrer, le Racing restant sur un rythme assez peu élevé et peinant à se procurer des situations dangereuses. Encore une fois, c'est Anthony Sichi qui se met en évidence sur coups de pied arrêtés. A l'heure de jeu, c'est sur un de ses corners que David Ledy manque son tir après un contrôle difficile. Le début d'un quart de domination accentuée au cours de laquelle Aymeric Ounissi, à l'entrée de la surface, est tout prêt de tromper le gardien d'une belle frappe. Thomas Martin va lui aussi tenter de doubler la mise, mais son tir au ras du poteau est trop écrasé (74ème).
Toujours à 1-0, le Racing s'expose à la volonté de Mutzig. 76ème minute, c'est la panique dans la défense bleue. Vauvenargues Kéhi, par deux fois, préserve sa cage inviolée avant que Keller ne dégage le ballon loin devant. Les locaux ne sont pas encore morts et continuent de pousser. Baratto est lui aussi proche de l'égalisation avec une demi volée qui finit au dessus du but de Kéhi.
Le Racing décide alors à se mettre à l'abri et d'éviter toute mauvaise surprise. A la 83ème minute, Abdoulaye Coulibaly sert Joris Ursch à l'entrée de la surface. Le milieu temporise et sert Ledy qui croise sa frappe. Encore une fois, Schoenenberger est impérial. Seulement quatre minutes plus tard, Ounissi se fait tacler irrégulièrement à 20 mètres. Déjà auteur de deux coups francs sur les montants au tour précédent, Joris Ursch s'élance et trouve la lucarne d'un portier impuissant.
Le Racing a enfin assuré la qualification, Mutzig ayant levé le pied, malgré les cinq minutes d'arrêts de jeu.
Encore une fois sans briller, les Strasbourgeois poursuivent leur parcours en coupe de France. Il faudra tout de même montrer un autre visage samedi face à Steinseltz, notamment sur le plan offensif.
Images : karim67100
Montage : mediasoc
Heureusement, l'intérêt est surtout sur le terrain. Placé au milieu d'une coupure en championnat, ce match est donc l'occasion pour François Keller de poursuivre le rodage de son équipe. Malgré quelques absences pour cause de blessure, le onze de départ se rapproche de l'équipe type:
On notera les titularisations de Tommy De Jong, brillant avec l'équipe réserve, de Steven Keller en lieu et place de Joris Ursch, sur le banc, et d'Adel Benchenane, blessé.
Dans une jolie tenue coupe de France fournie par Nike (les historiens du stub n'auront pas manqué de relever cette première du Racing avec la marque américaine), les Strasbourgeois débutent avec de bonnes intentions offensives mais peinent toutefois à inquiéter le gardien des Verts. Celui-ci sera sollicité à la 5ème minute, mais sur un coup franc lointain et excentré de Thomas Martin.
Peu d'occasions franches donc, jusqu'à la 10ème minute de jeu. Lancé en profondeur par Vincent Guignery, David Ledy pénètre le côté gauche de la surface et tente de dribbler Schoenenberger. Le portier ne peut qu'attraper le pied de l'attaquant et concède ainsi un penalty logique. L'avant centre sundgauvien se fait justice lui même et ouvre la marque.
Les Mutzigeois relèvent dès lors la tête. Mayfarth, l'imposant numéro 9, est le premier à solliciter Kéhi d'une frappe cadrée un peu écrasée. L'action sera d'ailleurs saluée par les coups de klaxon d'un routier passant sur la voie rapide attenante. Il faut ensuite patienter jusqu'à la demi-heure de jeu pour se mettre quelque chose sous la dent. Aux 25 mètres, Steven Keller s'avance et place une lourde frappe qui vient s'écraser sur la barre transversale, puis juste devant la ligne de but. A l'affût, Tommy De Jong, qui a permuté avec David Ledy, tente de reprendre le ballon mais est signalé hors jeu.
Cette action peine toutefois à masquer les difficultés du Racing à se créer des occasions par le biais d'actions de jeu. Seuls les corners d'Anthony Sichi inquiètent la défense locale. Juste avant la pause, David Ledy tente de secouer le cocotier dans la surface, mais voit sa tentative contrée par un défenseur. De Jong, plein axe, récupère le ballon et tente une frappe en pivot, sur laquelle Schoenenberger se détend. La pause est sifflé quelques instants plus tard.
La seconde période tarde à démarrer, le Racing restant sur un rythme assez peu élevé et peinant à se procurer des situations dangereuses. Encore une fois, c'est Anthony Sichi qui se met en évidence sur coups de pied arrêtés. A l'heure de jeu, c'est sur un de ses corners que David Ledy manque son tir après un contrôle difficile. Le début d'un quart de domination accentuée au cours de laquelle Aymeric Ounissi, à l'entrée de la surface, est tout prêt de tromper le gardien d'une belle frappe. Thomas Martin va lui aussi tenter de doubler la mise, mais son tir au ras du poteau est trop écrasé (74ème).
Toujours à 1-0, le Racing s'expose à la volonté de Mutzig. 76ème minute, c'est la panique dans la défense bleue. Vauvenargues Kéhi, par deux fois, préserve sa cage inviolée avant que Keller ne dégage le ballon loin devant. Les locaux ne sont pas encore morts et continuent de pousser. Baratto est lui aussi proche de l'égalisation avec une demi volée qui finit au dessus du but de Kéhi.
Le Racing décide alors à se mettre à l'abri et d'éviter toute mauvaise surprise. A la 83ème minute, Abdoulaye Coulibaly sert Joris Ursch à l'entrée de la surface. Le milieu temporise et sert Ledy qui croise sa frappe. Encore une fois, Schoenenberger est impérial. Seulement quatre minutes plus tard, Ounissi se fait tacler irrégulièrement à 20 mètres. Déjà auteur de deux coups francs sur les montants au tour précédent, Joris Ursch s'élance et trouve la lucarne d'un portier impuissant.
Le Racing a enfin assuré la qualification, Mutzig ayant levé le pied, malgré les cinq minutes d'arrêts de jeu.
Encore une fois sans briller, les Strasbourgeois poursuivent leur parcours en coupe de France. Il faudra tout de même montrer un autre visage samedi face à Steinseltz, notamment sur le plan offensif.
Le match en vidéo
Images : karim67100
Montage : mediasoc
