Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Une fête comme trait d'union

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Par conan
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© denisub90

Toutes les générations étaient présentes à Geispolsheim hier, sur le terrain comme en tribune. Avec un grand point commun, l'amour du Racing

Si on considère qu'un club ne meurt que le jour où il n'intéresse plus personne, le Racing est en très bonne santé. On a pu le mesurer encore une fois en ce bel après-midi ensoleillé au magnifique complexe sportif de Geispolsheim, aimablement mis à disposition par la ville et le club local.

Les fondamentaux du Racing sont actuellement saccagées par une direction irresponsable et délirante. L'institution, en revanche, est immortelle. Bébé peut casser son jouet et faire son caprice autant qu'il veut, le Racing finira bien par renaître tôt ou tard. C'est sur ce sentiment que les participants à l'événement, né de l'imagination fertile de ce Saint Homme de filipe et piloté par la Fédération des supporters, ont quitté les lieux hier soir après une journée bien remplie.

Au programme de la matinée, un tournoi de sixte inter-supporters avec son lot d'émotion, de drame - RIP la cheville de strohteam - de coups de soleil, de courbatures, de saucisses blanches grillées, et la victoire finale d'une très belle équipe racingstub.com qui remporte avec autorité la finale 3-1 face à la Vieille Garde UB90.

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Place au grand match, animé par les blagues de Jean-Luc Filser sur l'âge canonique de Joël Tanter, l'entraîneur des bleus. Sur le terrain , nous avons le plaisir de voir jouer certaines gloires de différentes époques : Roland Wagner, José Guerra, Eric Mosser, Gharib Amzine, Cyriaque Didaux, François Keller, Jean-Jacques Etamé. Mais le spectacle est aussi dans les tribunes, où l'on peut croiser diverses personnalités emblématiques du club, comme Roland Weller, Stéphane Collet, Peter Reichert, ou Léonard Specht. Frédéric Sitterlé est chaudement applaudi pour avoir tenté d'arracher le Racing des griffes du mal. Sont aussi présents Dominique Pignatelli, François Remetter, Jean-Marc Kuentz, et bien d'autres encore qui me pardonneront de ne pas les avoir cités.

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Mais la vedette de l'après midi reste Lucien Schaeffer, 83 ans, gardien de but du Racing lors de la finale de 1951 dont les 60 ans constituent la raison d'être de cet évènement, et qui recevra un superbe tableau de la part d'un filipe à la chemise resplendissante.

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Sur le terrain, les Bleus coachés par Joël Tanter l'emportent 5-3 sur les Blancs dirigés par Jacky Duguépéroux, score fleuve provoquant une panne de piles sur le tableau d'affichage et trouvant notamment son explication dans la prestation ésotérique du Docteur Daniel Eberhardt au poste inhabituel de gardien de but.

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Après le match se tient un cocktail, toujours organisé par la Fédé : discours vibrants, une petite exposition et on refait le monde entre supporters et acteurs, passés ou présents, du club. Un monde fait d'un Racing renaissant de ses cendres et de supporters qui, décidément, méritent beaucoup mieux qu'un club en lambeaux.

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Photos signées mediasoc et denisub90. Plus de photos ici

conan

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