Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

PVEF - RCS, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par anais
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© anais

Pendant que certains étaient occupés à envoyer des SMS, d'autres prenaient la route jusqu'à Pacy-sur-Eure pour soutenir une équipe qui en a bien besoin dans un contexte apocalyptique. Récit.

Malgré la mort annoncée, et presque inévitable, du Racing club de Strasbourg, un infime espoir demeure. C'est pour cette raison que nous sommes six à nous donner rendez-vous devant le stade de la Meinau. Direction la Haute-Normandie.

Arrivés une petite heure avant le coup d'envoi de la rencontre, nous trouvons une place de stationnement sans difficulté. A vrai dire, nous aurions même pu nous garer juste devant les caisses, sur le petit parking du stade. Craignant des embouteillages à la sortie, nous préférons une rue à proximité en prenant soin de bien tirer le frein à main pour ne pas retrouver la voiture dans le fossé juste derrière.
En pénétrant dans le stade Pacy-Ménilles, nous nous sentons vraiment en National, pour la première fois de la saison - mais pas la dernière. Nous faisons un premier tour pour repérer les lieux. Les bâches des Indépendants et du Kop of Bisson sont déjà apposées mais le stade est encore vide. Les tribunes sont toutes de type préfabriquées. Nous prenons place dans l'une d'elle, qui nous semble pouvoir faire office de tribune visiteurs.

Avant le début de l'échauffement, Jacques Canosi vient disposer des plots sur le terrain près de nous. C'est l'occasion d'échanger quelques mots et de plaisanter sur cette ambiance champêtre. Nous lui demandons donc si les joueurs disposent d'eau chaude dans les vestiaires. Il nous répond par un grand sourire et explique que les joueurs sont motivés pour se battre et retrouver la Ligue 2 (et l'eau chaude ?). On apprend également que leur bus est tombé en panne à l'aller.
La faim se faisant ressentir, nous finissons notre tour par la buvette du stade. Nous tombons sur Jean-Claude Plessis et les journalistes alsaciens ayant fait le déplacement. Nous sommes informés que la réunion entre ce premier et Jafar Hilali a été annulée et discutons de la situation catastrophique du club avant de tous prendre place dans nos tribunes respectives.

Nous accrochons la petite bâche extérieure UB90 au grillage pour marquer notre présence. Quelques supporters du RCS habitant la région ont pris place à nos côtés. Les gradins se remplissent doucement pour accueillir près de 600 personnes au coup d'envoi. Pas de chants de notre côté. Ni du côté pacéen d'ailleurs. Les seuls bruits que nous pouvons entendre sont les sifflets de l'arbitre, les appels des joueurs et les protestations des deux entraîneurs, pourtant à l'opposé. Nous avons vraiment le sentiment d'être à un match amical, le temps estival en moins. Seule certitude de cette rencontre, l'hiver arrive. La température avoisine les 10° et le petit vent frais qui souffle nous fait souffrir.
Ce n'est malheureusement pas le spectacle sur le terrain qui réchauffe les coeurs. Le Racing est à la peine, le jeu est brouillon et peu agréable à regarder.
En deuxième mi-temps, des « Alleeeeez » et autres « Lâchez-rien » fusent pour tenter de pousser l'équipe à marquer le but de la victoire. Mais rien n'y fait. Le match se termine sur un score nul et vierge. Quatre ou cinq joueurs nous applaudissent timidement et brièvement, sans s'approcher.

Jean-Claude Plessis, qui, peut-être dans un énième (et dernier ?) élan d'optimisme, nous avait annoncé une victoire, s'est malheureusement trompé. C'est donc sans ces trois points tant attendus à l'extérieur que nous reprenons la route vers Strasbourg.

Supporters toujours présents, Hilali va-t'en !

anais

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