- Note
- 5.0 / 5 (1 note)
- Date
- Catégorie
- Portrait
- Lectures
- Lu 2.808 fois
- Auteur(s)
- Par filipe
- Commentaires
- 2 comm.
Alors que le Racing disputait son dernier match amical avant le début de la saison hier face à Sochaux, Robert Félix, intendant du club pendant plusieurs décennies, nous quittait.
Arrivé au club en 1950 et d'abord chargé de la logistique de l'équipe réserve, Robert Félix a pris en charge l'intendance de l'équipe professionnelle en 1961 et occupa un poste alors inédit dans les clubs français. Chargé notamment d'organiser les déplacements, les matchs amicaux, de gérer le matériel ainsi que les équipements des pros, et même employé comme soigneur dans les années 1970, Robert Félix était également incontournable dans la vie quotidienne au stade de la Meinau, qu'il connaissait comme sa poche.
Il fut d'ailleurs consulté lors de sa reconstruction à la fin des années 1970 en devenant conseiller technique auprès des architectes et en proposant plusieurs astuces devenues aujourd'hui incontournables. En 1984, après plusieurs années de travaux, la Meinau était alors l'un des stades les plus modernes d'Europe et Félix y fut pour beaucoup, après avoir proposé l'installation d'une planche de bois contre le mur des vestiaires pour permettre aux joueurs d'ajuster leurs chaussures sans abîmer le carrelage, d'une sonnerie dans le vestiaire de l'arbitre afin d'appeler les joueurs sur le terrain, ou encore de choisir la même lumière à l'intérieur et à l'extérieur pour éviter que les sportifs ne soient éblouis.
Totalement dévoué au Racing, sa « deuxième famille », Robert Félix, pupille de la Nation, a ainsi vécu de près et participé aux plus grandes heures du club : les victoires en Coupe de France 1966 et 2001, le succès en 1997 face à Bordeaux en Coupe de la Ligue ainsi que tous les matchs de Coupe d'Europe. Toujours dans l'ombre, Robert Félix, qui vivait les matchs au plus près sur le banc de touche, a également participé à la vie du Racing lors de la saison du titre de champion de France en 1979.
Il fut également aux premières loges pendant les périodes les plus sombres du RCS, en 1980, lorsque le départ de Gilbert Gress poussa des supporters à mettre le feu au stade ou en janvier 1998 quand le bus des joueurs fut caillassé après une défaite en Coupe de France face à Epinal.
Fidèle jusqu'au bout - malgré l'approche d'Arsène Wenger en 1996 qui lui proposa de le rejoindre à Arsenal Robert Félix avait passé la main en 2004 à son fils, Didier, tout en continuant à suivre de près l'actualité du Racing, comme il le faisait depuis son plus jeune âge.
Avec la disparition de Robert Félix à l'âge de 79 ans, au moment où le club cherche à se construire un avenir, c'est une page longue de plus d'un demi-siècle qui vient de se tourner.
Il fut d'ailleurs consulté lors de sa reconstruction à la fin des années 1970 en devenant conseiller technique auprès des architectes et en proposant plusieurs astuces devenues aujourd'hui incontournables. En 1984, après plusieurs années de travaux, la Meinau était alors l'un des stades les plus modernes d'Europe et Félix y fut pour beaucoup, après avoir proposé l'installation d'une planche de bois contre le mur des vestiaires pour permettre aux joueurs d'ajuster leurs chaussures sans abîmer le carrelage, d'une sonnerie dans le vestiaire de l'arbitre afin d'appeler les joueurs sur le terrain, ou encore de choisir la même lumière à l'intérieur et à l'extérieur pour éviter que les sportifs ne soient éblouis.
Totalement dévoué au Racing, sa « deuxième famille », Robert Félix, pupille de la Nation, a ainsi vécu de près et participé aux plus grandes heures du club : les victoires en Coupe de France 1966 et 2001, le succès en 1997 face à Bordeaux en Coupe de la Ligue ainsi que tous les matchs de Coupe d'Europe. Toujours dans l'ombre, Robert Félix, qui vivait les matchs au plus près sur le banc de touche, a également participé à la vie du Racing lors de la saison du titre de champion de France en 1979.
Il fut également aux premières loges pendant les périodes les plus sombres du RCS, en 1980, lorsque le départ de Gilbert Gress poussa des supporters à mettre le feu au stade ou en janvier 1998 quand le bus des joueurs fut caillassé après une défaite en Coupe de France face à Epinal.
Fidèle jusqu'au bout - malgré l'approche d'Arsène Wenger en 1996 qui lui proposa de le rejoindre à Arsenal Robert Félix avait passé la main en 2004 à son fils, Didier, tout en continuant à suivre de près l'actualité du Racing, comme il le faisait depuis son plus jeune âge.
Avec la disparition de Robert Félix à l'âge de 79 ans, au moment où le club cherche à se construire un avenir, c'est une page longue de plus d'un demi-siècle qui vient de se tourner.
