Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS-Caen : 5 ans après

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Par athor
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Cinq ans après la finale de la Coupe de la Ligue, que sont devenus les différents acteurs qui ont participé au match ?

Ce vendredi, le Racing se rend au stade Michel d'Ornano de Caen, pour tenter ce qui s'apparenterait presque à un exploit, aller chercher les trois points de la victoire, et ainsi s'extraire de la deuxième partie du tableau de Ligue 2. Bien que l'adversaire d'un soir soit actuellement bien placé au sommet de ce classement, cette rencontre apparaît comme un simple match, presque anonyme, dans un championnat que les médias nationaux ont vite fait de passer sous silence après quelques secondes ou quelques lignes. On en oublierait presque qu'il y a un peu moins de cinq ans, nos deux protagonistes faisaient la une, le temps d'une soirée au stade de France. C'était le 30 avril 2005, et le Racing allait emporter sa deuxième coupe de la Ligue, compétition souvent décriée, mais qui reste à ce jour l'un des derniers bons souvenirs des supporters alsaciens.

Que sont-ils devenus ? Les acteurs de cette rencontre ...


En cinq ans, et comme il est désormais de rigueur dans le football moderne, les effectifs des deux clubs ont bien évolué, au point que seuls quatre joueurs, sur les 27 ayant pris part au match, sont susceptibles d'être alignés ce vendredi. La chose est encore plus criante du côté des bancs, puisque ni Patrick Rémy, ni Jacky Duguépéroux n'est encore en place.


Les Caennais


Equipe


Devenu titulaire à la place de Steeve Elana sur la base de ses performances durant cette compétition, Vincent Planté s'est imposé comme le titulaire dans les buts caennais durant les quatre saisons suivantes. Joueur emblématique du club, il quitte toutefois la Normandie l'été dernier, après la relégation, pour signer à Saint Etienne, dans un rôle annoncé de « numéro 1 bis ». Mais il est bien difficile de concurrencer Jérémy Janot, idole de Geoffroy Guichard, et Planté doit se contenter de quelques miettes, en coupe. Malgré des contacts avec le Mans lors du mercato hivernal, le gardien prend toujours son mal en patience.

En défense, Nicolas Seube et Jérémy Sorbon sont eux toujours au club. Le premier, qui en est à sa neuvième saison caennaise, est toujours indiscutable et porte même le brassard de capitaine. Le second, prometteur à ses débuts, au point d'attirer les convoitises de l'OM notamment, est également titulaire à part entière, au sein de la meilleure défense du championnat de L2.
Son compère en 2005, Aziz Ben Askar, alors capitaine et titulaire, perdra sa place la saison suivante, la faute à Brahim Thiam. En 2006, il est donc prêté au Qatar, dans le club de Al Shamal, où il remplaca un certain Ronald De Boer. Un an plus tard, il reste définitivement dans le Golfe Persique, et signe à Umm Salal, le club de Sabri Lamouchi.

Enfin, Ibrahima Faye, le latéral droit sénégalais, n'aura pas fait long feu à Caen après ce match, puisqu'il rejoindra Troyes et Jean-Marc Furlan en août 2005. Dans l'Aube, malgré de nombreuses critiques de la part de ses supporters, il est régulièrement aligné, avant de partir au moment de la relégation en National. Toujours sans club, il a pourtant eu quelques contacts avec des clubs de L2, comme le Racing.

Sentinelle devant la défense, Ronald Zubar était considéré comme la petite merveille du centre de formation normand. Titulaire logique à 20 ans, il reste fidèle à son club malgré la relégation en L2. Mais en 2006, avec 96 matchs professionnels dans les jambes à 21 ans, il cède aux sirènes phocéennes et signe à l'Olympique de Marseille. Passé le traditionnel discours du « club de mon coeur », Zub se rend vite compte de la pression médiatique et de l'exigence du public, qui ne lui pardonne pas ses nombreuses bourdes. Lassé, et conscient du ralentissement de son ascension, il rejoint l'Angleterre et les Wolves cet été, où il joue régulièrement sur le côté droit de la défense.

Devant lui, Anthony Deroin et Steve Dugardein étaient chargés d'animer l'entrejeu. Aujourd'hui, le premier, caennais pur sucre, est toujours au club et joue actuellement sa 13ème (!) saison, ce qui fait de lui le recordman du nombre de matches de championnat joués sous le maillot du Stade Malherbe. Un longevité que le second n'aura jamais pu atteindre, puisqu'après une seule saison, il regagna sa Belgique natale et son club de Mouscron (340 rencontres jouées en 11 saisons). En 2008, alors qu'il est en fin de contrat, il rejoint le club de Louvain, en D2, mais n'y reste que six mois avant de raccrocher les crampons, à 35 ans.

Sur les ailes, Caen alignait là encore deux purs produits de son centre de formation. Reynald Lemaître, l'ailier gauche, est lui resté fidèle à Malherbe jusqu'à cet été, avant de rejoindre l'exode post-relégation et signer à Nancy, où il est régulièrement aligné. De l'autre côté, Yohann Eudeline n'a lui attendu qu'une seule saison avant de quitter le nid, puisqu'il a rejoint l'ambitieux Guingamp en 2006. S'enlisant en même temps que l'équipe bretonne, il gagne alors Sedan, où il augmente son temps de jeu et se met à marquer. Il est aujourd'hui considéré comme un des bons joueurs de Ligue 2.

Aligné seul en pointe, Sébastien Mazure est également le buteur de cette finale. Auteur d'une superbe saison à titre personnel, il termine la saison de Ligue 1 au quatrième rang du classement des meilleurs buteurs, avec 13 réalisations. Sa côté au plus haut, il signe à Saint Etienne, avec un statut à défendre. Malheureusement, c'est le début de la fin pour lui: accumulant les blessures, il joue peu, et surtout, ne marque qu'à une seule reprise. Son retour à Caen ne fait qu'illusion, puisque son physique défaillant ne lui permet plus de jouer régulièrement. En fin de contrat en 2009, il décide de tourner la page du professionnalisme pour signer une licence amateur à Courseulles-sur-Mer, en équipe 2.


Les Strasbourgeois


Equipe


Titulaire durant toute la compétition, Rémy Vercoutre était pourtant remplaçant en championnat, à la suite de l'explosion de Stéphane Cassard. Revenu de son prêt à Lyon, il y joue toujours le rôle de doublure, participant tout de même à quelques matchs, comme lors de la saison 2007/2008, durant laquelle le gardien a profité de la blessure de Grégory Coupet pour jouer 19 matchs de L1 et 6 de Ligue des Champions.

Inutile de présenter celui qui occupait le côté droit de la défense puisque Guillaume Lacour est encore aujourd'hui l'un des hommes forts du Racing. De l'autre côté, l'Ivoirien Arthur Boka poursuit lui sa carrière en Bundesliga, à Stuttgart. Champion d'Allemagne en 2007, il joue plus ou moins régulièrement avec le club souabe, mais a perdu sa place en sélection ivoirienne, la faute au Valenciennois Siaka Tiéné.

Dans l'axe, les deux titulaires ont connu un destin assez différent. Jean-Christophe Devaux, inoubliable buteur sur coup franc, a ensuite retrouvé un rôle de doublure, d'abord au Racing, puis à Reims à partir de 2007. Un conflit avec sa direction le condamne à l'équipe réserve, sans espoir de revenir en Ligue 2. Une triste fin de carrière pour un joueur toujours très professionnel, et qui évolue désormais en CFA2, au club d'Ain Sud, près de Lyon.

Cédric Kanté, quant à lui, a rejoint l'OGC Nice après la relégation du Racing en 2006. Sur la Côte d'Azur, le Strasbourgeois de naissance s'est imposé comme titulaire indiscutable, prenant même le brassard de capitaine sur certains matchs. En fin de contrat cet été, il s'exile en Grèce, pour goûter à la chaude ambiance du Panathinaïkos.

Au milieu, Sidi Yaya Keita, l'une des révélations de cette saison 2004/2005, a par la suite confirmé son talent au poste de milieu défensif. Malgré sa grave blessure la saison suivante, il revient vite sur le devant de la scène sans pouvoir sauver l'équipe. Menaçant d'arrêter le football s'il n'était pas transféré à Monaco, il rejoint ... Lens quelques jours plus tard. Dans le Pas-de-Calais, le Malien ne sera que l'ombre de lui même, jamais vraiment titulaire. Cet été, direction l'Espagne et le promu Xerez pour tenter de se relancer le temps d'un prêt.

Devant lui, on retrouve les deux enfants terribles du Racing des années 2000: Yacine Abdessadki et Pascal Johansen, deux joueurs doués, mais qui ont souvent fait parler d'eux en dehors des terrains. Arrivé en fin de contrat à l'été 2005, le franco-marocain signe à Toulouse, où il ne parvient jamais à s'imposer. Six mois plus tard, Philippe Ginestet le rapatrie et mise sur sa recrue pour éviter la relégation. Malgré l'échec de cette mission, Abdessadki reste encore deux saisons, avant de prendre la direction de la 2. Bundesliga et le club de Fribourg. Aujourd'hui en première division, il reste un des joueurs cadres de son équipe.
Quant au Colmarien, il est demeuré Strasbourgeois jusqu'en 2008. D'abord ambitieux sur son choix de nouveau club, il a dû se résigner à signer à Metz, en Ligue 2, où il est toutefois titulaire et en course pour la montée.

Principal artisan de l'épopée en coupe de la Ligue, le Suédois Alexander Farnerud n'a jamais confirmé les espoirs qui furent placé en lui, à l'époque où il affolait les recruteurs européens. Parti à Stuttgart en 2006, il ne parvient jamais à acquérir un temps de jeu important en Allemagne. Après 19 matchs en deux saisons, il signe à Brondby, club le plus populaire du Danemark, où cette fois ci, il s'impose comme le meneur de jeu de l'équipe.

Principale force de ce Racing version 2005, le duo d'attaque composé de Mickaël Pagis et de Mamadou Niang a fait trembler plus d'un défenseur et fait vibrer plus d'un supporter. Souvent comparé à Eric Cantona, pour sa technique mais également pour son caractère, Pagis a d'abord été conservé par le Racing, un peu contre son gré, avant de rejoindra Marseille au mercato d'hiver. Sur la Canebière, la France entière se rend alors compte du talent du joueur. Dix-huit mois pleins plus tard, il rejoint le Stade Rennais où il ne manque pas de confirmer lors de sa première saison. Toutefois, par la suite, Mickael apparaît de moins en moins en équipe première, avant de totalement disparaître à l'arrivée d'Antonneti. Aujourd'hui, la question d'une retraite sportive est à l'ordre du jour.

Monstrueux lors de la seconde moitié de la saison 2004/2005, Mamadou Niang n'a pas manqué d'attirer les convoitises de nombreux clubs, tels que Tottenham, West Ham et Marseille. C'est finalement vers l'OM et Jean Fernandez, son mentor, que se fait le transfert du Sénégalais. Depuis, que dire, si ce n'est que Niang est le joueur-clé d'un des plus grands clubs français, mais aussi le meilleur buteur de L1 en activité ? Un joueur rare, comme on a sans doute peu de chance d'en revoir de sitôt au Racing.

athor

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  • takl dans un but purement médical et psychologique, bien entendu, nous sommes tous des gentlemen
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  • chrisneudorf Il s'est ridiculisé en Corse et là à Sochaux
  • chrisneudorf Il aurait mieux valu pour lui d'arreter après saison dernière
  • knack90 @lafoudre Liénard est hors de forme depuis son arrivée à Sochaux. Il nous fait une Chilavert, sauf qu'il joue pas gardien.

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