Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Cyril Serredszum, coeur grenat

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Par fremen-bleu
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Malgré quelques péripéties liées à la situation confuse du Racing, son entraîneur a finalement obtenu en la personne de Cyril Serredszum l'adjoint qu'il réclamait. Retour sur le parcours du nouveau bras droit de Pascal Janin.

Il y a du provisoire qui dure, ainsi en est de la pige de Pascal Janin à la tête de l'équipe première du Racing. Bombardé entraîneur en lieu et place du mythe Gilbert Gress, après l'éviction en fanfare de ce dernier, l'ancien timonier du Stade Brestois a fort bien mené sa barque dans l'élément meinauvien déchaîné : alors que l'on annonçait en décembre Jacques Santini ou Jean-Pierre Papin, et plus tôt Gérald Baticle, c'est bien Pascal Janin qui s'est vu confirmé à son poste jusqu'à la fin de la saison. Que ce soit grâce à la forme ascendante de l'équipe ou l'absence de pouvoir décisionnel et de moyens à la tête du club. Mieux que ça, s'il a gagné au passage une revalorisation salariale, ce qui n'est pas notre propos, il a aussi obtenu l'adjoint qu'il demandait : Cyril Serredszum.

Alors que la piste Dominique Cuperly avait été brièvement évoquée, c'est finalement Serredszum qui s'est engagé pour une durée non connue - et non sans atermoiements. En effet, s'il était annoncé entraîneur-adjoint dès le 7 janvier et effectivement présent sur les terrains d'entraînement peu après, l'ancien milieu de terrain messin n'a signé son contrat que près de trois semaines plus tard. Chose finalement assez banale au Racing en ces heures troubles, la faute au bisbille des repreneurs avec la DNCG, puis de désaccords quant à la durée du contrat.

Natif de Metz, c'est sous les couleurs de ce club que Cyril Serredszum, aujourd'hui âgé de 38 ans, a disputé la grande majorité de ses 249 matchs de Division 1. De 1996 à 1998 il y a d'ailleurs côtoyé Pascal Janin, alors entraîneur des gardiens.

Milieu à vocation défensive, travailleur de l'ombre entrevu en équipe de France Espoirs, il est à l'image de Sylvain Kastendeusch l'un des joueurs emblématiques des années 90 du club lorrain, qu'il a traversé presque de bout en bout sous le maillot grenat. Dans l'ombre des « PP flingueurs » Pirès et Pouget, il va participer à la période la plus faste de ce club...

Rappelons-nous ; habitué à la seconde moitié du tableau, le FC Metz est huitième en 1995, quatrième l'année suivante – remportant au passage la coupe de la Ligue contre Lyon - et cinquième au terme de la saison 1996-1997. Serredszum est alors titulaire indiscutable. L'année suivante est celle de la consécration – ou presque – pour les Grenats coachés par Joël Müller, qui ne ratent le titre qu'à la différence de but au profit de Lens.

Pour les compagnons du Graoully, comme pour Cyril qui ne dispute que 14 rencontres lors de cette saison – la faute à une vilaine blessure – la chute succède à l'apogée...

En fin de contrat, le milieu de devoir opte pour Montpellier. Après une première saison quasi blanche – qui le voit tout de même participer au 5-4 d'anthologie contre l'Olympique de Marseille - il dispute 20 rencontres la seconde, au sein d'une formation qui échoue à la dix-huitième et dernière place. Ces deux exercices correspondent au passage de Stéphane Cassard du côté de la Paillade, et ensemble il remportent tout de même – maigre lot de consolation – une coupe Intertoto contre Hambourg. L'actuel portier strasbourgeois est d'ailleurs héroïque en cette occasion, avec trois tirs au but stoppés.

Toujours dans le sud, il enchaîne ensuite deux petites saisons à Martigues, alors modeste pensionnaire de Division 2. A la suite de cela, pas épargné par les blessures, Cyril Serredszum met un terme à sa carrière professionnelle. Il retrouve alors sa Moselle natale et rechausse les crampons avec les amateurs d'Amnéville (pensionnaires de CFA 2) jusqu'en 2006. C'est là qu'il fait ses premiers pas de technicien en tant qu'entraîneur-joueur.

L'ancien pro retrouve ensuite le club de ses début en tant qu'adjoint de Francis De Taddeo, avec lequel il décroche le titre de champion de Ligue 2. Il l'accompagne jusqu'à son éviction, la faute aux résultats calamiteux dont on se souvient. Après l'intronisation de Yvon Pouliquen, il quitte la maison messine et retrouve le CSO Amnéville en tant qu'entraîneur des moins de 18 ans, un poste qu'il occupe lorsque le Racing le contacte.

Flanqué désormais de cet adjoint, Pascal Janin s'installe petit à petit au Racing. Et mine de rien, c'est du terrain que sont venues nombre de satisfactions ces derniers temps... le Racing n'a peut-être pas fini d'entendre parler de sa Mosellan Connection.

fremen-bleu

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