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- Après-match
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- Par conan
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Hasard du calendrier, c'est en pleine braderie que le Racing affronte Levante, ce qui nous permet d'effectuer un jeu de mot tout simplement hilarant.
La rencontre est jouée dans un stade à peu près vide, et par un temps pluvieux assez typique d'un 23 octobre. A noter que si elle est loin de passionner Strasbourg, une télévision espagnole diffuse la rencontre en direct ! Ils sont vraiment en manque de foot en Espagne...
Histoires de penalty
Pour résumer la rencontre en quelques mots, nous avons vu une première période insipide, plutôt dominée par Levante, et une deuxième mi-temps bien plus intéressante à suivre, dominée par un Racing par moment séduisant. Ce match est en fait une affaire de penalty. Le premier pour Levante consécutif à un exploit personnel du 24 rouge, un grand rasé dont on me pardonnera de ne pas avoir noté le nom, et qui est transformé sur une Panenka, geste peu apprécié du coté de la Meinau depuis un raté célèbre de Renaud Cohade face à Ajaccio.
Le deuxième, pénalty, absolument inexistant cela dit en passant, est transformé par Renaud Cohade. Son exécution donne d'ailleurs lieu à une scène étonnante : Romain Gasmi est motivé pour tirer, mais Renaud Cohade lui prend le ballon et l'éconduit avec autorité, affirmant aussi son statut de tireur officiel de pénos à Strasbourg. Non mais oh !
Une première période insipide
Pour ce match, Jean-Marc Furlan a aligné l'équipe qui devrait jouer face à l'OM dans une semaine, avec notamment la titularisation des nouveaux, Guillaume Lacour arrière droit, Cohade-Rodrigo au milieu, James Fanchone milieu offensif droit, Eric Mouloungui à gauche et Gameiro en pointe. Le résultat est assez inquiétant, il faut bien le reconnaître, même si on peut apprécier la présence physique de Rodrigo au milieu, l'activité de James Fanchone, la vaillance de Renaud Cohade ou encore l'expérience de Manuel Dos Santos. En revanche, Kévin Gameiro est effacé, Eric Mouloungui a une fâcheuse tendance à s'emmêler les crayons et derrière, tandis que Guillaume Lacour malgré un match appliqué montre qu'il n'est pas un arrière droit de métier et qu'il constitue pour le moment une solution de fortune à ce poste, Gregory Paisley fait preuve de fébrilité et ne fait guère oublier Jeff Strasser, signe indéniable d'une prestation décevante.
Levante, solide et bien en place, mène donc logiquement 1-0. Eric Mouloungui est remplacé par la nouvelle curiosité du Racing, le fumeur de pipe Colombien Wason Renteria. Lien de cause à effet, diront les optimistes, baisse physique des Espagnols qui n'en sont qu'au début de leur préparation vont dire les autres, le match change d'âme et Strasbourg montre un visage bien plus séduisant.
Wason Renteria, la bonne pioche?
Wason Renteria, il se pourrait bien qu'il soit la bonne pioche qui n'était même plus espérée depuis pas mal de saisons au Racing. Très actif sur le front de l'attaque, il a un style spectaculaire et généreux qui pourrait en faire rapidement un chouchou de la Meinau. Pas maladroit devant le but (sur son deuxième ballon, il reprend victorieusement un centre en retrait de James Fanchone, le but étant refusé), c'est un joueur éminemment collectif semblant capable de faire briller ses équipiers. James Fanchone et Kévin Gameiro se sont vraiment régalés aux cotés du Colombien et ont de suite parus bien plus percutants. La ligne offensive du Racing se trouvant comme par magie, le match s'en trouve changé et le Racing se procure quelques belles occasions (notamment une balle d'un Rodrigo décidément à son avantage sur la barre transversale, et un lob lointain et malicieux de Johansen dévié du bout des doigts par le gardien) et surtout, offre au public quelques belles phases offensives, avec un excellent travail collectif et des séquences de 7-8 passes d'affilée, des changement d'ailes, des débordements... Bref des concepts plus ou moins oubliées du coté de la Meinau ces derniers temps. S'il convient de nuancer encore une fois cette embellie du niveau du jeu par le physique des Espagnols revenant de vacances, ces beaux mouvements entraperçus peuvent rendre optimistes pour l'avenir.
Voici donc les principaux enseignements d'une rencontre dont nous retiendrons également que le maillot de Cassard présente encore le carré blanc, ce qui est un scandale sans nom, que Levante dispose en Tommasi du sosie de Joël Tanter, que le gardien espagnol avait la même tenue que l'arbitre, ce qui n'est pas bien, et que les chaussures jaunes de Ali Mathlouthi sont d'une laideur insoutenable...
Histoires de penalty
Pour résumer la rencontre en quelques mots, nous avons vu une première période insipide, plutôt dominée par Levante, et une deuxième mi-temps bien plus intéressante à suivre, dominée par un Racing par moment séduisant. Ce match est en fait une affaire de penalty. Le premier pour Levante consécutif à un exploit personnel du 24 rouge, un grand rasé dont on me pardonnera de ne pas avoir noté le nom, et qui est transformé sur une Panenka, geste peu apprécié du coté de la Meinau depuis un raté célèbre de Renaud Cohade face à Ajaccio.
Le deuxième, pénalty, absolument inexistant cela dit en passant, est transformé par Renaud Cohade. Son exécution donne d'ailleurs lieu à une scène étonnante : Romain Gasmi est motivé pour tirer, mais Renaud Cohade lui prend le ballon et l'éconduit avec autorité, affirmant aussi son statut de tireur officiel de pénos à Strasbourg. Non mais oh !
Une première période insipide
Pour ce match, Jean-Marc Furlan a aligné l'équipe qui devrait jouer face à l'OM dans une semaine, avec notamment la titularisation des nouveaux, Guillaume Lacour arrière droit, Cohade-Rodrigo au milieu, James Fanchone milieu offensif droit, Eric Mouloungui à gauche et Gameiro en pointe. Le résultat est assez inquiétant, il faut bien le reconnaître, même si on peut apprécier la présence physique de Rodrigo au milieu, l'activité de James Fanchone, la vaillance de Renaud Cohade ou encore l'expérience de Manuel Dos Santos. En revanche, Kévin Gameiro est effacé, Eric Mouloungui a une fâcheuse tendance à s'emmêler les crayons et derrière, tandis que Guillaume Lacour malgré un match appliqué montre qu'il n'est pas un arrière droit de métier et qu'il constitue pour le moment une solution de fortune à ce poste, Gregory Paisley fait preuve de fébrilité et ne fait guère oublier Jeff Strasser, signe indéniable d'une prestation décevante.
Levante, solide et bien en place, mène donc logiquement 1-0. Eric Mouloungui est remplacé par la nouvelle curiosité du Racing, le fumeur de pipe Colombien Wason Renteria. Lien de cause à effet, diront les optimistes, baisse physique des Espagnols qui n'en sont qu'au début de leur préparation vont dire les autres, le match change d'âme et Strasbourg montre un visage bien plus séduisant.
Wason Renteria, la bonne pioche?
Wason Renteria, il se pourrait bien qu'il soit la bonne pioche qui n'était même plus espérée depuis pas mal de saisons au Racing. Très actif sur le front de l'attaque, il a un style spectaculaire et généreux qui pourrait en faire rapidement un chouchou de la Meinau. Pas maladroit devant le but (sur son deuxième ballon, il reprend victorieusement un centre en retrait de James Fanchone, le but étant refusé), c'est un joueur éminemment collectif semblant capable de faire briller ses équipiers. James Fanchone et Kévin Gameiro se sont vraiment régalés aux cotés du Colombien et ont de suite parus bien plus percutants. La ligne offensive du Racing se trouvant comme par magie, le match s'en trouve changé et le Racing se procure quelques belles occasions (notamment une balle d'un Rodrigo décidément à son avantage sur la barre transversale, et un lob lointain et malicieux de Johansen dévié du bout des doigts par le gardien) et surtout, offre au public quelques belles phases offensives, avec un excellent travail collectif et des séquences de 7-8 passes d'affilée, des changement d'ailes, des débordements... Bref des concepts plus ou moins oubliées du coté de la Meinau ces derniers temps. S'il convient de nuancer encore une fois cette embellie du niveau du jeu par le physique des Espagnols revenant de vacances, ces beaux mouvements entraperçus peuvent rendre optimistes pour l'avenir.
Voici donc les principaux enseignements d'une rencontre dont nous retiendrons également que le maillot de Cassard présente encore le carré blanc, ce qui est un scandale sans nom, que Levante dispose en Tommasi du sosie de Joël Tanter, que le gardien espagnol avait la même tenue que l'arbitre, ce qui n'est pas bien, et que les chaussures jaunes de Ali Mathlouthi sont d'une laideur insoutenable...
