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Mardi soir, le Racing se déplace à Châteauroux pour le compte des seizièmes de finale de la coupe de la Ligue. Quelques jours plus tard, les deux clubs se rencontreront à nouveau en championnat, à la Meinau. Présentation de l'adversaire.
De grands espoirs anéantis trop vite
Championne de France de Division 2 en 1996/1997, la Berrichonne de Châteauroux accède pour la première fois de son histoire en première division. L'avenir s'annonce alors radieux. Malheureusement, l'objectif maintien prôné par le président Thierry Sanselme et son entraîneur Joël Bats n'est pas acquis. La Berrichonne termine 17ème de Division 1 et est reléguée sans avoir pu goûter au plaisir des succès parmi l'élite. Depuis, Châteauroux erre dans ce championnat ne trouvant pas sa place. De la finale de coupe de France en 2003/2004 et la défaite face au PSG (qualification pour le 1er tour de l'UEFA face au FC Bruges) à la lutte pour le maintien en 2005/2006 où Châteauroux termina 15ème, le club aura tout connu. Cette saison, le club berrichon s'est bien lancé avec 3 victoires et 2 nuls en cinq rencontres. Il occupe la 3ème place du classement. Cependant, les joueurs se sont promis de rester humbles et de ne pas prendre la grosse tête. Une résolution qui semble sage et pourtant... y aurait-il un manque d'ambition ?
Un recrutement intéressant
Cette saison, la Berrichonne a surtout recruté en France. Mis à part le défenseur du RAD Belgrade, Stevan Bates, tous les joueurs proviennent de clubs français. Le défenseur Abdelaziz Kamara de Saint-Etienne, les milieux Guilherme Mauricio et Jeremy Blayac, et les attaquants Grauss, Kebe et Bayod, tous ces joueurs-là ont l'expérience des championnats français. Cependant, pas de changements fondamentaux malgré les contre-performances de la saison passée. Trois joueurs ont été laissés libres par le club : Ocokoljic, Mazel et Yanovski. En revanche, le club devra se passer cette saison de Ba, Boukari, Mansouri et Ramos, qui ont tous signé en faveur de clubs évoluant en Ligue 1. Patrick Trotignon, le président, choisit donc la stabilité plutôt que les bouleversements.
Des expérimentés sur qui compter
La Berrichonne saura certainement faire parler son expérience dans ce championnat grâce à ses "anciens". On pense notamment au défenseur Patrick Moreau, qui possède une longue carrière dans les championnats français (13 années en tant que professionnel dans des clubs français). Le club pourra également compter dans son effectif sur deux joueurs ayant joué sous les couleurs du Racing Club de Strasbourg : un certain Teddy Bertin, dont les coups francs restent gravés dans les mémoires des Alsaciens, et un gardien de but, Vincent Fernandez, assez décrié à la Meinau mais qui pourtant garde les buts de Châteauroux depuis sa fin de contrat au Racing.
La révélation El Jadeyaoui
Ce jeune joueur français fait parler de lui. Né à Strasbourg le 08/08/1986, il enchaîne les grosses prestations lors de ces premiers matchs de Ligue 2 et se classe même meilleur buteur après 5 journées. Sa particularité : un buteur efficace mais aussi régulier. Il a inscrit un but lors de chaque match qu'il a disputé, parfois même en ne jouant qu'une vingtaine de minutes. En effet, il marqua contre Tours lors de la première journée, puis Le Havre, Créteil, Grenoble et Ajaccio subirent le même sort. C'est peut-être grâce à cet homme que la Berrichonne est invaincue cette saison... Un joueur dont le Racing devra se méfier mardi, et qui donnera certainement du fil à retordre à la défense alsacienne.
Les difficultés en coupe de la Ligue
Après une finale de coupe de France en 2003/2004, perdue face au PSG, mais qui a permis néanmoins au club de se qualifier pour la coupe UEFA, les Castelroussains pouvaient espérer réaliser un bon parcours lors des coupes nationales. Néanmoins, ce fut beaucoup plus dur que prévu. Ces deux dernières saisons, Châteauroux n'a pas su gérer son entrée en lice dans cette compétition. En 2004/2005, le club finaliste se fait éliminer en tour préliminaire avec une défaite à domicile face à Laval sur le score de 1 but à 0. Cette année là, le Racing se sauve de la relégation et remporte le trophée, après le parcours qu'on connaît (Troyes, Lille, Clermont, Saint-Etienne et Caen en finale). L'année suivante, les deux clubs échouent au même stade : les seizièmes de finale. Le tenant du titre chute à Caen (1-0) et la Berrichonne s'incline à Nice 2-0 après prolongations.
Championne de France de Division 2 en 1996/1997, la Berrichonne de Châteauroux accède pour la première fois de son histoire en première division. L'avenir s'annonce alors radieux. Malheureusement, l'objectif maintien prôné par le président Thierry Sanselme et son entraîneur Joël Bats n'est pas acquis. La Berrichonne termine 17ème de Division 1 et est reléguée sans avoir pu goûter au plaisir des succès parmi l'élite. Depuis, Châteauroux erre dans ce championnat ne trouvant pas sa place. De la finale de coupe de France en 2003/2004 et la défaite face au PSG (qualification pour le 1er tour de l'UEFA face au FC Bruges) à la lutte pour le maintien en 2005/2006 où Châteauroux termina 15ème, le club aura tout connu. Cette saison, le club berrichon s'est bien lancé avec 3 victoires et 2 nuls en cinq rencontres. Il occupe la 3ème place du classement. Cependant, les joueurs se sont promis de rester humbles et de ne pas prendre la grosse tête. Une résolution qui semble sage et pourtant... y aurait-il un manque d'ambition ?
Un recrutement intéressant
Cette saison, la Berrichonne a surtout recruté en France. Mis à part le défenseur du RAD Belgrade, Stevan Bates, tous les joueurs proviennent de clubs français. Le défenseur Abdelaziz Kamara de Saint-Etienne, les milieux Guilherme Mauricio et Jeremy Blayac, et les attaquants Grauss, Kebe et Bayod, tous ces joueurs-là ont l'expérience des championnats français. Cependant, pas de changements fondamentaux malgré les contre-performances de la saison passée. Trois joueurs ont été laissés libres par le club : Ocokoljic, Mazel et Yanovski. En revanche, le club devra se passer cette saison de Ba, Boukari, Mansouri et Ramos, qui ont tous signé en faveur de clubs évoluant en Ligue 1. Patrick Trotignon, le président, choisit donc la stabilité plutôt que les bouleversements.
Des expérimentés sur qui compter
La Berrichonne saura certainement faire parler son expérience dans ce championnat grâce à ses "anciens". On pense notamment au défenseur Patrick Moreau, qui possède une longue carrière dans les championnats français (13 années en tant que professionnel dans des clubs français). Le club pourra également compter dans son effectif sur deux joueurs ayant joué sous les couleurs du Racing Club de Strasbourg : un certain Teddy Bertin, dont les coups francs restent gravés dans les mémoires des Alsaciens, et un gardien de but, Vincent Fernandez, assez décrié à la Meinau mais qui pourtant garde les buts de Châteauroux depuis sa fin de contrat au Racing.
La révélation El Jadeyaoui
Ce jeune joueur français fait parler de lui. Né à Strasbourg le 08/08/1986, il enchaîne les grosses prestations lors de ces premiers matchs de Ligue 2 et se classe même meilleur buteur après 5 journées. Sa particularité : un buteur efficace mais aussi régulier. Il a inscrit un but lors de chaque match qu'il a disputé, parfois même en ne jouant qu'une vingtaine de minutes. En effet, il marqua contre Tours lors de la première journée, puis Le Havre, Créteil, Grenoble et Ajaccio subirent le même sort. C'est peut-être grâce à cet homme que la Berrichonne est invaincue cette saison... Un joueur dont le Racing devra se méfier mardi, et qui donnera certainement du fil à retordre à la défense alsacienne.
Les difficultés en coupe de la Ligue
Après une finale de coupe de France en 2003/2004, perdue face au PSG, mais qui a permis néanmoins au club de se qualifier pour la coupe UEFA, les Castelroussains pouvaient espérer réaliser un bon parcours lors des coupes nationales. Néanmoins, ce fut beaucoup plus dur que prévu. Ces deux dernières saisons, Châteauroux n'a pas su gérer son entrée en lice dans cette compétition. En 2004/2005, le club finaliste se fait éliminer en tour préliminaire avec une défaite à domicile face à Laval sur le score de 1 but à 0. Cette année là, le Racing se sauve de la relégation et remporte le trophée, après le parcours qu'on connaît (Troyes, Lille, Clermont, Saint-Etienne et Caen en finale). L'année suivante, les deux clubs échouent au même stade : les seizièmes de finale. Le tenant du titre chute à Caen (1-0) et la Berrichonne s'incline à Nice 2-0 après prolongations.
